Chroniques bleues a été lancé début août 2010, il y a désormais 7 ans. A l’époque, les Bleus sortaient laminés de la coupe du monde sud-africaine, avec les insultes d’Anelka, la grève du bus de Knysna, un sélectionneur en perdition, le dernier champion du monde 1998 invité à l’Elysée en entretien privé et un niveau de jeu au fond du trou. Le moment idéal pour lancer un site consacré à l’équipe de France, n’est-ce pas ?
Un septennat plus tard, comme on disait à l’époque de Mitterrand, les Bleus ne sont pas encore sur le toit du monde mais ils occupent en tout cas le grenier de l’Europe. Et, à défaut d’un jeu maîtrisé et conquérant, ils disposent d’un sélectionneur au palmarès long comme le bras et d’une génération montante d’une puissance de feu sans égale dans le monde.
Le tableau des gardiens, article le plus lu
Sept ans plus tard, Chroniques bleues s’est fait une place dans le web sportif français : le nombre de visites annuelles a triplé entre 2011 et 2012, puis quadruplé entre les deux derniers Euros. Si depuis 2014, la fréquentation se stabilise un peu au-dessous de 50 000 visites, elle bénéficie évidemment des phases finales en années paires, puisque le record a été atteint en 2016, le précédent datant de 2014.
Les dix articles les plus lus, que vous pouvez retrouver en page d’accueil (colonne de droite, ou en bas pour la version mobile) indiquent que Chroniques bleues est devenu un site de référence sur l’équipe de France, grâce notamment à ses données statistiques. Sur les onze tableaux de bord (mis à jour après chaque match), quatre figurent dans le top 10. Avec, très largement en tête (80 839 vues !), le tableau des gardiens.
Mais le contenu rédactionnel est également recherché : parmi les six autres articles, on trouve deux portraits de joueurs (Thierry Henry, qui vient de fêter ses quarante ans, et le magnifique Omar Sahnoun), deux histoires de carrés parfaits (Tigana, Fernandez, Giresse et Platini, et les quatre vainqueurs français d’un Ballon d’Or), une histoire de poste (celui de numéro 9 en phase finale) et le récit détaillé d’un match (le France-Italie du 2 juillet 2000).
Pourquoi une nouvelle version ?
D’abord parce que la précédente n’avait quasiment pas évolué depuis sept ans. Il y a eu quelques changements cosmétiques (police de caractères, entête), mais rien de déterminant. Or, pendant ce temps, les usages ont changé : sur les 12 derniers mois, vous êtes 48% à consulter le site sur un smartphone, alors qu’il n’est pas conçu pour ça. En 2014, vous n’étiez que 30%. Et 9% en 2012.
Cette version 2 est donc élaborée en responsive design, ou format adaptatif. C’est désormais la norme pour les sites récents, car elle présente l’avantage d’adapter l’interface du site à la taille de l’écran, en recomposant les différents blocs en colonne et en redimensionnant les images (et les vidéos) à la volée.
L’interface reste proche de la précédente, afin de ne pas dérouter les habitués et de garder une cohérence graphique avec mon autre site, Imaginaires. Il est sûrement possible de faire mieux, mais le contenu étant plus important que le contenant, je préfère que ce dernier se fasse discret et soit le plus simple possible.
Le prolongement du Dico des Bleus
Enfin, et c’est cette échéance qui m’a poussé à franchir le pas (alors que le projet de version 2 avait été évoqué au début de 2014 !), le 18 octobre sort le Dico des Bleus chez Marabout. Or, ce Dico (écrit à trois sous la direction de Matthieu Delahais et avec Alain Dautel) est pour moi le prolongement logique de Chroniques Bleues, une sorte d’extension au format papier. Une page du Dico est d’ailleurs consacrée au site, ce qui, si tout se passe bien, devrait amener de nombreux nouveaux visiteurs. D’où la nécessité de cette version 2, et d’un nouvel hébergeur (Nuxit) capable d’encaisser la charge.
Je remercie au passage chaleureusement Arnaud, qui a accompagné chez Mutins les premiers pas de Chroniques bleues depuis 2010 et qui m’a fait profiter de ses compétences de développeur à chaque fois que je l’ai sollicité. Je lui dois beaucoup.