Les débuts congelés de Papin, en février 1986

Publié le 29 avril 2012 - Bruno Colombari

Trois mois avant le début du Mundial mexicain, un petit nouveau fait ses débuts chez les Bleus sur la pelouse gelée du Parc contre l’Irlande du Nord : il s’appelle Jean-Pierre Papin. Pas encore au point, mais gros potentiel.

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En cet hiver 1986, Henri Michel a des problèmes de riche : son équipe de France est logiquement favorite de la prochaine coupe du monde, mais elle est vieillissante : son carré magique du milieu compte trois trentenaires, et si Rocheteau est satisfaisant devant, il n’est clairement pas une solution d’avenir. C’est pourquoi le sélectionneur décide de faire appel à l’avant-centre du Club Bruges, un certain Jean-Pierre Papin.


 

Sa première sélection contre l’Irlande du Nord est plutôt convaincante, même si aucun but n’est marqué sur une pelouse injouable et par un temps glacial (je peux en témoigner, j’y étais). La blessure de José Touré quelques jours plus tard contre l’Inter de Milan libèrera une place et JPP partira au Mexique. Ce n’est pourtant pas là-bas qu’il gagnera une place de titulaire, après un premier match calamiteux contre le Canada où il vendangera avec application une bonne demi-douzaine d’occasions franches. Il faudra attendre l’année 1989 pour le voir devenir le grand avant-centre que la France attendait depuis Just Fontaine, avec 30 buts en 54 sélections.

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