Longtemps ignoré du calendrier international, le mois d’août a ensuite accueilli des amicaux contre des clubs, donc officieux. Puis il a lancé la saison pendant un quart de siècle, avant d’être à nouveau délaissé.
Pas de doute, c’est le mois d’août

Né le 21 juin 1955 à Jœuf, il débute en sélection (609e joueur depuis 1904) le 27 mars 1976 contre la Tchécoslovaquie (2-2) et achève sa carrière internationale le 29 avril 1987 face à l’Islande (2-0), inscrivant 41 buts, dont 11 sur coup franc, un record.
Il détient le record de buts de juin 1984 à octobre 2007. Il remporte l’Euro 84 presque à lui tout seul (9 buts en 5 matches, record historique de la compétition), s’offre trois Ballons d’or en 1983, 1984 et 1985, mais joue deux Coupes du monde diminué par des blessures en 1982 et 1986, marquant deux buts à chaque fois.
Avec les Bleus, il gagne aussi la Coupe intercontinentale en août 1985. Il est le 62e capitaine, portant le brassard 50 fois, ce qui en fait le quatrième plus fréquent après Lloris, Desailly et Deschamps.
Sélectionneur entre novembre 1988 et juin 1992 (le plus jeune de l’histoire des Bleus à 33 ans et 5 mois), il dirige l’équipe de France pendant 29 matchs. Il bâtit une équipe de contre privée de meneur de jeu axial et dotée de deux buteurs (Papin et Cantona), enchaîne 19 matchs sans défaite mais échoue à qualifier les Bleus en 1990 et quitte l’Euro 1992 au premier tour.
Vice-président du comité d’organisation de la Coupe du monde 1998, il intègre ensuite la FIFA avant de devenir président de l’UEFA de 2007 à 2015. Mais son ambition de devenir président de la FIFA est brisée par une affaire financière dont il sortira acquitté en 2022.
Longtemps ignoré du calendrier international, le mois d’août a ensuite accueilli des amicaux contre des clubs, donc officieux. Puis il a lancé la saison pendant un quart de siècle, avant d’être à nouveau délaissé.
Aussi frustrant que la finale de 2016 contre le Portugal et aussi inéluctable que le quart de finale 2014 à Rio, ce match signe la fin de la génération 82-86, celle de Platini, Giresse, Bossis, Rocheteau et Tigana. Elle ne sera jamais championne du monde.
Version solaire et éblouissante de Séville, le quart de finale de Guadalajara est tellement immense qu’il n’aurait pas dû désigner de vainqueur. A moins qu’il n’y en ait eu deux, finalement. Brésil-France, sommet du jeu.
Inutile d’aller très vite sur la pelouse du stade olympique de Mexico, il suffit de partir à point : avec deux buts inscrits au début de chaque mi-temps, l’équipe de France maîtrise une Italie dépassée puis résignée et file en quart de finale, direction Guadalajara.
L’annonce de l’arrivée surprise de Raymond Domenech sur le banc du FC Nantes, quelques jours après la signature de Laurent Blanc à Al-Rayyan donne l’occasion de revenir sur les parcours des ex-sélectionneurs.
L’un est le roi du jeu court, petit gabarit et tempérament effacé. L’autre est le dieu des passes longues, technique irréprochable et ego à l’avenant. Plutôt que les mettre en concurrence, Michel Hidalgo a choisi de les associer. Pour le plus grand bénéfice des deux.