Attaquant parmi les plus précoces de l’Histoire des Bleus (né le 19 décembre 1987 à Lyon), international à 19 ans et 3 mois, il peine à confirmer son statut de titulaire indiscutable qu’il ne trouvera qu’après la coupe du monde 2010. Mis en confiance par Didier Deschamps, il revient en grande forme en 2014 avant d’être rattrapé par des démêlés avec la justice fin 2015 dans l’affaire dite de la sextape. Il n’a plus été sélectionné depuis. Il est l’un des dix meilleurs buteurs des Bleus (27 buts en 81 matchs).
Vingt-huit internationaux français ont remporté au moins une fois le championnat d’Espagne, de Raymond Kopa à Aurélien Tchouaméni, Eduardo Camavinga et Ferland Mendy en passant par Zidane, Henry, Benzema, Abidal et bien d’autres.
Ils sont près d’une centaine à avoir marqué, comme Warren Zaïre-Emery, dès leur première apparition en équipe de France. Ce dernier est pour l’instant le plus jeune des débutants-buteurs, alors que Juste Brouzes, Joseph Rodriguez et Paul Moreel sont les plus rapides.
Première partie d’une série sur la façon dont s’est terminée la carrière d’une trentaine d’internationaux. En commençant par ceux, et pas des moindres, qui sont partis dans l’anonymat, sans savoir qu’ils jouaient leur dernier match.
Nés à 21 ans d’écart (le 24 mai 1966 pour l’un, le 19 décembre 1987 pour l’autre), Eric Cantona et Karim Benzema n’ont évidemment jamais joué ensemble. Leurs carrières respectives se sont donc déroulées à distance, mais elles comptent de nombreux points communs, et évidemment quelques différences.
Buts en compétition, passes décisives, temps de jeu, efficacité : entre Giroud et Benzema, il y a match. En termes statistiques, l’écart se creuse à nouveau depuis le forfait du Ballon d’or 2022 à la Coupe du monde.
Dépasser Platini, devenir le dixième centenaire, gagner la Coupe du monde juste après le Ballon d’or, être le buteur français le plus âgé en phase finale, récupérer le numéro 9 : quelques uns des neuf défis que Benzema pourrait relever le mois prochain.
