Le tirage au sort de la Coupe du monde 2022 a évidemment été abondamment commenté, même si l’on ne connaît que deux des trois adversaires des Bleus (Danemark et Tunisie, le dernier sera déterminé en juin). Sur Eurosport, Martin Mesnier et Maxime Dupuis. « Le Danemark, c’est la meilleure équipe et de loin du deuxième chapeau, mais il y a un delta avec le niveau de la France ». Si l’Australie ou le Pérou passent les derniers barrages, ce groupe ressemblera beaucoup au premier tour de 2018. Avec la Tunisie. « Mais ses stars sont vieillissantes. Elle ne passera pas’, s’avance Maxime Dupuis. »La France est avec l’Angleterre la tête de série la plus épargnée", conclut Martin Mosnier.
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« La France et l’Angleterre sont les deux têtes de série les mieux loties » par Martin Mesnier et Maxime Dupuis sur Eurosport le 1er avril
Interrogé sur l’antenne de France Info, Fabian Tosolini, membre historique des Irrésistibles Français, explique pourquoi il a décidé de ne pas aller au Qatar en novembre et décembre prochains. « Pour une raison simple : les valeurs qu’a porté cette Coupe du monde, ça me dépasse. Le gros problème, au-delà des valeurs, c’est le prix des places, avec le changement de catégorie. Pour le logement, il en manque, et pour entrer sur le territoire il faudra avoir les billets et le logement. Or, pour avoir un logement, il faut d’abord avoir un billet. On aura une confirmation qu’en mai, donc impossible d’avoir un logement pour l’instant. ». Conséquence, il n’y aura qu’entre 30 à 50 membres de l’association qui feront le déplacement, contre 600 en Russie. « Quand on a voté en 2010pour l’attribution du Qatar, à aucun moment on a pensé aux supporters. C’est un Mondial de riches, d’influenceurs de TikTok et d’Instragram. »
🔴🗣 Mondial 2022 ➡️"C’est une coupe du monde qui pourrait sonner très creux”, estime ce membre d’Irrésistibles Français, une association de supporters. "Entre 30 et 50 membres" de l'association feront le déplacement cette année, contre "600" en 2018 lors du Mondial en Russie. pic.twitter.com/ERjlqF4Xe3
— franceinfo (@franceinfo) April 5, 2022
A l’occasion du tirage au sort, le staff des Bleus a choisi son lieu de résidence à Doha. Rien à voir avec la rusticité d’Istra, dans la forêt moscovite. Là, on est sur du très haut de gamme, pas le genre de villégiature pour les lecteurs de Chroniques bleues (ou alors ils ont beaucoup changé). Claire Gaillard nous fait visiter les lieux, décorés avec une exquise sobriété, enfin presque. L’hôtel Al Messila Resort se situe à six kilomètres du centre-ville et dispose, tout près, du stade d’Al-Saad où les Bleus s’entraîneront. Le choix du lieu de résidence est déterminant, puisque l’équipe de France y arrivera le 17 novembre et y restera au moins jusqu’au 30, date du dernier match du premier tour (contre la Tunisie). Avec évidemment une option pour les 18 jours suivants, si elle va jusqu’en finale.
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Le camp de base des Bleus pour le mondial, par Claire Gaillard sur le site de la FFF le 1er avril
Quels joueurs pour la liste des 23 à la Coupe du monde ? Même s’il reste beaucoup de temps (elle ne sera connue que début novembre) et qu’on ne sait même pas si les heureux retenus seront 23 ou 26, l’équipe de Vue du banc s’est penchée sur la question. Christophe Kuchly, Raphaël Cosmidis et Florent Toniutti ont épluché les listes depuis 2020 et ont essayé de dégager quelques tendances fortes. Avec un consensus assez net sur la poursuite du 3-4-3 et donc la présence dans la liste de six défenseurs centraux, quatre hommes de couloir, quatre ou cinq milieux et cinq ou six attaquants. Les choix récents de Deschamps sont globalement validés, même si Christophe Kuchly préfèrerait voir Corentin Tolisso plutôt qu’Adrien Rabiot au milieu, en plus de Kanté, Pogba et Tchouaméni. Guendouzi et Camavinga complétant le tableau. La surprise vient plutôt de devant, avec Florent Toniutti qui met une pièce sur... Allan Saint-Maximin, l’attaquant de Newcastle. Sous réserve que le club anglais change de statut l’été prochain.
