Combien d’internationaux sont nés hors métropole ? Environ une centaine. Sur ce total, il faut enlever une vingtaine issus des dom-tom, et 36 nés en Afrique ou au Liban avant la décolonisation. Restent une quarantaine de joueurs qui ont choisi les Bleus plutôt que leur pays d’origine.
Patrick Vieira
Né le 23 juin 1976 à Dakar (Sénégal), Patrick Vieira a débuté tôt chez les Bleus (en 1997), est entré dans l’histoire comme passeur décisif lors de la finale de la coupe du monde 1998. Titulaire à partir de l’Euro 2000, il devient un pilier de l’équipe de France grâce à son abattage dans l’entrevue et sa qualité de passe. Sa blessure en finale du Mondial 2006 a été lourde de conséquences. Elle marque aussi le début de la fin de sa carrière internationale, achevée en juin 2009 contre le Nigéria. Il est l’un des six centenaires des Bleus (107 sélections, 6 buts).
Trois blessés qui ont (peut-être) changé l’histoire
Alors que Philippe Mexès s’est rompu le ligament croisé et sera forfait au moins quatre mois, retour sur trois blessés historiques : Robert Jonquet en juin 58, Patrick Battiston en juillet 82 et Patrick Vieira en juillet 2006.
Les barons de Munchhaüsen
Pendant la durée de la coupe du monde, L’Humanité ouvre ses colonnes chaque jour aux Cahiers du football. Dans cet article, j’ose un parallèle entre les stars vieillissantes de l’équipe de France et la troupe du baron de Munchhaüsen, dont le château près d’Hanovre sert de résidence aux Français.
Allô Berlin, ici Londres : que sont devenus les finalistes de 2006 ?
Il y a 52 mois, l’équipe de France venait de perdre la finale de la coupe du monde à Berlin contre l’Italie. Alors que Abidal, Diarra et Malouda ont été appelés pour jouer à Wembley, que sont devenus les vingt autres sélectionnés ?
Domenech, l’amour et les Olympiques, en 1996
Pires, Vieira, Wiltord, Makelele, Dhorasoo... Et Domenech. Les premiers s’apprêtent à vivre une belle aventure, le second les a sélectionnés et affirme qu’il les aime. Nous sommes en juin 1996, à Barcelone, quelques semaines avant les Jeux Olympiques d’Atlanta.
Le manège en chantier
Trois victoires, sept nuls, neuf buts marqués, quatre encaissés : la première saison de Domenech consacre le surplace. Essayons tout de même de faire avancer le Schmilblick.