C’est le secteur de jeu le plus stable cette année. Pogba et Matuidi omniprésents, Kanté ou Sissoko pour faire le troisième et des poussières pour les trois autres. Mais stabilité ne veut pas dire efficacité.
Cette année-là
Vous prenez une année, vous la retrournez dans tous les sens, vous en décrivez le contexte, les protagonistes et les rebondissements. Une nouvelle année tous les deux mois, piochée dans un intervalle multiple de dix ans par rapport à l’année en cours. Et aussi le bilan complet des années récentes, depuis 2010.
2016, un bilan en bleu (3/6) : la défense
Trois gardiens et quatorze défenseurs : jamais Didier Deschamps n’aura utilisé autant de monde derrière (treize défenseurs en 2013, douze en 2014, onze en 2015). La succession d’Evra et de Sagna est engagée.
2016, un bilan en bleu (2/6) : le sélectionneur
Ça aurait pu être l’année d’un troisième titre européen après ceux de 1984 et 2000. Didier Deschamps a bien failli y arriver, à un poteau près dans le temps additionnel le 10 juillet. Le reste était quand même bien.
2016, un bilan en bleu (1/6) : les matches
Première partie de la rétro de l’année, en commençant par ce que nous ont appris les dix-sept matches, notamment celui qu’il ne fallait pas perdre et qui a été perdu. C’est l’histoire du verre à moitié plein.
1986, une année dans le siècle
Du soleil de Guadalajara à la nuit noire de Leipzig, de Michel Platini à Philippe Jeannol, des adieux de Giresse aux débuts de Papin, c’était 1986, l’année de Tchernobyl et de la mort de Coluche.
1976, une année dans le siècle
Michel Hidalgo fait ses débuts et lance Six, Bossis et Platini contre les futurs champions d’Europe. Chirac démissionne de Matignon, Mao meurt, la terre tremble en Chine, Taxi Driver est sur les écrans et U2 se forme. Qui dit mieux ?