Dans France-Football, Thomas Simon explique « Pourquoi il ne faut pas s’en faire pour les Bleus ». Il avance trois arguments qui valent ce qu’ils valent. Selon lui, ils sont à la recherche de nouvelles configurations tactiques, comme ce 4-4-2 losange qui a succédé au 3-4-1-2 testé en septembre. Avec une même volonté : « mettre les joueurs offensifs dans une animation leur permettant de se sentir le plus à l’aise possible et donc de s’exprimer pleinement ». Ils sont ouverts à la nouveauté, en intégrant de jeunes joueurs à fort potentiels comme « l’épatant Camavinga, évidemment, sans oublier l’arrivée prometteuse d’Aouar, et Upamecano, à revoir ». Enfin, ils n’en ont jamais assez, et ne vont rien lâcher : « cet orgueil et cette fierté sont les fondations de leurs succès à venir. »
Pourquoi ne faut pas s’en faire pour les Bleus, Thomas Simon dans France-Football du 13 octobre 2020.
Dans L’Equipe du 13 octobre, François Verdenet place Griezmann au centre du débat. Il évoque l’évolution du Barcelonais depuis son replacement juste derrière Giroud décidé par le sélectionneur lors du huitième de finale de l’Euro 2016 contre l’Irlande. « Mais il n’y avait pas Kylian Mbappé. Deschamps cherche désormais à optimiser la relation entre ses deux stars. Il a déjà des références, mais il teste d’autres systèmes pour essayer de bonifier ce triangle offensif dont Olivier Giroud est le troisième angle. »
Griezmann au centre du débat, François Verdenet, L’Equipe du 13 octobre 2020.
Sa signature au FC Barcelone a-t-elle nuit au rendement de Griezmann en équipe de France ? « Le Maconnais s’est rarement montré aussi neutre et inefficace en sélection que lors du déplacement en Suède à la rentrée (0-1) et son match raté face au Portugal (0-0). Deux rencontres qui dessinent une courbe qui n’a pas vraiment bonne mine. Il faut remonter à ses débuts en Bleu pour trouver trace de matches ratés de Griezmann lors de deux rassemblements consécutifs. » Mais il ne faut pas (encore) s’inquiéter, selon Martin Mosnier. Depuis la Coupe du monde 2018, Griezmann n’est jamais passé à travers lors de deux matchs d’affilée. Réponse ce soir.
Griezmann est-il vraiment moins bon avec les Bleus depuis qu’il a signé au Barça ?, de Martin Mosnier sur le site d’Eurosport.
Le successeur de Patrice Evra dans le rôle d’animateur de vestiaires a fait son retour en sélection après 16 mois d’absence. « Les blessures et un test positif à la Covid-19 ont asséché l’encre, la Pioche a bien essayé de frotter la mine sous sa semelle, mais c’est seulement en ce mois d’octobre qu’il a pu reprendre le fil de sa carrière internationale. » Mais, souligne Mathieu Rollinger, « être le meilleur G.O du pays ne suffit pas pour garder sa place de titulaire. Il faut aussi prouver par le jeu qu’on a sa place sur le champ de bataille. »
Paul Pogba, un cas à part, de Mathieu Rollinger sur le site de So Foot.
Richard Coudrais, dans le Footichiste, explique ce qu’est un hat trick, et cite le modèle parfait, celui signé par Michel Platini contre la Yougoslavie en juin 1984. « L’utilisation du terme de hat-trick a toujours fait débat. S’il est utilisé pour indiquer qu’un joueur a inscrit trois buts au cours d’une même rencontre, d’aucuns précisent qu’il n’est pertinent que si le joueur en question a inscrit ses trois buts consécutivement, c’est-à-dire qu’aucun partenaire ni adversaire n’a marqué un autre but entre temps. Il en est même qui ajoutent que ces trois buts doivent être inscrits différemment, c’est-à-dire un du pied gauche, un du pied droit et un de la tête ! »
H comme Hat trick, Richard Coudrais sur Le Footichiste.
Matthieu Delahais nous ouvre l’armoire à trophée du galibot, à savoir Raymond Kopa, à l’occasion de l’anniversaire de sa naissance. L’occasion de voir à quoi ressemblaient la Coupe latine (remportée deux fois en 1953 et 1957) et la Coupe Drago (1954). Mais pas la Coupe de France, que le Rémois n’a jamais remportée.
L’armoire du galibot par Matthieu Delahais, sur Trophées du Foot.
Enfin, le tweet de la semaine est signé François da Rocha Carneiro :
Mettons fin aux caricatures, la chronologie est incontestable et définitive :
- avant 1872 : Préhistoire
- 1872 : fondation du @HAC_Foot = début de l'histoire.
- 1904 : premier match de l'@equipedefrance = début de la période contemporaine.#cestpourtantsimple— DA ROCHA CARNEIRO (@FDaRochaC) October 10, 2020