En Italie, c’est l’Internazionale. Mais en France, on a coutume de l’appeler l’Inter Milan. A son origine, le club lombard, fondé en 1908, avait choisi ce nom avec la ferme volonté d’axer son recrutement à l’international. Une option qui lui a valu quelques déboires dans son histoire, notamment un changement de nom imposé par le régime fasciste dans les années 1940. Le club lombard a toutefois souvent recruté à l’étranger, notamment en France, avec un goût certain pour braver les usages et les règlements.
Antoine Bonifaci, interdit de jouer
Le premier transfert d’un international français à l’Inter a moins eu d’effet sur les terrains qu’en coulisses. Le prometteur Antoine Bonifaci rejoint le club lombard à vingt-deux ans après cinq saisons à l’OGC Nice, où il a remporté deux titres de champion de France (1951 et 1952) et obtenu douze sélections chez les Tricolores. La FFF s’oppose en effet à ce transfert, et parvient à obtenir la suspension d’un an de son jeune attaquant. C’est donc sans lui que le club italien conserve son scudetto en 1954. L’année suivante, le Français joue vingt-cinq rencontres de Serie A sans inscrire le moindre but. Il poursuivra sa carrière italienne à Bologne, Torino et Vicence, avant de revenir dans l’haxagone au Stade Français en 1961. A l’époque, rejoindre un club à l’étranger signifiait également faire une croix sur l’équipe de France. Son compteur sélection est donc resté à douze unités.
Michel Platini, interiste virtuel
En janvier 1978, deux dirigeants de l’Inter, dont l’ancien joueur Sandro Mazzola, se rendent à Nancy pour y rencontrer Michel Platini. Les émissaires italiens savent que le contrat du jeune milieu de terrain de vingt-trois ans avec son club arrive à échéance en juin 1979. Il se trouve qu’en Italie, l’interdiction de recruter des joueurs étrangers, instaurée en 1966, est sur le point d’être abrogée. Séduit par le projet de l’Inter, Platini signe un engagement d’une durée de trois ans à partir de la saison 1979-1980. Il se rend ensuite à Milan pour rencontrer le président Fraizzoli et passer la visite médicale. Malheureusement, contrairement aux prévisions, la fédération italienne repousse l’autorisation de recruter des joueurs étrangers de deux ans, jusqu’à l’été 1981. Quand les frontières du Calcio s’ouvriront enfin, Platini sera sous contrat avec l’AS Saint-Etienne. Le document qu’il a signé avec l’Inter n’aura aucune valeur. Le club italien engagera l’Autrichien Herbert Prohaska. En 1982, Michel Platini rejoindra la Juventus.
Youri Djorkaeff, interstellaire
C’est au lendemain de l’Euro 1996, c’est-à-dire l’an 1 de l’ère Bosman, que Youri Djorkaeff rejoint l’Internazionale. A vingt-huit ans, alors qu’il compte déjà vingt-deux sélections, le milieu offensif français s’impose dans l’équipe dirigée par Roy Hodgson composée de nombreuses étoiles. Durant ses trois saisons en noir et bleu, le Snake inscrit de nombreux buts mais ne remporte pas le scudetto. Il dispute toutefois deux finales de la Coupe UEFA, la première perdue en 1997 contre Schalke 04 et la seconde remportée l’année suivante contre le Lazio au Parc des Princes. Il reste le seul Bleu à avoir remporté un titre européen avec le club lombard. Depuis 1982, l’Inter a la particularité, avec le Bayern de Munich, de toujours compter au moins un joueur en finale de Coupe du monde. Youri sera le représentant de 1998 au même titre que le Brésilien Ronaldo.
Jocelyn Angloma, l’intermède
Jocelyn Angloma rejoint l’Inter en 1996 alors que le Torino, où il évoluait depuis deux saisons, est relégué en Serie B. Le latéral droit y retrouve Youri Djorkaeff avec qui il vient de disputer l’Euro 1996 avec l’équipe de France. A trente-et-un ans, l’ancien Marseillais a décidé de mettre un terme à sa carrière en Bleu (37 sélections entre 1990 et 1996). Il ne reste qu’une saison au club lombard, alors qu’il a disputé une trentaine de rencontres, et rejoint Valence en 1997.
