Si vous aimez les maillots vintage autant que les articles de Chroniques bleues, voici comment joindre l’utile à l’agréable. Tristan Boidron, le créateur de Back to the football, vous en parle ici.
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Ici, on parle textile, mais pas seulement : les maillots n’ont pas seulement une couleur (ou plusieurs), ils ont aussi une histoire, un numéro, un nom dans le dos, un discours marketing et un coût. Ce qu’ils n’ont pas, c’est un sponsor, mais jusqu’à quand ? Telle est la question.
Si vous aimez les maillots vintage autant que les articles de Chroniques bleues, voici comment joindre l’utile à l’agréable. Tristan Boidron, le créateur de Back to the football, vous en parle ici.
Face à Gibraltar, le maillot bleu 2022 sera porté pour la treizième et dernière fois. C’est le 22e depuis le début 1984. Retour sur quarante ans d’adieux, avec quelques moments mémorables.
C’est le dernier maillot à avoir été porté pendant trois ans, entre mars 1986 juste après les débuts de Papin et avril 1989, pour la première sélection de Deschamps. Il aurait pu devenir celui de la première étoile, mais il accompagnera la chute de l’après-Platini.
Jamais utilisé à domicile, celui-là, calque inversé du maillot bleu 1980, aura voyagé exclusivement en Europe et n’aura pas porté chance aux Bleus, qui n’auront battu que le Koweït en huit matchs.
C’est un maillot qui a duré plus de trois ans, avec une version manches courtes alternative pour la Coupe du monde 1982. Il aura connu des défaites cuisantes à domicile (Brésil 1981, Pologne 1982) mais aussi des victoires importantes (Belgique et Pays-Bas 1981). Et bien sûr, le RFA-France de Séville.
Celui-là a très peu servi, trois fois seulement en un peu moins d’un an : au Luxembourg et en Yougoslavie, mais surtout à Nantes pour un somptueux France-Belgique lors de l’Euro 1984, qui reste aujourd’hui comme sans doute le match le plus accompli des Bleus.