L’annonce de l’arrivée surprise de Raymond Domenech sur le banc du FC Nantes, quelques jours après la signature de Laurent Blanc à Al-Rayyan donne l’occasion de revenir sur les parcours des ex-sélectionneurs.
Michel Hidalgo
Né le 22 mars 1933 à Leffrinckoucke, mort le 26 mars 2020 à Marseille il a joué jusqu’en 1966 (notamment à Reims et à Monaco). Il compte une sélection en équipe de France (1962), qu’il a dirigée en tant que sélectionneur 75 fois entre 1976 et 1984, établissant un record de longévité qui tient toujours. Adepte d’un jeu offensif qui privilégie la manière sur le résultat, il est à l’origine de la génération Platini et a été champion d’Europe en 1984, deux ans après la demi-finale splendide et malheureuse de Séville.
El Monumental, un stade dans l’histoire des Bleus
C’est à l’Estadio Monumental de Buenos Aires qu’en juin 1978, l’équipe de France de Michel Hidalgo réalisa l’un des plus beaux matchs de sa jeune histoire, à l’occasion d’une rencontre de Coupe du monde face à l’équipe du pays hôte.
Sánchez-Pizjuán, un stade dans l’histoire des Bleus
C’est au stade Ramón Sánchez-Pizjuán à Séville que l’équipe de France a disputé son match le plus fou, le plus intense, le plus renversant, le plus injuste, le plus cruel de son histoire.
Du vert au bleu : un club, une sélection, huit matchs, quatre revanches
CSKA Sofia et la Bulgarie, le Bayern (ou Hambourg) et la RFA, Ipswich et l’Angleterre : pendant six ans, entre 1976 et 1982, les matchs européens de Saint-Etienne répondent à ceux de l’équipe de France avec des adversaires communs, et des résultats finalement assez proches.
Herbin/Hidalgo, l’heure H du football français
Bons joueurs de club dans les années 60 où ils ont collectionné les titres, Robert Herbin et Michel Hidalgo se sont manqués de peu en équipe de France. Avant de devenir, dans les années 70, les artisans du décollage du football français sur les bancs de la sélection et de Saint-Etienne. Leurs carrières en parallèle.
Pierre Cazal : « Michel Hidalgo a fait disparaître les complexes »
Successeur de Boulogne et Kovacs, Michel Hidalgo est, selon Pierre Cazal, « le dernier des Mohicans » et n’a pas vraiment d’héritier. Pourtant, son parcours à la tête des Bleus est riche d’enseignements...