Le 23 mai 1978, veille du départ de l’équipe de France en Argentine (et en Concorde) a lieu un des plus étranges fait divers de l’histoire des Bleus : le sélectionneur Michel Hidalgo est victime d’une agression près de Bordeaux, sur une route déserte. Deux types interceptent la voiture, demandent à Hidalgo de descendre et, sous la menace d’un revolver, l’un d’entre eux tente de l’amener dans un bois tandis que l’autre s’assoit derrière le volant, au côté de la femme du sélectionneur.
Hidalgo, qui cache derrière des allures bonhomme un caractère bien trempé, parvient à désarmer son agresseur, lequel s’enfuit avec son complice. Une revendication anonyme dénoncera dans la soirée les livraisons de matériel militaire français en Argentine (on en retrouvera d’ailleurs quatre ans plus tard lors de la guerre des Malouines).. Quant à Hidalgo, il envisage sérieusement de démissionner puis se ravise quelques heures après.
Au 20 heures de TF1, c’est Jean-Pierre Pernaud qui raconte :