Il existe depuis 2008, et à la différence des étoile qui persistent, l’insigne de champion du monde n’est porté que par la sélection tenante du titre. Après l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et la France, c’est l’Argentine qui l’a inauguré le 18 décembre dernier à Doha.
Italie
De par sa proximité géographique, l’Italie a fait partie des premiers adversaires des Bleus, dès 1910. Mais alors que les premières confrontations étaient relativement équilibrées, de 1921 à 1978 l’équipe de France n’a plus gagné une seule fois en 19 matchs, ne grappillant que cinq nuls. Depuis 1982, la tendance s’est inversée, avec une seule victoire italienne (à l’Euro 2008). Mais si les Bleus ont remporté la première finale (2-1 à l’Euro 2000), ils ont échoué aux tirs au but à la seconde (1-1 à la Coupe du monde 2006). Les deux voisins ne se croisent plus qu’en amical depuis 2012.
2006, 2016, 2022 : quelle est la finale perdue la plus frustrante ?
Six ans après le Portugal, seize ans après l’Italie, la défaite face à l’Argentine est-elle plus dure à avaler ? Comparons les adversaires, le niveau des Bleus, le parcours des finaliste et le niveau de jeu des trois finales.
Les neuf grandes sélections européennes en demi-finale
Orpheline de l’Allemagne et de l’Italie, 36 demi-finales européennes ou mondiales à elles deux, la Coupe du monde 2022 n’accueille que deux sélections du Vieux Continent dans son dernier carré. Qu’ont fait la France, l’Espagne, le Portugal, les Pays-Bas, la Tchécoslovaquie et l’URSS à ce niveau ?
Bilan comparé des champions du monde en titre sur quatre ans
Les Bleus de Deschamps n’ont finalement pas fait mieux que ceux de Lemerre dans l’intervalle de quatre ans qui a suivi leur titre mondial. Quels champions du monde ont été les plus performants ? Lesquels ont perdu le moins souvent ?
1984, 1998, 2000, 2018 : quelle est la plus belle finale ?
Il y a trois ans, j’avais fait un test comparatif entre les finales perdues de 2006 et 2016. Cette fois, voyons voir les points communs et les différences entre les quatre finales gagnées par les Bleus.
Les Bleus à l’âme de Dino Zoff
Dino Zoff n’a jamais connu une grande réussite face à l’équipe de France. Il a souvent été confronté à un Platini inspiré, mais aussi à un Lacombe expéditif et un Zimako opportuniste. Sans parler, plus tard, d’un Wiltord tardif et d’un Trezeguet en or.