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Bleus, barrages et tirage, en route vers le Mondial ! par Raphaël Cosmidis, Christophe Kuchly et Florent Toniutti sur Coparena le 2 avril
La veille du quart de finale de Ligue des Champions contre Chelsea, Karim Benzema a donné un long entretien à L’Equipe depuis le vestiaire du Real Madrid. A propos de Kylian Mbappé, l’avant-centre du Real déclare :« J’aime jouer avec lui en sélection et j’aimerais jouer avec lui en club. Je pense qu’on marquerait le double de buts. Ou peut-être même le triple ! ». Il salue aussi le potentiel offensif de l’équipe de France : « Tu peux compter sur des titulaires, et quand tu les sors, tu mets d’autres joueurs qui pourraient être des titulaires. Un mec comme Ousmane Dembélé, j’aime beaucoup, il déstabilise, il sait jouer en une touche, il met des centres magnifiques. Coman, c’est différent, lui il apporte énormément de vitesse en débordement. Ben Yedder,c ’est encore autre chose, il aime avoir le ballon dans les pieds et jouer à la limite du hors-jeu. Giroud, avant c’était un point de fixation, mais il peut aussi vernir un peu plus dans le jeu. Griezmann on connait toutes ses immenses qualités, c’est un top mondial. »
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Benzema : « Avec Mbappé, on marquerait le double de buts » par Hugo Guillemet dans l’Equipe du 5 avril
Qui diffusera les prochains matchs des Bleus en juin et en septembre ? TF1 et M6 n’ayant pas répondu favorablement à l’appel d’offres de la FFF, la question reste ouverte. Sur le site de RMC, une info vient de sortir : et si les chaînes publiques étaient sollicitées ? « Pour tenter de sortir de cette situation complexe, la FFF a décidé de demander de l’aide à l’État, selon nos informations. Ce dernier a indiqué ne pas pouvoir s’impliquer dans ce dossier en demandant notamment à France Télévisions de se porter candidat. Mais il n’interdit pas non plus au groupe public de le faire, en respectant son budget. Une source confirme que cette solution existe mais qu’il faudra s’armer de patience. Ce dossier pourrait se régler au cas par cas, match par match. »
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Droits TV : la FFF demande de l’aide à l’Etat pour la diffusion des Bleus, sur RMC Sport le 4 avril
Après les interrogations sur son rôle dans l’attribution de la Coupe du monde au Qatar, voilà Michel Platini qui revient dans l’actualité à propos de celle de 2018, en Russie. C’est Mediapart qui a sorti l’information, décrite par Yann Philippin : « Dans une conversation de 2017 avec son épouse, Michel Platini a reconnu avoir reçu un tableau de Pablo Picasso offert par un certain Ouchmanov, selon la retranscription phonétique réalisée par les policiers. Ce patronyme pourrait correspondre à celui de l’oligarque russe Alicher Ousmanov, proche du président russe Vladimir Poutine, et aujourd’hui placé sous sanctions à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie ». Reste à savoir si le tableau en question est une lithographie, d’une valeur bien moindre qu’un original. Et si ce cadeau (fait en 2016) était une contrepartie à autre chose. L’article évoque aussi des montres de grande valeur trouvées lors de la perquisition faite à son domicile à Cassis en décembre 2017, notamment une offerte par « le Qatari Mohammed bin Hammam, ancien président de la confédération asiatique de football, soupçonné d’être l’un des principaux architectes de l’opération de corruption présumée du Qatar pour obtenir le Mondial 2022. Il a été banni de la Fifa en 2011. »
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Mondial 2018 : le mystère du Picasso russe de Michel Platini, par Yann Philippin sur Mediapart le 4 avril
