Ils n’ont pas le même maillot, mais ils ont la même passion : jamais l’équipe de France n’a été titrée sans un très grand gardien, que ce soit Joël Bats, Fabien Barthez ou Hugo Lloris. Mais il y en a beaucoup d’autres qui ont vécu des histoires étonnantes, souvent drôles, parfois tragiques.
Le seul joueur à pouvoir se servir des mains (mais moins qu’avant) dans son équipe a évidemment un statut à part, matérialisé par la couleur de son maillot. Mais les gardiens de but sont de drôles de personnages, qu’il est intéressant de catégoriser.
Héritier de la grande tradition des gardiens lillois, Lucas Chevalier attend son heure.
Brice Samba est devenu la doublure de Mike Maignan au poste de gardien de l’équipe de France. Il reste ambitieux même si le poste de numéro un semble difficile à atteindre.
Le gardien de l’équipe de France, Mike Maignan, évolue depuis bientôt quatre ans à l’AC Milan après avoir été champion de France avec Lille. Avant lui, six autres gardiens des Bleus ont joué dans un club étranger depuis 1998. Lesquels ?
Michel Hidalgo aura mis sept ans avant de trouver son gardien, mais avec Joël Bats, il a gagné le gros lot. Rassurant et décisif en 1984, l’Auxerrois devenu Parisien sauve l’équipe de France à Guadalajara en 1986. La suite sera bien moins brillante.
Longtemps délaissé, peu valorisé, le poste de portier des Bleus n’a été vraiment déterminant qu’à l’arrivée de Joël Bats en 1983. Depuis, sept nouveaux gardiens comptent plus de 30 sélections alors qu’ils n’étaient que deux lors des huit premières décennies.
