Sabine Callegari : « Les Bleus et Benzema, ce sont deux trajectoires qui se croisent »

Publié le 29 mai 2021 - Bruno Colombari

La psychanalyste qui s’est mise « Dans la tête de Zidane » (Nouveau Monde éditions) il y a quelques mois commente les deux événements qui se sont succédé : le retour de Karim Benzema en sélection et le départ de Zinédine Zidane du Real Madrid.

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Lire l’article sur le livre de Sabine Callegari, Dans la tête de Zidane
L’actualité provoque parfois de curieux télescopages. En moins de dix jours, on a donc appris le retour de Benzema en équipe de France, et le départ de Zidane du Real Madrid. Et ce, alors que beaucoup pensaient que le destin international du premier était désormais lié à la nomination du second au poste de sélectionneur. Ces deux événements vous ont-ils surpris ? Pourquoi ?

Le départ de Zidane du Real, non. S’est rejoué à l’hiver le scénario de ce qu’il avait subi à la saison 2017-2018 : il a eu un hiver très difficile, le Real était en difficulté en Liga, le beau jeu n’y était pas, il y avait énormément de blessures. La presse s’est déchaînée à nouveau contre Zidane, c’était le même scénario il y a trois ans avec le même type de crise, chaque match était annoncé comme le dernier, il était sur un siège éjectable. J’étais choquée de voir qu’il ne recevait aucun soutien. Il y avait des nouvelles annonçant son successeur, que Florentino Perez prenait des contacts, la direction du club le critiquait.

Dès l’hiver je me suis dit que, connaissant Zidane, il n’allait pas le supporter une deuxième fois. Pour qu’il revienne en 2019, Florentino Perez s’est forcément engagé à lui donner des moyens qu’il n’avait pas précédemment, la main sur le recrutement, une forme de soutien aussi car Zidane est quelqu’un d’affectif, ce n’est pas qu’une question de moyens. Pour toutes sortes de raisons, Perez n’a pas tenu la plupart de ses engagements, et Zidane, voyant le scénario se répéter à l’hiver, a probablement déjà décidé de partir.

Zidane, c’est quelqu’un qui a un parcours atypique : il peut se permettre de faire les choses par passion et il l’a toujours fait. S’il peut entraîner dans le plaisir, dans un contexte optimal où il peut déployer son amour du football, faire progresser ses joueurs et gagner, il reste. Sinon, il n’y a rien qui puisse alimenter sa flamme. Si c’est pour endurer en permanence les critiques à titre personnel, ne pas être soutenu et rencontrer toutes sortes de difficultés sur lesquelles il n’a pas la main, forcément il s’épuise. Dès l’hiver, il me paraissait presque sûr qu’il allait partir. S’il gagnait, il partirait sur un geste de panache comme en mai 2018, et s’il ne gagnait pas, il allait partir dans l’honneur. Il a dit il y a deux mois « si je dois partir, je vais rendre les choses faciles pour le club », il n’allait pas faire son Mourinho.

« Deschamps avait autant besoin de Benzema que ce dernier voulait revenir en équipe de France »

Benzema, c’est différent. C’est une certaine surprise. Je pense, et je ne suis pas la seule, que rien n’était joué. Etant donné la durée de son éviction, il y avait une position ferme de Deschamps. Si Benzema n’avait aussi faramineusement progressé, Deschamps n’aurait pas été autant en difficulté. En 2018, il avait laissé entendre qu’il avait gagné sans Benzema et qu’ll était champion du monde.

Mais depuis, on ne peut pas dire que l’équipe de France ait produit un jeu flamboyant. Il y a eu autour de Deschamps une sorte de questionnement. C’est une forme de surprise quand même car il n’avait donné aucun signe, mais il y a une logique : il avait autant besoin de Benzema que ce dernier souhaitait revenir en équipe de France. Deschamps l’a dit en conférence de presse : « on en avait besoin tous les deux. »

Le départ de Zidane est le deuxième en trois ans, ce qui est tout de même rare dans la même fonction et le même club. En mai 2018, Zidane avait quitté le Real sur un troisième titre de champion d’Europe consécutif, alors que cette année est blanche au niveau palmarès. Pourquoi était-il revenu en 2019 ?