Ousmane Dabo et Mikaël Silvestre, l’interprétation (du règlement)
Les transferts d’Ousmane Dabo et de Mickaël Silvestre à l’Inter avaient défrayé la chronique en 1998. A l’issue de leur formation au Stade Rennais, les deux espoirs de dix-neuf ans auraient dû signer leur premier contrat pro avec le club breton, comme les y obligeaient les règlements de la FFF. Mais les dirigeants bretons ignoraient que cette obligation avait volé en éclat avec l’arrêt Bosman. Ils déposèrent un recours auprès de la FIFA, laquelle confirma la régularité des transferts mais accorda le principe d’une indemnité de formation versée par le club recruteur. Une jurisprudence qui devrait porter le nom des deux joueurs français.
Curieusement, le club lombard utilise peu ses deux recrues. Le milieu de terrain Dabo est prêté au bout de six mois à Vicence, puis il est transféré à Parme, qui le prêtera également à son tour. Ce n’est qu’à la Lazio que sa carrière se stabilisera et qu’il connaîtra l’équipe de France, en trois occasions, avec Jacques Santini en 2003. Quant au défenseur Silvestre, sa carrière prendra un meilleur tour quand il sera cédé, en juillet 1999 à Manchester United. Il sera sélectionné à quarante reprises entre 2001 et 2006.
Sébastien Frey, l’interrogation
Sébastien Frey est de trois ans plus jeune que Dabo et Silvestre, mais il a déjà signé à dix-sept ans son premier contrat pro avec l’AS Cannes. Son départ à l’Inter, après seulement une saison d’activité dans le championnat de France, émeut toutefois le football français qui voit ses talents partir de plus en plus jeunes, effet inattendu de l’arrêt Bosman. En mars 1999, le jeune Français devient à dix-neuf ans le plus jeune gardien de l’histoire de l’Inter lorsqu’il pallie l’indisponibilité du gardien titulaire Gianluca Pagliuca. Il est toutefois prêté la saison suivante au Hellas Vérone pour gagner du temps de jeu. En 2000, il revient à l’Inter comme gardien titulaire, mais il n’y reste qu’une saison, étant poussé à la sortie par l’arrivée de Francesco Toldo. C’est à Parme que la carrière du gardien français se poursuivra. Et c’est durant ses années à la Fiorentina, en 2007 et 2008, qu’il connaîtra ses deux sélections.
Zoumana Camara, l’interstice
Après avoir fait ses débuts à l’AS Saint-Etienne, en deuxième division, où il a signé son premier contrat pro, Zoumana Camara rejoint l’Inter à l’âge de dix-neuf ans, en même temps que Dabo, Silvestre et Frey. Un passage de courte durée puisqu’il ne dispute que deux rencontres avant d’être prêté à Empoli, puis la saison suivante à Bastia. En 2000, le défenseur central français est cédé à l’Olympique de Marseille grâce auquel il deviendra brièvement international (une sélection lors de la Coupe des confédération en juin 2001).
Laurent Blanc, l’interprésident
Après avoir relancé sa carrière à l’Olympique Marseille durant deux saisons (1997-1999), Laurent Blanc tente une nouvelle aventure à l’étranger, après deux expériences fort mitigées à Naples (1991-1992) et à Barcelone (1996-1997). A trente-quatre ans, le Président rejoint l’Inter dans l’espoir de disputer enfin la Ligue des Champions. Mais après avoir obtenu la quatrième place de la Serie A, l’équipe de Marcelo Lippi se fait sortir dès la phase préliminaire par les Suédois d’Helsingborgs. L’entraîneur est limogé dès octobre, remplacé par Marco Tardelli et l’équipe termine à la cinquième place, loin de la Ligue des Champions. Le libéro français aux quatre-vingt-dix-sept sélections décide alors d’aller voir ailleurs.
