Les Bleus seront-ils d’attaque en octobre ? Dans France-Football, Thomas Simon étudie quatre combinaisons offensives, dont trois à trois joueurs (une pointe et deux excentrés) et une à quatre (dont deux pointes). De la plus classique (Griezmann, Giroud, Mbappé) à la plus inédite (Griezmann, Mbappé, Martial), en passant par une variante à trois (Griezmann, Mbappé, Ben Yedder) et une autre à quatre (Coman, Griezmann, Giroud, Mbappé). Des quatre, la combinaison qui plaît le plus aux consultants est la dernière, celle qui associe Mbappé en pointe avec Griezmann et Ben Yedder sur les côtés. Elle a été utilisée une fois en juin 2019 contre Andorre.
Dans le même numéro, Franck Simon liste les 10 « bébés » du foot français, ceux qui ont débuté très jeunes mais n’ont pas confirmé. On y trouve Laurent Paganelli, Alban Lafont, Joël Henry, Willem Geubbels et un seul international A, Maryan Wisnieski, qui a débuté à 18 ans, 2 mois et 2 jours le 3 avril 1955 contre la Suède, où il sera le cinquième élément de l’attaque française avec Vincent, Kopa, Piantoni et Fontaine.
Sur BeInSports, Houssem Aouar est décrit comme « l’as caché dans la manche des Bleus » grâce à sa polyvalence entre le milieu et l’attaque, l’axe ou les côtés. « Dans le 3-4-3 expérimental aligné par Didier Deschamps depuis quelques mois, on peut facilement l’imaginer dans un rôle de numéro 10 pour prendre le relais d’un Antoine Griezmann toujours autant en difficulté du côté de Barcelone. Plus bas, son utilisation est aussi possible au milieu de terrain où N’Golo Kanté pourrait couvrir ses arrières. »
Houssem Aouar, l’as caché dans la manche des Bleus, BeInSports le 5 octobre.
Sur RMC Sport, Didier Deschamps n’est pas inquiet pour Eduardo Camavinga, même si le Rennais a semblé perturbé juste après sa première apparition contre la Croatie :
« Je mets toujours en garde les joueurs qui connaissent leur première sélection. Je le fais pour la simple et bonne raison que les lendemains ne sont pas les mêmes, a estimé le sélectionneur des Bleus à la veille de la réception de l’Ukraine à Saint-Denis. […] C’est la réalité pour tout le monde et il faut être capable de le digérer. Sincèrement pour lui cela a duré quatre jours. J’ai regardé ses matchs et notamment celui à Nîmes où je ne pense pas que c’était réellement lui. Depuis il en a eu trois autres et il a retrouvé le niveau qui était le sien. »
Deschamps pas inquiet pour Camavinga, RMC Sport le 6 octobre.
Vincent Garcia, dans son article de L’Equipe du 6 octobre (« Surtout pour les sous »), explique la raison de ce match amical parfaitement incongru qui vient s’ajouter aux deux de Ligue des Nations, comme ce sera aussi le cas en novembre avec la Finlande. Il s’agit, on s’en serait douté, d’un enjeu financier, celui des droits télé vendus à l’avance pour les amicaux de mars. L’UEFA a donc décidé de les recaser dans le calendrier. Mais le plus drôle, si on peut dire, c’est que « avec les coûts fixes d’organisation et la jauge de 1000 spectateurs seulement autorisés, la Fédération perdra même un peu d’argent, entre 1 et 2 M€. »
Pendant ce temps, à Clairefontaine, les Bleus (sans Rabiot, resté à Turin) tombent le masque pour la photo officielle, dont le making of est sur le compte Twitter de la FFF :
Le making-of de la photo officielle des Bleus ! 👀📸 #FiersdetreBleus pic.twitter.com/BPj5uIMbep
— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) October 6, 2020
Jérôme Latta dans son blog « Une balle dans le pied » publié sur LeMonde.fr raconte les Bleus à domicile, quelques heures avant le troisième match à huis clos de leur histoire. Il détaille, graphes et cartes à l’appui, les disparités spatiales (entre la région parisienne et le reste du pays) et temporelles, avec les périodes Colombes, Parc des Princes et Stade de France.
« Dans 115 ans, la chronologie des fréquentations présentera un troisième trou en ce début des années 2020, qui ne sera pas dû à une guerre mondiale, comme les deux précédents, mais à une pandémie… » D’autres que nous raconteront cette histoire.