Il est revenu pour une raison comparable à celle qui l’a fait revenir en équipe de France à l’été 2005. Zidane vibre football, il respire football. Il peut être épuisé et se reposer quelques mois, mais il l’avait dit à l’époque, l’intensité, l’adrénaline, le goût de la victoire, font que, je ne vais pas aller jusqu’à dire qu’il s’ennuie sans ça, mais forcément ça lui manque. Son objectif, à 48 ans, ce n’est pas de se reposer, c’est de s’adonner à sa passion. Cette intensité lui manquait, et quand il revenu en 2019, il l’a dit d’ailleurs, c’était un choix de coeur.

Il y a une relation forte entre lui et Perez, même si maintenant il y a certainement des ombres au tableau, mais le président avait besoin de lui. Et Zidane a déclaré « mon coeur me dit de me dire » avec ce côté redondant, ce n’est pas qu’il parle mal français mais il y a un dialogue entre lui et son coeur, il sonde son coeur pour savoir ce qu’il a envie de faire. Florentino Perez a fait vibrer une corde affective en lui disant qu’il avait besoin de lui, donc il est revenu, il avait envie.

N’est-il pas absurde de considérer une saison sans titre, mais avec une deuxième place en Liga et une demi-finale de Ligue des Champions, comme un échec ?

Zidane le dit souvent dans ses discours, c’est une particularité du Real Madrid. C’est le club du roi, on peut le prendre en termes métaphoriques, c’est un club où la pression à la victoire est particulièrement forte. Il se situe dans un élitisme absolu, c’est le club des Galactiques. Il n’y a pas que le championnat et la Ligue des Champions, il y a aussi la Coupe du Roi, la Supercoupe d’Espagne… Ce type de trophées qu’on qualifie de prestige, et quand on est au Real et qu’on en gagne aucun, ça ne va pas : la saison blanche n’est pas dans l’ADN du club.

« Zidane a porté ses joueurs, il est au milieu d’eux »

Maintenant, vous avez raison : quand on voit l’adversité dans laquelle s’est trouvée Zidane, il a eu une quantité de blessures ahurissante, à se demander d’ailleurs s’il n’y a pas un problème du côté de la préparation physique. Le contexte Covid est spécial pour la condition physique, mais c’est partout pareil. Avec le fait qu’il n’y ait pas eu de mercato possible à un moment où le cycle de vie du Real aurait requis du sang neuf, Zidane a mené le Real aussi loin qu’il pouvait l’emmener. Mais le beau jeu n’y était pas. Je suis fan de Liverpool, de cette vivacité, la vitesse de balle. La manière de jouer au football est en train de changer alors que le jeu du Real n’éblouit plus.


Comment interpréter les nombreux et touchants témoignages d’affection, d’ailleurs assez semblables sur le contenu, que lui ont adressé ses joueurs vendredi ?

Quand vraiment l’équipe fait corps autour de Zidane, il partage une même énergie, un même désir et un même langage. Zidane a porté ses joueurs, il est au milieu d’eux, c’est assez étonnant quand on voit les images de l’entraînement du Real, il leur fait des passes, il est dans le jeu. Il a cette manière très loyale de les mener. On n’entend jamais chez lui une critique des joueurs en dehors du vestiaire, il les soutient quoi qu’il se passe, même quand ils ont des passages à vide comme Courtois ou Benzema à un moment.

« Et forcément, quand Zidane s’en va, c’est une vraie séparation »

Zidane est quelqu’un dont l’aura porte une énergie gigantesque, les joueurs y baignent, ils sont portés par ça. Il y a dans le discours de Zidane une cohérence, une limpidité, ce n’est pas quelqu’un qui est dans la stratégie, dans le calcul. Et forcément, quand il s’en va, c’est une vraie séparation. Entre les joueurs et Zidane et pour les joueurs entre eux. C’est lui qui les fédère en tant que leader charismatique, et quand il part, il y a séparation à tous les niveaux.