Sabri Lamouchi, l’interlude
Après trois bonnes saisons à Parme, Sabri Lamouchi rejoint l’Inter en 2003 à trente-deux ans, alors qu’il n’est plus appelé chez les Bleus depuis quatre ans (douze sélections entre 1996 et 2001). Le milieu de terrain français ne parvient pas à s’imposer chez les nerazzuris. Il sera prêté la saison suivante au Genoa avant de revenir dans le championnat de France en 2005.
Jérémie Bréchet, l’interrompu
Formé à l’Olympique lyonnais avec lequel il remporte deux titres de champion de France, Jérémie Bréchet (trois sélections en bleu entre 2001 et 2002) rejoint l’Inter en 2003 à l’âge de vingt-cinq ans. Une saison compliquée où l’entraîneur Héctor Cúper doit céder sa place à Giacinto Facchetti dès le mois d’octobre. Le latéral gauche français est quant à lui en proie à des blessures qui atténuent son temps de jeu. Il rejoint la Real Sociedad dès la fin de saison.
Patrick Vieira, l’intercalé
Après neuf belles saisons à Arsenal, Patrick Vieira avait rejoint la Juventus en 2005 à l’âge de vingt-neuf ans et quelque soixante-dix-neuf sélections chez les Bleus. Mais le scandale du Calciopoli et la relégation du club turinois contraint le capitaine des Bleus à changer de club. Il rejoint donc l’Inter après la Coupe du monde 2006. C’est la période où ses pépins physiques se font de plus en plus nombreux, ce qui l’empêche de réellement s’imposer malgré trois saisons au club. Il conserve malgré tout la confiance du sélectionneur Raymond Domenech et dépasse le cap des cent sélections, mais il ne joue pas l’Euro 2008. A Milan, en dépit de nombreuses indisponibilités, il garnit son palmarès de trois scudetti (2007, 2008 et 2009). En janvier 2010, il rejoint Manchester City, dans l’optique de disputer la Coupe du monde 2010. En vain.
Olivier Dacourt, l’intervenant
Olivier Dacourt rejoint l’Inter en 2006 en même temps que Patrick Vieira. L’ancien Strasbourgeois provient de l’AS Roma où il a joué trois saisons et demi. Il a alors trente-deux ans, compte vingt-et-une sélections, mais le sélectionneur ne compte plus sur lui. Il réalise deux bonnes saisons avec le club lombard, en remportant le championnat en 2007 et 2008 sous les ordres de Roberto Mancini. Ça se complique en 2008/2009 avec l’arrivée de José Mourinho, les deux hommes ne s’appréciant guère. Le Français ne joue qu’un seul match avec l’entraîneur portugais et obtient un prêt à Fulham dès l’hiver.
Yann M’Vila, l’intermittent
Alors que l’Inter ne compte plus un seul joueur français dans ses rangs depuis 2010, Yann M’Vila débarque au cœur de la saison 2014/2025, prêté par le Rubin Kazan où il évolue depuis deux ans sans s’imposer. Désireux de se relancer, le milieu de terrain français aux vingt-deux sélections n’apparaît que huit fois en Serie A dans une équipe qui se débat en milieu de tableau. Il rejoint Sunderland la saison suivante.
Geoffrey Kondogbia, l’intercontinental
Geoffrey Kondogbia rejoint l’Inter en 2015 alors qu’il est âgé de vingt-trois ans et compte quatre sélections en équipe de France. Le milieu de terrain français s’impose dans l’équipe dirigée par Roberto Mancini et Didier Deschamps l’appelle en début de saison pour le faire entrer en jeu à l’occasion d’un France-Serbie. Mais le temps se gâte par la suite où il se retrouve de plus en plus souvent sur le banc milanais. Au terme de deux saisons compliquées, le joueur oublié par Deschamps rejoint Valence en 2017. En équipe de France, son compteur restera bloqué à cinq sélections puisqu’il optera pour l’équipe nationale centrafricaine à partir d’août 2018.
