Le capitaine des Bleus, qui dispute sa sixième phase finale, s’est exprimé sur le premier tour avant le match face au Portugal. « Les Portugais ont un peu plus de pression dans le sens où ils doivent obtenir un résultat positif alors que nous sommes qualifiés. Notre objectif reste de gagner pour engranger de la confiance afin d’arriver avec des repères en 8es. C’est important de connaître des difficultés, comme on en a connu face à l’Allemagne ou la Hongrie, car on ne nous donnera rien dans les matches qui vont suivre. » Et pour lui, 2016 est déjà loin : « Ce n’est pas un mauvais souvenir. C’est la finale d’un Euro avec tout ce que cela a pu engendrer en termes d’émotions mais c’est un souvenir douloureux parce qu’il y a eu cette défaite avec ce scénario difficile pour les Français. C’est du passé. Derrière, on a su construire notre succès en Russie, certainement que les deux choses sont liées. »
Lloris : « c’est important de connaître des difficultés » par Claire Gaillard sur le site de la FFF le 22 juin
S’il n’aime pas qu’on le surnomme Kyky ou Donatello, Mbappé est aussi affublé de l’appellation 37 par ses coéquipiers. Pas par rapport à son numéro (il porte le 10 en sélection et le 7 en club) mais pour sa pointe de vitesse, nous explique-t-on sur le site de RTL. « Comme il est monté à 37 kilomètres/heure, on l’a appelé 37 », explique son ancien coéquipier Florian Thauvin. Et pour justifier son statut de sprinteur, Mbappé a été mesuré à 37,5 km/h contre l’Allemagne, lors de sa spectaculaire percée sur un coup du foulard de Benzema qui a laissé Mats Hummels loin derrière.
Pourquoi Kylian Mbappé a été surnommé « 37 » en équipe de France sur RTL.fr le 23 juin
L’envoyé spécial d’Eurosport à Budapest nous fait visiter ce qui est sans doute le plus beau stade de cet Euro, la Puskas Arena inaugurée en 2019 et qui peut recevoir 60500 spectateurs. Un stade qui a une histoire, puisqu’il a été construit sur l’emplacement du légendaire Nepstadion, lequel aurait pu accueillir les JO de 1960, finalement attribués à Rome.
Géant de béton, anneaux olympiques : plongée au coeur du vertigineux stade Puskas par Martin Mosnier sur Eurosport le 22 juin
Sur So Foot, on s’essaie à un scénario étrange, celui d’un Portugal-France de l’Euro 2020…. joué en juin 2020. L’équipe de France est très différente, alignée en 2-5-2 avec Aymeric Laporte en défense, un milieu Pavard-Nzonzi-Kanté-Hernandez avec Payet en meneur de jeu et Mbappé et Griezmann en pointe. C’est d’ailleurs Payet qui ouvre le score à la 32e en battant Anthony Lopes et à la 83e, Eder a une balle d’égalisation, mais l’arbitre siffle un hors jeu de position de Cristiano Ronaldo. Finalement c’est Fekir qui inscrit le second but à la 87e, éliminant le Portugal dès le premier tour. Pourquoi pas…
Et si Portugal-France avait eu lieu pendant l’Euro 2020 en 2020, sur So Foot le 23 juin
Très convaincant dans son imitation d’Abou Diaby, Ousmane Dembélé a déjà quitté les Bleus après une grosse demi-heure à l’Euro contre l’Allemagne et la Hongrie. Victime d’une désinsertion du tendon du biceps fémoral au niveau du genou droit, l’attaquant du Barça sera opéré et absent des terrains au moins quatre mois. Dans un message posté sur Instagram, il exprime son soutien à ses coéquipiers : « Ce n’est qu’un au revoir comme on dit ! Je reviendrai encore plus fort comme je l’ai toujours fait. Les épreuves me font grandir. Les semaines passées à nous entraîner et nous dépasser nous ont uni comme jamais. Ce groupe est fort et je le sais. »
Le message de soutien de Dembélé pour les Bleus, après son forfait, sur RMC Sport le 22 juin
Dans une vidéo de 3’30, BeIn Sport présente le défenseur de Séville, seul joueur de la liste des 26 à ne compter alors aucune sélection. Passée inaperçue en raison du retour de Benzema, la convocation de Koundé a toutefois relégué Léo Dubois en troisième choix à droite derrière un Benjamin Pavard passé complètement à travers face à la Hongrie. Koundé sera donc titulaire contre le Portugal, ce qui, en cas de grosse performance, pourrait peut-être jouer en sa faveur pour le reste du tournoi, comme l’avaient fait avant lui Lilian Thuram et Bixente Lizarazu à l’Euro 1996 ou Samuel Umtiti à l’Euro 2016. Le profil de Jules Koundé est atypique : aligné à droite alors qu’il est défenseur axial en club, il provoque plus de faute qu’il n’en commet et a tiré 18 fois au but cette saison en club (2 réalisations).
Koundé, de surprise en surprise, sur BeIn Sport le 22 juin.
Comment gérer un groupe de 25 joueurs alors que se profile le dernier match du premier tour et que la qualification est déjà acquise ? Anthony Hernandez a interrogé Camille Abily (internationale A), Philippe Troussier (ex-sélectionneur du Japon) et le champion du monde 1998 Alain Boghossian. « La concurrence saine et non faussée est un critère essentiel pour permettre l’émulation dans un collectif avec ses ego et ses statuts. Alain Boghossian est bien placé pour en connaître l’importance, lui qui a été titulaire une seule fois en 1998, mais est entré à quatre reprises en cours de jeu. « Ceux qui ne jouent pas poussent les titulaires à se surpasser. En 1998, quand on leur mettait la pression, ça tirait l’équipe vers le haut, avance l’ancien milieu de terrain. Aimé Jacquet [le sélectionneur], par son roulement en poule et en huitièmes de finale, avait réussi à garder ce haut niveau sans épuiser son onze. » Mais ça ne marche pas à tout les coups : « En 2002, on avait fait une préparation pour être au top pour les quarts, les demies et la finale. Encore fallait-il que l’on passe la phase de poule »
Pour Didier Deschamps, la gestion de groupe ou l’art délicat de l’équilibre, par Anthony Hernandez sur le site du Monde le 23 juin
Enfin, Richard Coudrais a bousculé ses habitudes pour publier un article un vendredi sur Le Footichiste. Il y est question du rap de Youssoupha, Ecris mon nom en Bleu, crie mon nom en bleu qui accompagne l’équipe de France à l’Euro. Un morceau de qualité accompagné d’une très belle vidéo. Mais…. « L’époque veut malheureusement que tout soit sujet à polémique. Quelques politiciens en campagne ont fait savoir qu’ils déploraient le choix d’un rappeur pour encourager l’équipe de France. Celui-ci il est vrai n’a jamais caché son peu de sympathie envers certains mouvements politiques et a parfois utilisé des mots très durs à l’encontre de leurs représentants. »
A l’encre bleue par Richard Coudrais sur Le Footichiste le 18 juin