Dans le numéro de France Football spécial Maradona, plusieurs Bleus témoignent de leur admiration, comme Zinédine Zidane et ses souvenirs de 1986 : « quand je l’évoque aujourd’hui, je replonge en pleine adolescence. Il était juste magique, unique, impossible à imiter. Si différent des autres. Tout le monde sait que mon idole était Enzo Francescoli. Autant j’ai tenté de lui ressembler en imitant ses contrôles, autant pour Maradona je n’ai jamais osé essayer, car Maradona est inimitable. » David Trezeguet évoque deux souvenirs : « En 1998, lorsque j’ai soulevé le trophée, je me suis vu à la place de Diego à Mexico. C’est pour ça que j’ai pleuré. » L’autre date du retour à l’hôtel après la finale de 2006. « Là, je découvre Diego qui m’attendait dans l’un des salons. C’était la première fois que je le voyais en chair et en os. J’ai été impressionné par son charisme. Je n’ai jamais retrouvé l’énergie qu’il transmet chez un autre être humain. Il magnétise les gens, c’est difficile à expliquer ». Enfin, Kylian Mbappé parle autant de lui que de l’Argentin, apparemment : « Les très bons, on en parle pendant une ou deux générations. Mais Maradona, et quelques autres, ce sera pour toute l’histoire du foot tellement il a laissé de traces dans le jeu et dans la tête des gens. »
Gloire à Diego, dans France-Football du 28 octobre.
Dans une interview pour L’Equipe du 23 octobre menée par Etienne Moatti, Noël Le Graët s’exprime sur la défaillance de Mediapro, qui pourrait faire perdre 31 millions d’euros, auxquels ils faut ajouter 20 millions de manque à gagner avec l’absence de billetterie depuis un an. « C’est très pénalisant, on risque d’avoir des difficultés pour la première fois depuis longtemps. » Il est également interrogé sur l’ambiance pour le moins tendue chez les féminines, disant à propos des Lyonnaises « qu’avec Corinne Diacre, elles ont quelques petites divergences », que « lorsqu’elles mettent le maillot bleu, elles sont fières de le porter » et enfin que « pendant les stages, elles sont irréprochables. » Enfin, concernant les problèmes internes à la FFF révélés par le New York Times la semaine dernière, « Tout est aujourd’hui réglé […] Comme dans toute entreprise, il peut y avoir des tensions. Mais il y en a beaucoup moins à la Fédération que dans n’importe quelle PME. Il y a des humeurs entre des gens qui ont des fortes personnalités. »
« Tout le football français sera en difficulté », L’Equipe du 23 octobre
Que devient Blaise Matuidi en Floride ? Bertrand Métayer l’a interrogé dans le Parisien. A propos des Bleus, le champion du monde a été clair : « L’entraîneur connait ma valeur et ce que je suis capable de faire. Après, dire que c’est compliqué, oui bien sûr. La MLS aux yeux de tout le monde n’est pas forcément du standing des grands championnats. C’est la réalité. J’en avais conscience, mais c’était décidé. Je sais ce que j’ai pu faire par le passé et je sais ce que je peux faire encore. Je n’ai pas dit que j’arrêtais les Bleus même si je sais qu’il y a de la concurrence, des joueurs qui évoluent dans des très grands clubs. Je sais ce que je peux lui apporter comme je sais aussi ce qu’elle m’a donné. Si on fait appel à moi, je serai le premier à répondre présent. »
« Je n’ai pas dit que j’arrêtais les Bleus », Le Parisien du 26 octobre
Eduardo Camavinga succèdera-t-il à Kylian Mbappé (2017), Anthony Martial (2015) et Paul Pogba (2013) comme lauréat du Golden Boy, cette sorte de Ballon d’Or du meilleur jeune évoluant en Europe (âgé de moins de 21 ans) de l’année ? C’est très improbable compte tenu de la concurrence très relevée de la dernière liste de 20 noms, avec le Canadien Alphonso Davies (vainqueur de la Ligue des Champions avec le Bayern), le Norvégien de Dortmund Erling Haaland ou son coéquipier anglais Jadon Sancho. Mais comme il n’aura que 18 ans le 10 novembre prochain, Camavinga a encore largement le temps de devenir le prochain Golden Boy français.
Eduardo Camavinga parmi les 20 finalistes du Golden Boy 2020, France Bleu Rennes le 20 octobre.
Enfin, il n’y a pas que sur le compte Twitter de Donald Trump qu’on collectionne les fake news. Paul Pogba a démenti la rumeur partie de médias en ligne au Proche-Orient suite aux propos d’Emmanuel Macron sur la liberté d’expression lors de l’hommage à Samuel Paty. Il était question d’une décision de Paul Pogba de renoncer à l’équipe de France en guise de protestation. Dimanche 25, le site du tabloïd The Sun avait repris cette rumeur. Lundi, l’international français a publié sur son compte Instagram une capture d’écran barrée par la mention : « Inacceptable - Fake News ». Il s’est dit consterné, en colère, choqué et frustré et a annoncé entamer des actions en justice contre les éditeurs qui répandent ces informations.