Benjamin Pavard, l’intercentral
Benjamin Pavard rejoint l’Inter lors de l’été 2023 après quatre saisons au Bayern Munich. Le défenseur français aux quarante neuf sélections a obtenu la garantie de l’entraîneur Simone Inzaghi qu’il restera fixé en défense centrale. Malgré des performances en dent de scie chez les Bleus, il garde la confiance de Didier Deschamps qui l’appelle pour l’Euro 2024 sans le faire jouer. Il reste à vingt-neuf ans un des cadres de l’équipe de France.
Marcus Thuram, l’interactif
Marcus Thuram arrive à l’Inter en même temps que Benjamin Pavard. En fin de contrat avec Monchengladbach où il a passé quatre bonnes saisons, l’attaquant français rejoint le club lombard pour un contrat qui court jusqu’en 2028. A 27 ans, il brille à l’attaque de l’Inter et est régulièrement appelé dans le groupe de Didier Deschamps. Pavard et Thuram ont évolué ensemble lors de la rencontre amicale France-Allemagne du 23 mars 2024. C’est la première fois que l’équipe de France joue avec deux joueurs de l’Inter. La deuxième aura lieu le 18 novembre 2024 contre l’Italie... à Milan, même si à cette occasion, Thuram est sorti avant l’entrée en jeu de Pavard.
Quinze Bleus de l’Inter
Joueurs | Période Inter | Période bleue | Sélections (*) |
---|---|---|---|
Youri Djorkaeff | 1996-1999 | 1993-2002 | 32/82 |
Jocelyn Angloma | 1996-1997 | 1990-1996 | 0/37 |
Ousmane Dabo | 1998-1999 | 2003-2003 | 0/3 |
Mikaël Silvestre | 1998-1999 | 2001-2006 | 0/40 |
Sébastien Frey | 1998-2001 | 2007-2008 | 0/2 |
Zoumana Camara | 1998-1999 | 2001-2001 | 0/1 |
Laurent Blanc | 1999-2001 | 1989-2000 | 16/97 |
Sabri Lamouchi | 2003-2004 | 1996-2001 | 0/12 |
Jérémie Bréchet | 2003-2004 | 2001-2002 | 0/3 |
Patrick Vieira | 2006-2010 | 1997-2009 | 13/107 |
Olivier Dacourt | 2006-2009 | 2001-2004 | 0/21 |
Yann M’Vila | 2014-2015 | 2010-2012 | 0/22 |
Geoffrey Kondogbia | 2015-2017 | 2013-2016 | 1/5 |
Benjamin Pavard | 2023-.... | 2017-.... | en cours |
Marcus Thuram | 2023-.... | 2020-.... | en cours |
(*) Nombre de sélections durant son passage au club / total de sélections.
Puisque le club lombard a compté au moins un gardien de but dans ses rangs, on ne résiste pas au plaisir de monter une petite équipe type, aussi imaginaire que subjective, des Bleus de l’Inter : Frey - Angloma, Blanc, Pavard, Silvestre - Dabo, Lamouchi, Vieira, Dacourt - Djorkaeff, Thuram. Remplaçants : Bréchet, Camara, Kondogbia, M’Vila.
Le joueur tricolore le plus titré avec l’Inter est Patrick Vieira, qui a remporté quatre titres de champion d’Italie (2007, 2008, 2009, 2010), même s’il avait déjà rejoint Manchester City quand l’Inter a remporté le dernier. Olivier Dacourt en a remporté deux (2007 et 2008, trois en comptant 2009 alors qu’il a rejoint Fulham en cours du saison). Benjamin Pavard et Marcus Thuram n’en ont remporté qu’un pour le moment (2024). Sur le plan européen, Youri Djorkaeff a remporté la Coupe UEFA en 1998. On ne retient pas la C1 de 2010 pour Patrick Vieira, même s’il a disputé deux rencontres du premier tour.
