Les débuts fracassants de Fleury Di Nallo, les adieux de Kopa, un bon nul en Angleterre et une tactique à géométrie variable : c’était 1962, avant-dernière année du siècle terminée sans victoire.
1962, une année dans le siècle

C’est le premier joueur de classe mondiale de l’histoire du football français. Né le 13 octobre 1931 à Nœux-les-Mines, mort le 3 mars 2017 à Angers. Finaliste de la première Coupe d’Europe des Clubs avec Reims en 1956, transféré au Real Madrid juste après, triple champion d’Europe, il entraîne dans son sillage l’équipe de France à la coupe du monde 1958 et remporte le premier Ballon d’Or français six mois plus tard. C’est l’un des trois meilleurs joueurs français de tous les temps avec Michel Platini et Zinédine Zidane.
Les débuts fracassants de Fleury Di Nallo, les adieux de Kopa, un bon nul en Angleterre et une tactique à géométrie variable : c’était 1962, avant-dernière année du siècle terminée sans victoire.
Sorte de derby du Rhin chargé d’une histoire écrasante, France-Allemagne a connu plusieurs visages. La première partie nous amène de Colombes, en 1931, à Marseille en 1968.
Suite de notre série rétro avec l’année qui vit débuter en Bleu Raymond Kopa et Roger Piantoni dans un groupe qui préfigure celui qui finira troisième de la coupe du monde six ans plus tard.
C’est le rendez-vous des puristes, la quintessence de l’art, l’instant de tous les possibles : un France-Brésil, ça ne se raconte pas, ça se revit. La première partie nous amène de Solna, Suède, à Guadalajara, Mexique, de Pelé à Platini et de Kopa à Careca.
Mort le 13 août 2013 à 82 ans, Jean Vincent fut l’ailier gauche de la première grande équipe de France, celle de 1958, et l’un éléments du carré magique de l’époque avec Kopa, Fontaine et Piantoni.
Depuis l’après-guerre, l’équipe de France n’a joué qu’une coupe du monde sans meneur de jeu. C’était en 1966 en Angleterre, et cette année-là, le Mexique et l’Uruguay avaient largement contribué à éliminer les Bleus d’entrée. Sans un joueur du niveau de Kopa, Platini ou Zidane, la France a-t-elle une chance d’aller loin ?