Bleu de presse #26

Publié le 31 mars 2021 - Bruno Colombari

Dembélé est de retour grâce à son staff qui s’occupe de tout, les Bleus ne font plus peur, le VAR qui ne manque à personne, le CSC a encore frappé, Henry claque la porte des réseaux sociaux ou les dix ans de Nike équipementier des Bleus.

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L’heure d’Ousmane est-elle arrivée ? Celui qui semble être, avant le match de Sarajevo en tout cas, le grand gagnant du rassemblement de mars, fait la une et la double d’ouverture de l’Equipe qui, après avoir fait le constat de son bilan décevant depuis 2016 (« la lecture de ses statistiques aussi fines que ses jambes laissent un goût amer »), raconte son début de carrière internationale, sa disparition en Russie après un match raté contre l’Australie et son retour en forme récent à Barcelone, grâce notamment à un staff personnel compétent (préparateur physique, kiné et cuisinier).

Dembélé jamais oublié, par Damien Degorre et Vincent Garcia dans L’Equipe du 30 mars


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L’équipe de France inspire toujours du respect, mais fait-elle encore peur à ses adversaires ? Thomas Simon s’interroge après les matchs contre l’Ukraine et au Kazakhstan. Après avoir constaté qu’effectivement, les Bleus ont fait le job, il tacle : « Et puis faire le boulot, c’est toujours pratique car ça relègue en arrière-plan ce qu’on ne fait pas ou pas assez par ailleurs. » Quant aux alternatives tactiques, elles en reviennent vite au point de départ : « L’équipe de France a toujours un plan A, elle l’a bien en tête, le connaît par coeur… et les autres aussi. Et cela peut être problématique, surtout quand le plan B est de respecter le plan A. » Surtout que les Bleus commencent à être prenables derrière : « Les huit derniers buts encaissés par les Français l’ont été dans le jeu et non plus sur coups de pied arrêtés comme cela était majoritairement le cas avant (7 des 11 précédents). »

Une peur plus très Bleus, par Thomas Simon dans France-Football du 30 mars


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« Il n’y avait pas de quoi arracher la chapka de son voisin pour la jeter en l’air et manifester sa joie », raconte Frédéric Gouaillard, qui s’est infligé l’aller-retour en avion et le décalage horaire pour assister à Kazakhstan-France (on compatit). Outre les neuf changements par rapport à l’Ukraine, « la pelouse synthétique — même de dernière génération — est une autre explication aux approximations tricolores. On aurait pu ajouter également la présence d’un public plus fourni que ne l’exige un huis clos, mais cela voudrait dire que les partenaires d’Hugo Lloris n’ont rien fait de bien, ce qui n’est pas tout à fait vrai. »

Une petite victoire, mais beaucoup de leçons, par Frédéric Gouaillard dans Le Parisien du 29 mars


C’est le genre d’articles où on se dit en le lisant : mais pourquoi n’y ai-je pas pensé avant ? Hugo Helin raconte l’histoire de CSC, sixième buteur de l’histoire de l’équipe de France avec 33 réalisations à son actif, une de moins que Trezeguet et Griezmann mais trois de plus que Zidane. « L’année 2018 aurait pu constituer l’apothéose de la carrière en Bleu de CSC, avec une Coupe du monde durant laquelle il aura été décisif de bout en bout. » CSC, un joueur que Deschamps affectionne puisqu’il a bénéficié de 9 buts inscrit par un adversaire contre son camp depuis 2012, même s’il « a sans doute bien compris que les enfants ne feront jamais floquer son nom derrière leurs maillots ».

Nom : CSC. Profession : fermer des bouches, de Hugo Helin sur les Cahiers du football


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L’ex-entraîneur de l’Impact Montréal est en colère contre le harcèlement en ligne, et a décidé de quitter les réseaux sociaux, du moins tant que ceux-ci n’agissent pas davantage contre « le racisme, l’intimidation et la torture mentale ». Le champion du monde 1998 compte près de 15 millions de followers sur Twitter, Facebook et Instagram. Il demande notamment aux responsables de « réguler leurs plateformes avec autant de vigueur et de férocité que ce qu’elles font quand on porte atteinte aux droits d’auteur ».

Thierry Henry quitte les réseaux sociaux pour lutter contre le racisme, par Quentin Marchal sur RTL.


On n’est pas toujours d’accord avec So Foot ici, mais là, on souscrit sans réserve au propos de Stephen Oliveira qui se régale à voir du foot à l’ancienne, débarrassé de l’arbitrage vidéo. « L’UEFA prouve ainsi qu’il est encore possible en 2021 de voir des matchs à enjeu se disputer sans cette épée de Damoclès qu’est la vidéo. Mais surtout, qu’il est encore possible en 2021 de voir des joueurs célébrer des buts dès que le ballon est au fond des filets sans attendre 5 minutes que la VAR valide le but avant de lâcher une célébration qui n’a plus rien de spontané. » « Les arbitres doivent ainsi prendre leurs décisions seuls. Sauf qu’ils ne sont plus habitués à le faire. Et c’est ainsi que ces qualifications à la Coupe du monde ont offert quelques erreurs d’arbitrage grotesques. Que ce soit le hors-jeu de Benjamin Pavard sur le but d’Antoine Griezmann lors de France-Ukraine (1-1). »

Quel plaisir de revoir du foot sans VAR ! par Stephen Oliveira sur le site SoFoot du 29 mars.


A propos de vidéo, regardez-donc celle-là, réalisée par Idriss pour sa chaîne YouTube Amour du maillot. Il y parle de maillot, évidemment, et dans cet épisode, du premier conçu par Nike il y a tout juste dix ans, en 2011, qui marquait une vraie rupture avec les quatre décennies d’Adidas. Intéressant, d’autant qu’il a de très bonnes sources… On veut la même sur les maillots de 82-84 !

Entre 1904 et 1919, 128 internationaux ont porté au moins une fois le maillot de l’équipe de France. Si leur carrière internationale est la plupart du temps anecdotique, leur vie est souvent romanesque.

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Hommage à Pierre Cazal