Avant la frappe de Gignac repoussée par le poteau dans la deuxième minute du temps additionnel contre le Portugal, les montants ont parfois aidé les Bleus, et parfois pas. Dix exemples célèbres.
Toucher du bois : quand les poteaux s’en mêlent

Né le 1er février 1962 à Nîmes, Manu Amoros est le joker que Michel Hidalgo lance quatre mois avant la coupe du monde en Espagne. A vingt ans, l’arrière droit monégasque gagne sa place chez les Bleus et réalise une demi-finale pleine de culot contre l’Allemagne : son tir sur la transversale à une minute du temps réglementaire aurait pu envoyer la France en finale. Polyvalent, il peut jouer aussi bien dans le couloir droit que dans le gauche. Il devient recordman des sélections (82 capes) en 1992. Son influence décroît après 1986 alors qu’il aurait pu être un des cadres de l’après-Platini.
Avant la frappe de Gignac repoussée par le poteau dans la deuxième minute du temps additionnel contre le Portugal, les montants ont parfois aidé les Bleus, et parfois pas. Dix exemples célèbres.
L’explosion d’Amoros, la folle nuit de Séville, l’arrivée de Luis Fernandez : l’année de Thriller et de E.T. n’a manqué ni de grandes frayeurs ni de belles émotions. Elle a surtout vu les Bleus changer de statut.
Héros de Séville à vingt ans, auteur d’un coup de boule à l’Euro, capitaine pendant quatre ans, recordman des sélections durant un septennat, Amoros est l’un des cinq meilleurs latéraux français de l’Histoire.
Version obscure de ses petites sœurs de Marseille et de Guadalajara, la demi-finale sévillane du Mundial 1982 concentre en deux heures et quart bonheur, colère, admiration et chagrin, en un va-et-vient machiavélique au terme duquel l’équipe de France sortira grandie et celle d’Allemagne ébranlée.
A lui seul, Thuram compte plus de maillots bleus que Dubly, Dewaquez et Marche réunis. Pourtant, comme eux, il est l’un des dix détenteurs du record des sélections en équipe de France. Et ce, pour longtemps encore.
Les carnets de l’archiviste sur les site des cahiers du football après France-Angleterre. Surpris d’être alignés en même temps, Anelka et Trezeguet en ont oublié de jouer ensemble - Blanc-Deschamps, 5 septembre 2000 - Derniers appelés avant la liste : recalés, bouche-trou, météorites et futurs cadres...