Ce tableau ne liste pas tous les champions du monde : de 1930 à 1974, seuls étaient titrés ceux qui avaient eu du temps de jeu à la finale. Depuis 1978, tous les joueurs de l’équipe titrée sont champions du monde, et depuis 2007, la FIFA a attribué rétrospectivement cette distinction à tous les vainqueurs depuis 1930. La liste complète des 446 est ici.

244 ont joué au moins une minute. Ce sont ceux-là qui sont listés ci-dessous, ce qui explique qu’il n’y ait que 28 Français (14 en 1998, autant en 2018) au lieu de 45 (22+23). Et bien sûr ne sont indiquées que les participations à une finale gagnée : ainsi, côté Français, Barthez, Thuram, Vieira et Zidane, qui en ont joué deux, ne sont crédités que de la première.

49 Brésiliens, 48 Allemands, 28 Français

Le plus fort contingent, et c’est normal, est celui des Brésiliens quintuples champions du monde. Ils ne sont pourtant que 49, trois de leurs cinq titres datant d’une période où les remplacements étaient soit interdits (1958) soit très rares (1970). De plus, dix d’entre eux ont joué dans deux finales gagnées : Cafu en 1994 et 2002, Pelé en 1958 et 1970, Zagallo, Djalma Santos, Nilton Santos, Didi, Vava, Garrincha, Zito et Gilmar en 1958 et 1962.

Les Allemands viennent ensuite avec 48 joueurs pour 4 titres. Mais ils sont suffisamment espacés pour qu’aucun d’entre eux n’aient pu remporter deux finales. Les Italiens sont 17 (4 titres), dont deux qui ont joué les deux premières finales victorieuses de 1934 et 1938, Giuseppe Meazza et Giovanni Ferrari.

Pas de remplaçants pour les Uruguayens et les Anglais

Après les Français viennent les 25 Argentins des sacres de 1978 et 1986, là aussi sans aucun joueur en commun. Maradona aurait pu en être, mais Luis Menotti ne l’avait pas retenu en 1978 alors qu’il avait 18 ans. Les Uruguayens, vainqueurs en 1930 et 1950 sans remplaçants, sont logiquement 22, les Espagnols de 2010 14 et les Anglais de 1966 sont 11. C’est le plus petit contingent parmi les huit vainqueurs.

On ne compte d’ailleurs que 25 remplaçants sur les 244 finalistes vainqueurs. Les Français (Alain Boghossian, Christophe Dugarry et Patrick Vieira en 1998, Steven Nzonzi, Corentin Tolisso et Nabil Fekir en 2018) sont les plus nombreux, devant les Italiens (5), les Brésiliens et les Allemands (4), les Argentins et les Espagnols (3).

Altobelli, remplaçant remplacé et buteur

L’Italien Altobelli combine deux particularités : il est le seul à avoir été à la fois remplaçant et remplacé dans le même match (entré à la 8e et sorti à la 88e), ce qui ne l’a pas empêché d’inscrire le dernier but de la Squadra Azzura contre la RFA. L’Allemand Mario Götze est l’autre remplaçant à avoir marqué (contre l’Argentine en prolongations en 2014). Enfin, le Brésilien Cafu est le joueur qui a le plus de temps de jeu, avec 198 minutes, en étant pourtant remplaçant lors de sa première finale en 1994. Il était rentré à la 12e minute et avait joué la prolongation, avant d’être titulaire en 2002 (en plus de la finale perdue de 1998).

Le tableau des 244 vainqueurs sur le terrain

Ne sont comptées ici que les participations aux finales gagnées. L’astérisque signale qu’un joueur est entré en cours de match. Cafu a été remplaçant en 1994 et titulaire en 2002. Le tableau est triable par colonne (en cliquant sur l’entête).