C’est l’un des Bleus morts en 1914-1918 à 23 ans seulement. Il n’a porté le maillot de l’équipe de France qu’une fois, en janvier 1912, sur la foi d’un quadruplé en club alors que les sélectionneurs ne l’avaient jamais vu jouer.
1912
Les premiers Bleus : Marcel Triboulet, l’empereur dénoncé
Porteur d’un patronyme de fou du roi et affublé d’un prénom difficile à porter qu’il a lui-même changé, Marcel Triboulet a fait huit jours de salle de police pour avoir joué en sélection lors d’une permission, en 1912.
Les premiers Bleus : Alfred Gindrat, le fils du cocher suisse
Né Suisse par son père et reconnu par sa mère à 26 ans, Alfred Gindrat a connu une carrière tardive et modeste en sélection nationale et formait avec Lucien Gamblin un duo redouté en défense.
Les premiers Bleus : Gaston Barreau, un foulard autour du cou
Avant d’être le sélectionneur indéboulonnable de l’équipe de France pendant 38 ans, Gaston Barreau a été international sur le tard entre 1911 et 1914, où il format avec Jean Ducret un duo technique au cœur du jeu.
Les premiers Bleus : Jean Ducret, une classe au-dessus
Ajusteur de formation, ce petit gabarit au jeu de tête extraordinaire, très précis dans ses passes, a été 12 fois capitaine des Bleus avant-guerre, en 20 sélections, un record à l’époque. Il a même eu une marque de chaussures à son nom.
Les premiers Bleus : Etienne Jourde et Henri Viallemonteil
Tous deux vainqueurs de l’Italie en mars 1912 à Turin, Etienne Jourde et Henri Viallemonteil ont d’autres points communs : le club, le métier (photograveur), diminués par des blessures et morts prématurément.