C’est la dernière fois que l’équipe de France manque une phase finale. Pour autant, 1994 n’est pas une année blanche : Jacquet, Barthez, Thuram et Zidane arrivent et la plus longue série d’invincibilité de l’histoire commence.
Cette année-là
Vous prenez une année, vous la retrournez dans tous les sens, vous en décrivez le contexte, les protagonistes et les rebondissements. Une nouvelle année tous les deux mois, piochée dans un intervalle multiple de dix ans par rapport à l’année en cours. Et aussi le bilan complet des années récentes, depuis 2010.
1984, une année dans le siècle
C’est l’année parfaite, celle de toutes victoires et de tous les records. Collectifs avec le titre européen et un fond de jeu inégalé, individuels avec les treize buts d’un Michel Platini en état de grâce.
1974, une année dans le siècle
ABBA et Nixon, Giscard et Emmanuelle, la révolution des œillets et Massacre à la tronçonneuse, mais aussi Beckenbauer, les débuts de Giresse, la suprématie de Guillou : ça se passait comme ça en 1974.
1964, une année dans le siècle
Le Vietnam qui entre en guerre, les Stones qui déboulent, Mandela en prison, mais aussi les débuts de Nestor Combin, la mise en place du sélectionneur unique et les cagades de Pierre Bernard : 1964, nous voilà !
1954, une année dans le siècle
Dien Bien Phu, la guerre d’Algérie, Mendès France, mais aussi la coupe du monde en Suisse, une victoire de prestige en RFA touchée par la jaunisse ou encore la naissance de Didier Six : vous êtes bien en 1954.
1993, une année dans le siècle
Bon, d’accord, Kostadinov a mis le point final à une année maudite. Mais avant, il y avait eu cinq victoires, quelques matches maîtrisés, l’éclosion de Lama et Desailly et la naissance de Pogba et Varane.