Avec ses sept représentants dont seulement à plus de dix sélections, la génération 1957 se veut modeste. Elle a pourtant fourni deux grands joueurs et le héros inattendu d’un été 1984.
Génération 1957 : Bats et Battiston en sentinelles

Des articles qui racontent l’histoire des Bleus par le biais d’une classe d’âge (tous les joueurs nés la même année) ou d’une période déterminée par un chef de file (généralement une douzaine d’années).
Avec ses sept représentants dont seulement à plus de dix sélections, la génération 1957 se veut modeste. Elle a pourtant fourni deux grands joueurs et le héros inattendu d’un été 1984.
Ce n’est pas la plus spectaculaire de toutes, mais elle a produit deux champions d’Europe essentiels dans le rayonnement de Platini. Alain Giresse et Bernard Lacombe, inséparables à Bordeaux, ont fait les beaux jours des Bleus pendant trois ans.
Un gardien très précoce, un avant-centre tardif, deux champions du monde détenteurs de records de sélections et de buts : la génération 1986, c’est quelque chose.
C’était elle qui devait arriver à maturité en 1988 ou 1990. Elle n’ira ni à l’Euro allemand, ni à la Coupe du monde italienne. Seuls Manuel Amoros et Bruno Bellone ont brillé, mais c’était avant.
En 2007, on pensait qu’elle allait assurer l’après-Zidane avec ses très grands espoirs Benzema, Nasri, Ben Arfa et Ménez. La génération 1987 a certes produit un champion du monde, mais pas celui attendu, puisque c’est Blaise Matuidi.
C’est la génération la plus prolifique en champions du monde 1998 (avec celle de 1968) : Karembeu, Guivarc’h, Boghossian et Petit ont tous joué la finale contre le Brésil, le dernier signant même le millième but de l’histoire des Bleus.