L’année de la mort de Joseph Staline est aussi celle des débuts en bleu de Just Fontaine, Jean Vincent et Jean-Jacques Marcel lors d’une année bien fournie en cartons, même si en défense ce n’est pas bien ça.
1953, une année dans le siècle

Vous prenez une année, vous la retrournez dans tous les sens, vous en décrivez le contexte, les protagonistes et les rebondissements. Une nouvelle année tous les deux mois, piochée dans un intervalle multiple de dix ans par rapport à l’année en cours. Et aussi le bilan complet des années récentes, depuis 2010.
L’année de la mort de Joseph Staline est aussi celle des débuts en bleu de Just Fontaine, Jean Vincent et Jean-Jacques Marcel lors d’une année bien fournie en cartons, même si en défense ce n’est pas bien ça.
Les blessures de Pires et de Zidane, l’hôtel Sheraton de Séoul, les cinq poteaux du premier tour, Santini, Cissé et Gallas qui arrivent : c’était 2002, année sans étoile.
Un Euro complètement raté, une ancienne gloire au poste de sélectionneur qui s’en va sur et un autre qui arrive : bienvenue en 1992, dont on retiendra les sept buts de Papin et les débuts de Lizarazu.
L’explosion d’Amoros, la folle nuit de Séville, l’arrivée de Luis Fernandez : l’année de Thriller et de E.T. n’a manqué ni de grandes frayeurs ni de belles émotions. Elle a surtout vu les Bleus changer de statut.
Des matches contre l’Afrique et le Concacaf, la création de l’INF Vichy, les adieux de Bosquier et Djorkaeff père, les débuts d’Adams et de Baratelli et l’ouverture du Parc des Princes, c’était 1972, un exil dans la rue principale.
Les débuts fracassants de Fleury Di Nallo, les adieux de Kopa, un bon nul en Angleterre et une tactique à géométrie variable : c’était 1962, avant-dernière année du siècle terminée sans victoire.