Il a annoncé à ses joueurs qu’il entraînerait un autre club, ce qui semblait le diriger un temps vers la Juventus Turin.

Je n’ai jamais pensé qu’il irait à la Juve, vraiment. Il y avait beaucoup de facteurs contre la Juve : Véronique Zidane a toujours dit qu’elle n’aimait pas vivre à Turin, ça compte. Il y a quand même autour de la Juve l’origine du coup de tête de 2006, il y a cette rumeur de liaison de sa femme avec Inzaghi, ils quittent Turin en même temps, il n’a pas été soutenu par Agnelli. J’ai eu l’occasion de parler avec quelqu’un de la Gazzetta dello Sport à propos de mon livre. Je lui ai demandé ce que représentait Zidane en Italie. Evidemment qu’il est dans l’histoire des grands joueurs, mais il n’a pas l’aura et l’adoration dont il bénéficie en France et en Espagne, voire en Amérique latine. Ça fait beaucoup quand même, assez pour se dire que c’était pas certain qu’il retourne à la Juve. Zidane a envie de progresser tout le temps, il a peut-être envie de démontrer qu’il peut être au niveau d’autres entraîneurs comme Guardiola qui est sorti de son environnement habituel.

« Le PSG aurait plus qu’intérêt à avoir Zidane »

Je trouverais extraordinaire que Zidane aille au PSG. Il est Français, son aura absolue, sa capacité à gérer des stars, l’adoration de Mbappé alors que le club essaie de le prolonger, et le fait que ce club n’arrive pas à faire corps, que c’est une équipe atomisée à plusieurs vitesses sans culture commune, tout ça, Zidane le gèrerait admirablement. Le PSG aurait plus qu’intérêt à avoir Zidane, ce serait extraordinaire pour le club. Il a dit qu’il était Marseillais, qu’il y aurait une sorte de conflit de loyauté, mais je me demande si c’est rédhibitoire. Ce n’est pas comme si l’OM s’était précipité pour l’avoir au moment où il était joueur ! Tapie était sur les rangs et l’a laissé partir à Bordeaux. S’il n’a jamais joué dans sa ville natale, c’est parce qu’on en n’a pas voulu. Il n’y a pas un conflit de loyauté comme s’il allait au Barça. Pour les Français, je trouverais ça extraordinaire qu’il soit au PSG.

Sur le retour de Benzema, Didier Deschamps a expliqué qu’ils se sont rencontrés il y a plusieurs semaines. On ne saura probablement jamais ce qu’ils se sont dit. Ce principe de confidentialité, voire de secret, extrêmement rare dans un monde ultra-médiatisé, est-il nécessaire à la réconciliation ?

Il est possible qu’on ne sache pas tout de ce qui a opposé Deschamps et Benzema. Il y a des choses qu’on sait, l’affaire de la sextape on la connaît. Mais après tout il y a la présomption d’innocence qui existe. Il y a aussi la déclaration malheureuse de Benzema, qui n’a pas dit que Deschamps était raciste mais « qu’il avait cédé à une partie raciste de la France ». Puis les conséquences de ses déclarations, pas futées il faut bien le dire, ont eu pour effet des injures personnelles, des tags sur sa maison. Mais il a pu aussi se passer des choses qu’on ignore qui ont aggravé la situation. Pour qu’il ait fallu cinq ans, peut-être que d’autres choses se sont dites, que le ton est monté.

« Deschamps ne veut pas mettre Benzema en position d’exception »

Si des choses ne sont pas sorties publiquement à l’époque, c’est normal qu’elles ne sortent pas publiquement aujourd’hui. Mais Deschamps fait une ouverture, puisqu’il a déclaré « pour moi, la conversation est confidentielle, quant à Benzema, il fera ce qu’il veut. » On peut comprendre ça comme le fait que Benzema peut dire ce qui s’est passé, surtout s’il raconte la partie valorisante de la chose.