D’autres Français à l’Inter
Le plus célèbre des Français de l’Inter Milan n’a jamais joué en équipe de France, ni même dans l’équipe de l’Inter. Beaucoup ignorent même qu’il a un passeport français. Il s’agit pourtant d’un des hommes les plus importants de l’histoire du club. Helenio Herrera, natif d’Argentine, a fait l’essentiel de sa carrière de joueur dans l’hexagone. Devenu entraîneur, il est notamment préparateur physique de l’équipe de France entre 1946 et 1948. Après avoir entraîné plusieurs clubs espagnols dans les années cinquante, il prend les destinées de l’Internazionale en 1960. C’est lui qui met en place la stratégie du catenaccio qui permet au club milanais de remporter deux Coupes d’Europe des clubs champions en 1964 et 1965.
En 1997, l’Inter recrute le Français Benoît Cauet qui, à défaut d’être international, justifie d’une belle expérience européenne avec Nantes (demi-finaliste de la C1) et le PSG (finaliste de la C2). L’ancien Caennais reste quatre ans au sein du club lombard. Au cours de l’hiver 2000/2001 débarque Stéphane Dalmat, en disgrâce au PSG et en recherche de stabilité. Mais après deux bonnes saisons, il est prêté à d’autres clubs.
On évoquera également la cas de Micha Djorkaeff, pistonné par son célèbre frère en 1997, mais dont la carrière à l’Inter se résumera à un tournoi amical d’été à Hong Kong, où il marquera toutefois un but. Il sera aussitôt prêté à un club de Serie C1 qui lui même le prêtera à un club amateur suisse.
En 2017, l’Inter recrute Yann Karamoh, dix-neuf ans, qui a débuté sa carrière professionnelle au Stade Malherbe de Caen. Il dispute une quinzaine de rencontres en Serie A avant d’être prêté aux Girondins de Bordeaux, puis à Parme. Aujourd’hui au Torino, il compte plusieurs apparitions dans les sélections tricolores, mais n’a jamais été sélectionné en A. Il peut toutefois choisir de jouer pour la sélection de Côte d’Ivoire. L’histoire de Lucien Agoumé est similaire. Après une seule saison à Sochaux où il a été formé, la natif de Yaoundé est recruté par l’Inter en 2019 à l’âge de dix-sept ans. Après seulement quatre matchs en nerazzurri, il fait l’objet de prêts, notamment à Brest et à Troyes. Aujourd’hui au FC Séville, après plusieurs apparitions dans les sélections de jeunes, il peut opter pour la sélection du Cameroun s’il n’est pas appelé chez les Tricolores.
L’affaire Silvestre-Dabo de 1998 n’a pas empêché l’Inter Milan de poursuivre sa politique de recrutement de jeunes Français en cours de formation. Les nouveaux appelés n’auront malgré tout pas la chance de réaliser une aussi belle carrière que les deux anciens Rennais. En 2000, le club lombard chipe Julien Brellier et Stéphane Biakolo, qui ne joueront jamais sous le maillot nerazzurri, étant prêtés à différents clubs de divisions inférieures. Le même destin attend le jeune gardien Mathieu Moreau arraché au FC Nantes en 2001 à l’âge de dix-huit ans. En 2014, c’est Axel Bakayoko, alors en formation au Red Star, rejoint l’Inter à l’âge de seize ans. International U20, il aura la chance de jouer une rencontre en 2017 avec l’Inter mais sera finalement prêté de clubs en clubs, notamment le FC Sochaux.
D’autres jeunes Français ont été formés à l’Inter, sans passer par un centre de formation en France. En 2004, le jeune Blanc-Mesnilois Jonathan Biabiany est recruté à seize ans. Souvent prêté, on le voit toutefois apparaître en Série A sous le maillot nerazzurro en 2010–2011 puis entre 2015 et 2017. En 2006, Loïc Lumbilla rejoint l’Inter pour y finir sa formation mais ne jouera finalement que dans des clubs amateurs. En 2016, le Franco-Américain Dylan Alexis Romney est recruté à dix-neuf ans pour être aussitôt prêté à Savone puis au Paris FC. Il joue aujourd’hui à Drancy en National 3. En 2020, l’Aulnaysien Issiaka Kamate rejoint également l’Inter à l’âge de seize ans. Il n’a toujours pas joué dans l’équipe première de l’Inter, qui l’a prêté à un club portugais puis à Modène en série B.