Porteur d’un patronyme de fou du roi et affublé d’un prénom difficile à porter qu’il a lui-même changé, Marcel Triboulet a fait huit jours de salle de police pour avoir joué en sélection lors d’une permission, en 1912.
1912
Les premiers Bleus : Alfred Gindrat, le fils du cocher suisse
Né Suisse par son père et reconnu par sa mère à 26 ans, Alfred Gindrat a connu une carrière tardive et modeste en sélection nationale et formait avec Lucien Gamblin un duo redouté en défense.
Les premiers Bleus : Gaston Barreau, un foulard autour du cou
Avant d’être le sélectionneur indéboulonnable de l’équipe de France pendant 38 ans, Gaston Barreau a été international sur le tard entre 1911 et 1914, où il format avec Jean Ducret un duo technique au cœur du jeu.
Les premiers Bleus : Jean Ducret, une classe au-dessus
Ajusteur de formation, ce petit gabarit au jeu de tête extraordinaire, très précis dans ses passes, a été 12 fois capitaine des Bleus avant-guerre, en 20 sélections, un record à l’époque. Il a même eu une marque de chaussures à son nom.
Les premiers Bleus : Etienne Jourde et Henri Viallemonteil
Tous deux vainqueurs de l’Italie en mars 1912 à Turin, Etienne Jourde et Henri Viallemonteil ont d’autres points communs : le club, le métier (photograveur), diminués par des blessures et morts prématurément.
Les premiers Bleus : Auguste, Charles et Georges, trois Bilot pour le prix d’un
Les fratries en Bleu n’ont pas été rares, surtout pendant la période amateur : aujourd’hui, le cas des Hernandez est devenu exceptionnel. Mais, à la création de l’équipe de France officielle, en 1904, il y a eu trois Bilot. Deux sont devenus internationaux, le troisième a intégré plus tard le comité de sélection.