En 2018, l’insigne des champions du monde fait son apparition sur la tunique nationale alors que le port de la première étoile remonte maintenant à plus de 23 ans. A quand remontent les autres premières du maillot de ceux qu’on appelle aujourd’hui les Bleus ?
Maillots
Ici, on parle textile, mais pas seulement : les maillots n’ont pas seulement une couleur (ou plusieurs), ils ont aussi une histoire, un numéro, un nom dans le dos, un discours marketing et un coût. Ce qu’ils n’ont pas, c’est un sponsor, mais jusqu’à quand ? Telle est la question.
Brève histoire des numéros de maillots en équipe de France
L’équipe de France a joué avec des maillots numérotés pour la première fois le 26 mai 1945 lors d’un déplacement en Angleterre. Il faut ensuite attendre presque trois ans et un match face à l’Italie pour en retrouver à nouveau sur la tenue des Bleus, mais depuis, l’équipe de France en a toujours portés.
Un 7 dans le dos : d’Aston à Wisniewski (1945-1963)
Quels sont les pionniers du numéro 7 en équipe de France ? Du WM de l’après-guerre au 4-3-3 du début des années 1960, ils sont pas moins de 30 à avoir évolué au poste de milieu offensif ou d’ailier droit. On y trouve Maryan Wisniewski, mais aussi Raymond Kopa à ses débuts et à sa fin.
Un 7 dans le dos : de Lech à Larqué (1963-1975)
Sur les 78 matchs qui vont de la fin de l’ère Kopa à celle de Kovacs, le numéro 7 circule au sein de 19 joueurs, dont quelques grands espoirs déçus du football français : Georges Lech, Charly Loubet, Bernard Blanchet ou Serge Chiesa. On trouve même Alain Giresse et Jean-Michel Larqué.
Un 7 dans le dos : de Rocheteau à Durand (1975-1989)
Pendant quinze ans, le poste d’ailier droit tourne beaucoup en équipe de France : ils sont donc 35 à porter le numéro 7 en 117 matchs. Dominique Rocheteau et Jean-Marc Ferreri sont les utilisateurs les plus fréquents.
Un 7 dans le dos : les années Deschamps (1989-2000)
Entre 1989 et 2000, Didier Deschamps joue 103 des 123 rencontres de l’équipe de France. Dont 96 avec le numéro 7 qu’il récupère dès sa première titularisation et qu’il ne lâchera quasiment jamais, sauf au profit d’Eric Cantona lors des premiers matchs de l’ère Jacquet.