Ils n’ont pas le même maillot, mais ils ont la même passion : jamais l’équipe de France n’a été titrée sans un très grand gardien, que ce soit Joël Bats, Fabien Barthez ou Hugo Lloris. Mais il y en a beaucoup d’autres qui ont vécu des histoires étonnantes, souvent drôles, parfois tragiques.
Jean-Paul Bertrand-Demanes fut le gardien titulaire de l’équipe de France pendant la Coupe du monde 1978 jusqu’à ce qu’une chute contre le poteau mette fin à sa carrière internationale. Il compte 11 sélections faites de haut de de bas.
Jean-Marie Pfaff est l’un des meilleurs gardiens de l’histoire du football belge. Mais il ne garde par beaucoup de bons souvenirs de l’équipe de France qui lui a marqué neuf buts en trois matchs.
En août 2016, Bruno Martini avait accepté de répondre à mes questions dans le cadre de mon manuscrit sur l’histoire du maillot des Bleus. Elles ne figurent pas dans le livre, mais elles apportent un éclairage intéressant sur les spécificités du maillot de gardien.
Du chandail noir de Chayriguès au jaune fluo Dri-Lift de Lloris, les portiers de l’équipe de France ont vu la texture et la couleur de leur maillot évoluer au fil du temps. Même si eux ne jouent presque jamais en bleu...
Bruno Martini, ancien gardien de l’équipe de France, mais aussi d’Auxerre, de Nancy et Montpellier, a succombé à un malaise cardiaque le 20 octobre 2020. Il avait 58 ans.
C’est l’un des 22 gardiens de l’équipe de France à ne compter qu’une sélection, en 1927. Mais l’originalité de Jacques Dhur est ailleurs : de son vrai nom Jacques Le Héno, il a adopté le pseudonyme de son père, un pamphlétaire qui avait pris la défense d’Emile Zola lors de l’affaire Dreyfus.