C’est assez caractéristique de la façon de faire de Deschamps, qui aime avoir le contrôle. Imaginez que la rencontre avec Benzema ait fuité : tous les médias et la blogosphère s’en seraient chargés, il y aurait eu un brouhaha, la pression de l’opinion publique. Alors que je pense que Deschamps voulait bien signifier que jusqu’à la dernière minute, il resterait souverain sur la sélection.

C’est un cérébral, il a une volonté incroyable, il a mental de commando. Il tient à laisser entendre qu’il ne laisse personne ni l’intimider ni l’influencer. En organisant la confidentialité, il a eu la maîtrise jusqu’à la dernière minute. Il ne veut pas mettre Benzema en position d’exception. Il ne veut pas en faire le retour du fils prodigue ni lui donner une place de star particulière. De même qu’il n’annonce pas les autres joueurs à l’avance, il ne l’annonce pas lui non plus. C’était une manière de le mettre au même niveau que les autres.

Qu’est-ce que ce retour dit de Deschamps ? Et de Benzema ?

Deschamps est capable de faire d’excellentes analyses de situation, il sait qu’il a besoin de Benzema maintenant. Si jamais il fait un mauvais Euro en n’ayant pas sélectionné Benzema qui est pour moi un des meilleurs joueurs du monde, il sait très bien que ça peut avoir un effet boomerang terrible. On va lui reprocher d’avoir laissé des critères affectifs prendre le pas sur le bien de l’équipe de France. C’est quelqu’un qui sincèrement veut gagner et qui met tout de son côté. Il ne peut pas ignorer le talent de Benzema : ça dit que Deschamps fait bien son métier de sélectionneur, et qu’il veut conduire l’équipe à la victoire.

« Dans ses déclarations, Benzema ne fait aucun faux pas »

Du côté de Benzema, je le trouve assez touchant car c’est quelqu’un qui a fait des faux pas par immaturité probablement, son entourage n’était pas propice à le faire évoluer, il a fait des déclarations assez imprudentes à l’emporte pièce. Aujourd’hui il a su évoluer partout. Il a un football accompli, intelligent, altruiste, complet, beau, il travaille son corps comme le fait un athlète de haut niveau, il a sûrement appris de Cristiano Ronaldo.

Il a mûri comme homme, sa vie privée s’est construite. Dans ses déclarations il ne fait aucun faux pas, le ton est juste. Que quelqu’un le conseille ou pas, de toute façon c’est à mettre à son crédit. Il a évolué à tous les niveaux, il a persévéré, il s’est entraîné dur, il a montré qu’il était incontournable. Il a été prometteur très jeune, et d’autres qui semblaient tout aussi prometteurs se sont brûlés, et lui a continué à progresser. Il n’a fait que deux clubs, avec une vraie fidélité pour construire son parcours.

Pourquoi selon-vous a-t-il été nécessaire d’attendre si longtemps avant que cette rencontre ait lieu ?

Je ne suis pas sûre qu’il y ait eu de rencontres pendant ces cinq ans. Mais je pense que la situation était sérieusement envenimée. Deschamps avait laissé comprendre, même s’il ne l’avait pas dit comme ça, « moi vivant, il n’y aura pas Benzema en équipe de France ». En 2016, Deschamps était sur une trajectoire ascensionnelle, il avait pris l’équipe de France assez bas et l’a amenée en finale de l’Euro, puis il a gagné la Coupe du monde. Il pouvait d’évidence se passer de Benzema.

S’il avait pu continuer à s’en passer, si les Bleus étaient restés au sommet depuis 2018 avec un jeu brillant, sans critiques, il s’en serait passé. Mais l’équipe de France est dans un moment un peu délicat depuis quelques mois. Benzema, c’est le contraire : il est devenu de plus en plus incontournable. C’est le croisement de deux trajectoires, c’est l’équipe de France qui s’affaisse un peu et Benzema qui n’arrête pas de monter.

