La commission des compétitions pour équipes nationales de l’UEFA s’est réunie lundi après-midi, relate Etienne Moatti dans L’Equipe. Elle a opté « à une très large majorité pour une liste de 26 joueurs au lieu de 23 » pour l’Euro qui commencera le 11 juin prochain. La liste comprendrait trois gardiens (un autre pourrait être appelé en cas de blessure grave ou de test positif au Covid), mais « il n’y aura que 23 joueurs sur la feuille de match car pour en augmenter le nombre, il faudrait que l’IFAB, en charge des lois du jeu, modifie son règlement. Ce qui n’est pas imaginable d’ici l’Euro. » Didier Deschamps pourrait donc ajouter un joueur de champ par ligne à sa liste des 23, ce qui ouvrirait la voie à d’éventuels réservistes comme Ferland Mendy, Steven Nzonzi ou Marcus Thuram.
Vers des listes élargies à 26, par Etienne Moatti, le 27 avril dans L’Equipe.
Vers des listes élargies à 26, par Etienne Moatti dans L’Equipe du 27 avril.
Joachim Löw aurait un plan pour battre l’équipe de France le 15 juin prochain à Munich, pour le premier match à l’Euro des champions du monde. Il alignerait ainsi au moins huit joueurs bavarois, voire même neuf si Jamal Musiala entre en cours de partie : Neuer dans la cage, Boateng et Süle en défense centrale, Kimmich à droite, Goretzka et Müller au milieu et Gnabry et Sané sur les côtés. On notera au passage que les trois manquants (hormis le Polonais Robert Lewandowski) devraient jouer en face, à savoir Benjamin Pavard, Lucas Hernandez et Kingsley Coman. « Pour son ultime compétition majeure, Löw veut prendre le moins de risques possible et tout mettre en œuvre pour finir sur une bonne note. » Et faire oublier la catastrophique Coupe du monde 2018, le 0-6 en Ligue des Nations contre l’Espagne à l’automne et l’invraisemblable défaire contre la Macédoine du Nord à domicile en mars dernier (1-2).
Les Bleus face au Bayern, par Alexis Menuge le 27 avrildans France Football
Sur le site de la FFF, Richard Loyant a rencontré Michel Stievenard, qui a participé à la toute première Coupe d’Europe des Nations en 1960 en tant qu’attaquant aux côtés de Jean Vincent et François Heutte. Les deux matchs contre la Yougoslavie (4-5) et la Tchécoslovaquie (1-2) sont d’ailleurs les seuls de sa carrière internationale.
A 83 ans, l’ancien attaquant de Lens et d’Angers, où il vit désormais, raconte la préparation des Bleus à Chantilly avec Albert Batteux, regrettant de n’avoir pas pu jouer aux côtés de Raymond Kopa et Just Fontaine, forfaits tous deux pour la compétition. « J’étais très rapide comme Kylian Mbappé et j’avais un très bon jeu de tête, comme Olivier Giroud », dit-il avec humour, ajoutant : « c’est impossible de comparer. Quand un joueur était blessé, il devait se soigner lui-même. »
Michel Stievenard : une grande année de ma vie, par Richard Loyant, le 23 avril sur le site de la FFF.
Et puisqu’on parle d’Euro, vous pouvez vous rafraîchir la mémoire avec un résumé vidéo de près de 10 minutes de l’épopée de 1984 et les neuf buts de Michel Platini, sur la chaine YouTube de la FFF :
Autre choix possible, Marcel Desailly sur BeIn Sports raconte le coup de pression des Bleus sur l’arbitre Gunter Benkö lors de France-Portugal 2000, après la main d’Abel Xavier qui allait entraîner le pénalty en or transformé par Zidane à la 117e. « Tout le monde l’a vu, tout le stade l’a vu ! Maintenant, monsieur l’arbitre, vous devez prendre vos responsabilités. Ça c’est bon. Toujours en gardant la distance, le respect de l’autorité, attention. Mais il faut le piquer pour qu’il prenne ses responsabilités. Le stade était acquis à la cause portugaise. Il fallait qu’il fasse justice pour la France. »
Desailly revient sur le France-Portugal de 2000 ! le 19 avril sur le site de BeIn Sports.
Maxime Renaudet s’entretien sur le site de So Foot avec l’historien et scénariste Sylvain Venayre, auteur avec Christopher de la BD Mon album Platini (éditions Delcourt). Une histoire forcément générationnelle, sur laquelle on reviendra en détail la semaine prochaine sur ce site. Sylvain Venayre raconte dans l’interview dans quelles circonstances il a suivi le mythique RFA-France de 1982 : « J’avais 12 ans, et on venait de déménager avec ma famille dans un appartement absolument vide. On avait juste des matelas gonflables, des couvertures et un pique-nique. Le voisin est venu sonner à la porte en disant qu’il était tout à fait inadmissible qu’on ne puisse pas voir le match. Il nous avait prêté une petite télé avec une antenne dessus, pour qu’on puisse voir France-Allemagne. Ce qui fait dire au personnage que, quand on regarde un match à la télé, le décor disparaît. »
« Quand on regarde un match à la télé, le décor disparaît », entretien de Sylvain Venayre avec Maxime Renaudet, le 22 avril sur le site de So Foot.
Des articles comme celui-là, on n’a pas fini d’en lire d’ici le 18 mai et l’annonce de la liste des 26 pour l’Euro. Pour le site de France Football, Florent Larios dresse un état des lieux intéressant surtout pour les joueurs à la lisière de la liste, comme Jules Koundé et Dayot Upamecano en défense, Tanguy Ndombele et Jordan Veretout au milieu ou Marcus Thuram et Christopher Nkunku devant.
Equipe de France : qui sont ceux qui iront à l’Euro et ceux qui chassent une place ?, par Florent Larios, le 22 avril sur le site de France Football
Le feuilleton Benzema, alimenté chaque semaine par les performances haut de gamme du Madrilène, continue en saison 6. Cette fois, c’est son conseiller (et ancien agent) Karim Djaziri qui vient sur le plateau de l’After Foot pour expliquer pourquoi son client n’en veut pas à Didier Deschamps. Et qu’il souhaite revenir en équipe de France. A suivre...
Benzema veut revenir et n’en veut pas à Deschamps, selon son conseiller Djaziri, par Julien Absalon le 22 avril sur RMC Sport
🗣️💬"Didier et Karim avaient un rapport père-fils"
🇫🇷 @KDjaziri dévoile sa version de la chronologie de l'absence de Benzema en Équipe de France suite à l'affaire de la sextape... et livre tous les secrets cet épisode. #rmclive pic.twitter.com/LdZEKKlvmc
— After Foot RMC (@AfterRMC) April 22, 2021
Enfin, on termine par un très bel article de Chérif Ghemmour sur le site d’Eurosport, à propos de la « gémellité » entre Mbappé et Neymar, qu’il compare à celle que leur mentor commun, Pelé, entretenait jadis avec Coutinho à Santos ou Did, Garrincha puis Tostao en sélection. « La relation Pelé-Kylian pourrait avoir fait naître une »jalousie mimétique« dans le bon sens du terme chez Neymar. Briller avec son »petit frère« Kylian, ne serait-ce pas pour lui une façon de rétablir le contact avec le père symbolique qu’est Pelé, de se rapprocher du génial Aîné, de percevoir à nouveau un peu de son aura demeurée intacte ? »