L’explosion d’Amoros, la folle nuit de Séville, l’arrivée de Luis Fernandez : l’année de Thriller et de E.T. n’a manqué ni de grandes frayeurs ni de belles émotions. Elle a surtout vu les Bleus changer de statut.
Cette année-là
Vous prenez une année, vous la retrournez dans tous les sens, vous en décrivez le contexte, les protagonistes et les rebondissements. Une nouvelle année tous les deux mois, piochée dans un intervalle multiple de dix ans par rapport à l’année en cours. Et aussi le bilan complet des années récentes, depuis 2010.
1972, une année dans le siècle
Des matches contre l’Afrique et le Concacaf, la création de l’INF Vichy, les adieux de Bosquier et Djorkaeff père, les débuts d’Adams et de Baratelli et l’ouverture du Parc des Princes, c’était 1972, un exil dans la rue principale.
1962, une année dans le siècle
Les débuts fracassants de Fleury Di Nallo, les adieux de Kopa, un bon nul en Angleterre et une tactique à géométrie variable : c’était 1962, avant-dernière année du siècle terminée sans victoire.
1952, une année dans le siècle
Suite de notre série rétro avec l’année qui vit débuter en Bleu Raymond Kopa et Roger Piantoni dans un groupe qui préfigure celui qui finira troisième de la coupe du monde six ans plus tard.
2001, une année dans le siècle
C’est l’année du 11 Septembre que les Bleus ont battu leurs records de distance en avion, avec des voyages au Japon, en Australie et au Chili. C’est aussi en 2001 qu’ils ont disputé le match le plus court de l’histoire contre l’Algérie. Et qu’ils ont sans doute atteint un sommet contre le Portugal.
1991, une année dans le siècle
Avec 1984, c’est la seule année de l’histoire des Bleus à ne compter que des victoires, mais il y eu très peu de matches (six). Dirigée par Michel Platini et bâtie pour le contre et le duo Papin-Cantona, l’équipe de France élimine la Tchécoslovaquie et surtout l’Espagne grâce à des victoires probantes à l’extérieur.