C’est l’un des nombreux éphémères de l’équipe de France, à une époque où cette dernière brassait allègrement les joueurs. Prénommé à tort Ursule, ce fils de batelier sur l’Escaut est né en Belgique avant de jouer à Lille et de subir la pire défaite de l’histoire des Bleus.
Jeux olympiques
Les premiers Bleus : Maurice Tilliette, né de parents inconnus
Le cinquième gardien de l’histoire de l’équipe de France a une histoire étonnante puisque son père l’a reconnu alors qu’il avait 14 ans, et sa mère dix ans plus tard. Il s’est reconverti dans la ferblanterie et dans la fabrication de boîtes de sardines illustrées.
Les premiers Bleus : Louis Schubart, long représentant en lin
Avec trois sélections pour autant de déroutes entre 1906 et 1908, le demi-aile lillois Louis Schubart était un joueur grand (183 centimètres) à défaut d’être un grand joueur. Bon de la tête, il ne rechignait pas à dribbler si nécessaire. Il a passé la moitié de la guerre dans un camp de prisonniers.
Les premiers Bleus : Paul-Edouard Mathaux, une histoire d’épiciers
Cinq fois international l’année de ses vingt ans, en 1908, Paul-Edouard Mathaux n’a pas laissé beaucoup de traces en équipe de France. Il fait partie de ces internationaux de circonstance, bien aidé par André Billy qui sélectionnera des joueurs nordistes plutôt que parisiens.
Les premiers Bleus : Albert Jenicot, maigre comme un clou
Cas particulier d’international français mort dans sa trentième année, pendant la guerre mais pas au combat, Albert Jenicot a connu une courte carrière en sélection avec trois sélections en 1908. Sa maigreur lui a valu le surnom de Mouchon.
Les premiers Bleus : Henri Holgard, le surhomme oublié
Dribbleur fou capable de partir du milieu de terrain pour aller marquer tout seul, le Picard Henri Holgard ne compte qu’une sélection en équipe de France, aux JO de 1908. Après la Guerre, il ouvre une librairie catholique et meurt à 42 ans.