Sauvés par Ribéry alors qu’ils étaient en train de se noyer, les Bleus ont arraché à Gomel leur billet pour les barrages (4-2) et s’évitent un dernier rendez-vous coupe-gorge contre la Finlande.
Biélorussie-France (2-4) : le baby-foot de Frankie

Natif de Boulogne sur Mer (comme Papin) où il voit le jour le 7 avril 1983, il est catapulté en un temps record (deux ans) du National à la finale de la coupe du monde 2006. En sélection, il a commencé par le sommet avant de vivre de nombreuses désillusions jusqu’à la chute libre de Knysna en 2010. Joueur précieux par sa capacité à percuter et sa qualité de passe (17 passes décisives), il quitte les Bleus en mai 2014 sur un goût d’inachevé, déclarant forfait pour la Coupe du monde en raison de douleurs au dos.
Sauvés par Ribéry alors qu’ils étaient en train de se noyer, les Bleus ont arraché à Gomel leur billet pour les barrages (4-2) et s’évitent un dernier rendez-vous coupe-gorge contre la Finlande.
Victorieux de la Géorgie (3-1), les Bleus délavés de Didier Deschamps ont géré correctement un match plus ouvert qu’annoncé et prennent la tête du groupe devant l’Espagne.
Pourquoi les Bleus aiment bien Vicente Calderon, Ribéry dans le top 20, Benzema en panne sèche, le bilan à l’extérieur chez les champions du monde ou d’Europe : les tableaux de bord ont encore frappé.
Au terme d’une dernière demi-heure conquérante, les Bleus arrachent le nul à Madrid (1-1) contre une Espagne dominatrice et trop sûre d’elle. La passivité et la résignation de l’Euro sont bien loin.
Au cours d’une deuxième mi-temps complètement décousue, l’équipe de France bat la Biélorussie (3-1) après une première période bien plus maîrisée mais stérile. Un peu de fantaisie ne saurait faire de mal.
Inspirés par un orage apocalyptique qui a rincé les ambitions ukrainiennes, les Bleus ont bien négocié leur deuxième match de l’Euro (2-0). Le troisième pourrait servir à affiner les réglages et à faire tourner l’équipe.