Durant presque deux décennies, Arsenal fut considéré comme le plus français des clubs étrangers. Un nombre impressionnant de Bleus ont en effet porté le maillot des Gunners, et non des moindres.
Ce que Arsenal doit à l’équipe de France

Durant presque deux décennies, Arsenal fut considéré comme le plus français des clubs étrangers. Un nombre impressionnant de Bleus ont en effet porté le maillot des Gunners, et non des moindres.
Modeste en effectif (six joueurs) et en sélections (26 de moyenne), la génération 1974 a quand même donné un champion du monde, un champion d’Europe et trois doubles vainqueurs de la Coupe des Confédérations.
Entré dans l’histoire pour son égalisation miraculeuse contre l’Italie en 2000, c’est le remplaçant le plus célèbre des Bleus. Polyvalent, efficace, Sylvain Wiltord mérite bien un portrait pour ses quarante ans.
Il y a ceux qui n’ont jamais été titulaires, les précoces, les tardifs, les buteurs et les remplacés. Et tout en haut de ce classement, il y a Olivier Giroud et les trois héros d’un soir d’été à Rotterdam : Pirès, Wiltord et Trezeguet, ce dernier désormais dépassé par Moussa Sissoko.
Parfois survient un but dans les tous derniers instants d’une rencontre de football. A la 90e ou un peu après, lorsque tout semble terminé. L’équipe de France en a inscrit de mémorables.
Petit frère du 12 juillet 1998, double inversé du 10 juillet 2016, ce soir d’été 2000 l’emporte dans le suspense et la dramaturgie. Sous le ciel orange de Rotterdam, les Bleus ont d’abord perdu cette finale avant de la gagner.