Version solaire et éblouissante de Séville, le quart de finale de Guadalajara est tellement immense qu’il n’aurait pas dû désigner de vainqueur. A moins qu’il n’y en ait eu deux, finalement. Brésil-France, sommet du jeu.
21 juin 1986 : Brésil-France

Dans un Mexique ravagé par un tremblement de terre, tous les regards sont portés vers les Brésiliens et les Bleus de Platini. Mais les deux premières semaines du tournoi sont pour les Soviétiques et les Danois. Jusqu’à ce que Maradona...
Version solaire et éblouissante de Séville, le quart de finale de Guadalajara est tellement immense qu’il n’aurait pas dû désigner de vainqueur. A moins qu’il n’y en ait eu deux, finalement. Brésil-France, sommet du jeu.
Le champion du monde 1982 multititré avec la Juventus a terminé sa carrière internationale en juin 1986 contre la France. Sa trajectoire s’est brisée trois ans plus tard sur une route de Pologne dans une Fiat en flammes. Il avait 36 ans.
Le stade olympique de Mexico est le théâtre d’un huitième de finale de la Coupe du monde 1986 où la France disposa de l’Italie. Mais il est surtout un stade chargé d’histoire.
Inutile d’aller très vite sur la pelouse du stade olympique de Mexico, il suffit de partir à point : avec deux buts inscrits au début de chaque mi-temps, l’équipe de France maîtrise une Italie dépassée puis résignée et file en quart de finale, direction Guadalajara.
Faute de pouvoir faire tourner son effectif, Henri Michel fait confiance aux Bleus qui ont tenu tête à l’URSS. Très quelconque pendant une demi-heure, la partie se débloque par un but de Stopyra. Puis les Français déroulent pour leur match le plus facile du tournoi.
Lors de la Coupe du monde 1986 au Mexique, l’équipe de France dispute ses trois rencontres du premier tour à León, dans un stade de 31 000 places parfois surnommé le Nou Camp.