Période chargée dans la saison de football, le mois des fous est aussi celui des matches amicaux pour les Bleus, qui ont pourtant été meilleurs en compétition ces derniers temps.
Il y a du monde sur la planète mars

L’histoire des Bleus racontée en coupe verticale, en prenant un mois de l’année et en regardant ce qui s’y est passé depuis 1904. Certains mois sont plus fastes que d’autres...
Période chargée dans la saison de football, le mois des fous est aussi celui des matches amicaux pour les Bleus, qui ont pourtant été meilleurs en compétition ces derniers temps.
C’est le mois des qualifications mémorables pour la Coupe du monde, notamment en 1977, 1981, 1985 et 2013. Mais se souviendra-t-on plutôt des coups-francs en feuille morte de Platini ou de la main de Thierry Henry contre l’Irlande ?
Sans être révolutionnaire, le dixième mois de l’année réussit bien à l’équipe de France, surtout depuis 2001. La décennie noire entre 1967 et 1977 (une seule victoire sur onze) est bien loin. Avec 112 matchs, octobre est le deuxième mois le plus chargé du calendrier.
Depuis 1953, l’équipe de France a joué 78 fois en septembre, avec un bilan intéressant de 46 victoires pour seulement 11 défaites. Elle n’a plus perdu depuis 2010 mais les deux nuls de 2021 ont cassé une belle dynamique.
Mois le plus pauvre de l’année en matches des Bleus, juillet est aussi celui de Séville, Saint-Denis, Rotterdam, Berlin et Moscou : sommets du jeu, montagnes russes émotionnelles, larmes et champagne, fêtes nationales et soirs de drame. Mais pas en 2021.
Un match sur six a eu lieu en juin, et 60% de ceux-ci ont été disputés ces vingt-cinq dernières années : depuis l’Euro 1996, les Bleus débarquent régulièrement sur les côtes du mois le plus long.