« Deschamps ne laisse pas le côté affectif driver ses décisions »

Didier Deschamps n’est pas un sentimental, d’ailleurs quand je l’ai rencontré il me l’a dit. Il n’a pas hésité à attaquer frontalement Zidane quand ils jouaient ensemble : en 1998 après le carton rouge contre un Saoudien, il a dit publiquement que c’est impardonnable. Il instaure une forme de rapport de forces. C’est l’impression que j’avais eue en le rencontrant, c’était quelque mois après la Coupe du monde 2018 et un journaliste dans la salle lui avait demandé de la différence de style entre lui et Zidane. Il s’est braqué, ou du moins il a tout de suite pris le dessus sur la question comme s’il y avait un rapport de forces latent.

Après j’ai eu un moment de tête à tête avec lui, je lui ai demandé s’il avait pu intégrer les émotions relatives à la victoire : il a dit que lui ce n’était pas son sujet. Il était déjà mentalement dans le temps d’après, à l’Euro et au-delà. Mais les personnes qui le côtoient dans le privé ne parlent pas de quelqu’un qui n’a pas d’émotions. Simplement il ne laisse pas le côté affectif driver ses décisions, il veut être le maître.

C’est ce qui le différencie d’ailleurs de Zidane, puisque vous disiez tout à l’heure que Zidane met l’affectif au-dessus de tout, ce que vous expliquez dans votre livre quand il parle d’absolu…

C’est vrai. Entre Zidane et Deschamps, il n’y a pas du tout la même aura. A la décharge de Deschamps, ce n’était pas un buteur, un meneur de jeu, et ce n’est pas lui faire offense que de dire qu’il y a chez Zidane une aura exceptionnelle. Lui n’a pas besoin du moindre rapport de force, c’est d’ailleurs le propre de l’aura. Leur physique ne dit pas la même chose. D’un côté on a un danseur, un artiste, et d’un autre côté on a un très bon footballeur qui est sur un tout autre modèle. Deschamps lui-même ne se mesure pas à Zidane.

La question qui se pose, c’est de savoir si la réintégration de Benzema va bien se passer, même si les déclarations d’intention sont très favorables. Quand Zidane, encore lui, était revenu à l’été 2005, il n’était parti que depuis un an, et les Bleus n’avaient pas été champions du monde sans lui.

On n’est jamais à l’abri de rien en matière humaine. C’est son côté imprévisible. Mais Benzema va tout faire pour que ça se passe bien. Autant si Deschamps ne l’intégrait pas, le boomerang aurait été pour le sélectionneur, si jamais il y a un problème d’intégration et le moindre soupçon d’arrogance ou d’insoumission, le boomerang serait pour Benzema. C’est quand même quelqu’un de clivant dans l’opinion publique, on voit bien que tout le monde n’était pas pour son retour pour toutes sortes de raisons. Benzema sait parfaitement que s’il y avait le moindre clash, toute une partie de l’opinion publique lui donnerait le mauvais rôle avec grande joie. Il va tout faire pour que ça se passe bien.

Est-ce que stratégiquement de la part de Deschamps ce n’est pas très bien joué parce qu’il inverse la pression qu’il avait sur lui ? Elle est sur Benzema maintenant qui n’a plus droit à l’erreur.

C’est certain. En terme de jeu, il doit être à la hauteur de ce qu’il fait au Real et ce pourquoi ses soutiens voulaient qu’il reviennent en disant qu’il est un des meilleurs attaquants au monde. Et effectivement, en terme d’état d’esprit, il a sur lui la pression de devoir être irréprochable. Benzema est quelqu’un qui a le sens de l’honneur. Il est de culture kabyle, comme Zidane : l’honneur d’un homme, ça veut dire quelque chose. Il va tout donner, en terme d’état d’esprit comme de football. Je pense que c’est quelqu’un de généreux.

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