Première partie d’une série sur la façon dont s’est terminée la carrière d’une trentaine d’internationaux. En commençant par ceux, et pas des moindres, qui sont partis dans l’anonymat, sans savoir qu’ils jouaient leur dernier match.
Roger Piantoni
Né le 26 décembre 1931 à Etain, Roger Piantoni est sans doute le meilleur gaucher de l’histoire du football français. Remarqué en club à Nancy, puis au Stade de Reims, ses qualités de passeur, de dribbleur et sa frappe puissante lui ouvrent les portes de l’équipe de France. Il compte 37 sélections entre 1952 et 1961, pour 18 buts marqués. Il est l’un des artisans du parcours remarquable des Bleus à la Coupe du monde 1958 où il forme avec Raymond Kopa, Jean Vincent, Just Fontaine et Maryan Wisnieski un secteur offensif sans égal depuis 1904.
24 juin 1958 : Brésil-France
C’est le premier match légendaire de l’équipe de France. Il y en aura d’autres, mais dans cette soirée d’été de Stockholm, on assiste à la fois à l’apogée de la bande à Kopa et à la naissance du plus grand footballeur de tous les temps.
Buteurs en série (2) : les métronomes
Deuxième partie de la série sur les buteurs, consacrée cette fois à ceux qui ont marqué au moins un but lors de plusieurs matchs consécutifs. Pas si simple, on va le voir... Fontaine détient le record, mais Mbappé et Benzema ont lancé la chasse.
Dans l’ombre des géants (1/4) : Piantoni et Kopa
Premier article d’une série de quatre sur des duos de très grands noms du football français. L’un est entré dans la légende, l’autre l’a accompagné, en retrait. Dans quelle mesure Roger Piantoni a-t-il poussé Raymond Kopa vers le haut ? Ou a-t-il lui-même été hissé vers les sommets ?
Génération 4 : les années Kopa (1952-1962)
C’est la première grande génération de l’équipe de France. Née huit ans après la Libération, elle est riche d’un quatuor de niveau mondial et d’une demi-douzaine de grands joueurs autour. Elle va particulièrement briller pendant cinq ans, de mars 1955 à avril 1960.
Les carrés magiques (3) : Vincent, Kopa, Fontaine, Piantoni
Le plus ancien carré magique des Bleus, c’est celui qui formait l’attaque de la coupe du monde 1958. Jamais l’équipe de France n’a eu un quatuor offensif aussi relevé que celui-là.