Toujours dans Mediapart, et toujours à propos de Platini, Yann Philippin fait le récit des tentatives d’approche de l’ancien président de l’UEFA auprès de l’actuel Président de la République afin que ce dernier intervienne pour mettre un terme aux enquêtes le concernant. Avec évidemment l’intermédiaire obligé de ce genre d’entourloupes, Jacques Vendroux. « L’ancien patron de l’UEFA peut compter une nouvelle fois sur son copain Jacques Vendroux : « J’ai le président de la République en direct à 16 heures, sur France Info pendant 40 minutes », lui annonce le journaliste au téléphone le 6 juillet. Très bien ! Formidable », réagit Michel Platini. « Donc, je vais essayer de lui parler de toi », indique Jacques Vendroux, qui promet d’agir uniquement s’il n’y a pas de témoins : « Tu vois, y a des langues de pute, donc je vais essayer de le choper en tête à tête. » Quelques mois plus tard, le 7 novembre 2019, [Platini] a reçu, lors d’un interview sur RTL, une étonnante marque de soutien d’Emmanuel Macron. Le chef de l’État est intervenu en direct pour chanter les louanges de son « cher Michel, cher Platoche ».
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Platini-Macron, les liaisons dangereuses, par Yann Philippin sur Mediapart le 5 avril
A quelques jours du premier tour de la présidentielle, deux articles y font référence. Le premier, signé Alexandre Aflalo dans SoFoot, revient sur le dernier match de championnat de Kylian Mbappé contre Lorient, où il a inscrit deux buts et délivré trois passes décisives. « Souriant, décontracté, blagueur, presque insupportable de légèreté alors que le monde entier est pendu à sa décision concernant son avenir, le Français a surtout parfaitement choisi son moment pour sortir de son silence et faire la tournée des médias : il n’a jamais paru aussi fort, aussi indispensable, aussi maître de son destin qu’actuellement. » Et de conclure : « Pour le dire simplement : il peut absolument faire ce qu’il veut, et honnêtement, personne n’y trouverait rien à redire. Il se présenterait aujourd’hui à l’élection présidentielle qu’il serait sans doute élu dès le premier tour, sans suer. » En plus l’âge minimum pour être candidat a été baissé de 23 à 18 ans. De quoi faire passer le président sortant pour un has been...
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Mbappé, l’électron présidentiel, par Alexandre Aflalo sur SoFoot le 4 avril
Le deuxième article fait le tour du rapport pour le moins amusant que les huit présidents de la cinquième République ont entretenu avec le football. On se souvient encore des pitreries d’Emmanuel Macron dans la tribune présidentielle du stade Loujniki le 15 juillet 2018, et de son souhait de recevoir les Bleus à l’Elysée le lendemain pour faire l’ouverture des JT de 20h, quitte à demander à Alexandre Benalla de faire accélérer le car sur les Champs Elysées. Mais Richard Coudrais raconte aussi l’interventionnisme de Mitterrand (auprès de Tapie mais aussi de Cantona), les gaffes de Chirac (« Son maillot bleu numéro 23, son écharpe autour du cou et ses gesticulations labiales alors qu’il ne connait pas le nom des joueurs sont restés dans la légende »), de Sarkozy le porte-poisse (« L’hyper-Président n’a pas eu beaucoup de chance avec les Bleus durant son quinquennat, entre un Euro 2008 complètement raté et un Mondial 2010 marqué par les incidents de Knysna. ») à Hollande en pâle copie de Tonton (« Comme son modèle François Mitterrand, il a également présidé la finale du championnat d’Europe organisé en France. Sauf que lui a perdu. »). Que nous réserve le prochain ?
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Le Président de tous les footeux par Richard Coudrais sur Le Footichiste le 5 avril