L’arbitre portugais António Garrido (1932-2014) a arbitré l’équipe de France en trois occasions, dans le cadre de la Coupe du monde 1982, qualifications comprises.
António Garrido, un comptable au sifflet

La première coupe du monde de Maradona aura été marquée par le grand retour du Brésil de Santana et des Bleus de Hidalgo, et l’émergence du foot africain avec le Cameroun et l’Algérie qui ont mis à l’amende les deux finalistes. Mais à la fin c’est Paolo Rossi qui met tout le monde d’accord.
L’arbitre portugais António Garrido (1932-2014) a arbitré l’équipe de France en trois occasions, dans le cadre de la Coupe du monde 1982, qualifications comprises.
A six reprises entre 1977 et 1986, il a croisé la route des Bleus. En bon compétiteur, il a laissé filer les matchs amicaux mais s’est montré impitoyable lors des deux demi-finales de Coupe du monde à Séville et Guadalajara.
C’est au stade Ramón Sánchez-Pizjuán à Séville que l’équipe de France a disputé son match le plus fou, le plus intense, le plus renversant, le plus injuste, le plus cruel de son histoire.
De France-Mexique en juillet 1930 à Montevideo à France-Belgique de juillet 2018 à Saint-Petersbourg, les 65 matchs des Bleus phase finale de Coupe du monde.
Une demi-finale, c’est une promesse de bonheur différé, celui d’atteindre le Graal d’un trophée mondial dont la rareté fait le prix. Retour nostalgique sur les quatre dernières en Coupe du monde.
A l’occasion de la publication de ses Carnets secrets, Michel Hidalgo a accordé à Chroniques bleues un entretien passionnant sur la naissance du carré magique, sa façon de gérer les conflits, le débat entre puissance et technique ou son coaching lors de France-RFA.