C’est le premier adversaire de l’histoire de l’équipe de France d’un point de vue chronologique (le 1er mai 1904 à Bruxelles) et d’un point de vue quantitatif, avec 75 oppositions jusqu’en 2021. Le bilan est encore légèrement favorable aux Diables Rouges, mais il a tendance à s’équilibrer : depuis 1974, l’équipe de France a remporté 8 matchs, pour 4 défaites et 5 nuls. Surtout, les Bleus ont toujours battu la Belgique en phase finale, aussi bien en Coupe du monde (3-1 en 1938, 4-2 en 1986 et 1-0 en 2018), qu’à l’Euro (5-0 en 1984) ou qu’on Ligue des Nations (3-2 en 2021). La victoire à l’Euro à Nantes est d’ailleurs la plus large pour l’équipe de France en phase finale, c’est aussi sans doute son match le plus maîtrisé à ce niveau-là.
Un derby complètement à l’Est, une sixième tenue différente en six matchs, la génération 1986 qui dépasse celle de 1955, Lloris qui rejoint Deschamps et Umtiti nouveau buteur en Coupe du monde : les tableaux de bord sont en finale !
On attendait un feu d’artifice offensif, on a eu un combat d’épiciers. Comme en 2006, les Bleus ont défendu avec acharnement jusqu’à dégoûter son adversaire. L’aventure continue.
10 juillet 2018, 21h
Coupe du monde, demi- finale - Saint-Petersbourg, stade Krestovski
S’il joue le 25 mars avec le Luxembourg, le prodige de 17 ans s’inscrira dans l’histoire des tout jeunes adversaires des Bleus. On y trouve Donnarumma, Vonlanthen ou Whiteside mais aussi des très grands qui ont marqué leur époque.
Même s’il n’y sont plus venus depuis 2004, Bruxelles est un peu la deuxième maison des Bleus : c’est la ville étrangère où ils ont le plus souvent joué depuis 1904.
Pour une fois, on va faire court avec une série qui tourne au ralenti mais qui continue, Benzema qui entre dans le top 50 avant son 24ème anniversaire et un retour sur les France-Belgique, le derby de la Belle époque et des Années folles.
