Le contexte de son arrivée
Avant d’être sélectionneur, Michel Hidalgo a été un joueur professionnel de bon niveau. Après des débuts au Havre, il est transféré au Stade de Reims à 21 ans, où il joue trois saisons. Il y fait deux rencontres décisives : tout d’abord Raymond Kopa, qu’il côtoie deux ans, et surtout Albert Batteux, nommé entraîneur quatre ans plus tôt. Essentiellement remplaçant, il dispute toutefois la finale de la première Coupe d’Europe des champions en 1956 contre le Real Madrid, et marque même le troisième but rémois (défaite 3-4).
Transféré à Monaco en 1957, il est appelé une fois en sélection le 5 mai 1962 à Florence contre l’Italie, où il remplace Stéphane Bruey à la mi-temps (1-2). C’est à la suite de cette défaite qu’Albert Batteux, entraîneur de l’équipe de France depuis 1955, démissionnera et sera remplacé par Henri Guérin. Michel Hidalgo retrouve ce dernier à la Direction technique nationale (DTN) créée par Georges Boulogne en 1970. Il devient adjoint de Stefan Kovacs en 1973, et lui succède en janvier 1976, à 42 ans.
Son apport
Michel Hidalgo aura eu le grand mérite d’avoir absorbé ce qu’il y avait de spécifique dans ses prédécesseurs puis d’en faire la synthèse : le sens du jeu en mouvement d’Albert Batteux au Stade de Reims, la rigueur et la discipline de Georges Boulogne à la DTN, le football total de Stefan Kovacs. Il ne se fige pas dans un schéma-type (défense avec un libéro ou en zone, 4-3-3 ou 4-4-2) et s’adapte en permanence.
Il a aussi la chance de tomber sur un filon, l’exceptionnelle génération 1955 (Platini, Six, Bossis, Rocheteau, Tigana...). Enfin, il bénéficie d’un atout très important : la durée. Fernand Sastre, probablement le meilleur président de la FFF de l’histoire du football français, a su lui maintenir sa confiance quand lui-même était tenté de laisser tomber (dès 1978).
On lui doit évidemment l’invention du carré magique [1], esquissé au printemps 1981 et lancé en pleine coupe du monde 1982 contre l’Irlande du Nord, puis perfectionné en 1983 avec l’arrivée de Luis Fernandez à la place de Bernard Genghini. Toute la philosophie de Michel Hidalgo est dans cette trouvaille de génie : jouer avec ses points forts, ne pas avoir peur d’additionner les talents. Il aura su aussi gérer des égos de bonne taille (Trésor, Tigana, Platini, Six, Fernandez) en les équilibrant avec des joueurs plus posés (Battiston, Bossis, Lacombe, Rocheteau).
Enfin, il aura apporté au football français une touche de romantisme perdue en route avec les apôtres du muscle et du béton (Verriest, Dugauguez, Guérin, Boulogne). Ses causeries, restées célèbres, ont été parfois moquées, mais elles font du bien : « si l’adversaire est plus fort, faisons du match une aventure », « quoi de mieux à partager qu’une utopie : aller ensemble aux limites du possible ? ». Il aura su, aussi, rééquilibrer son équipe pour la faire passer de championne du monde des matches amicaux (en 1978) à championne d’Europe (en 1984) sans renoncer à ses principes. Après le RFA-France de Séville, il y aura le France-Portugal de Marseille, preuve que s’il y a des défaites magnifiques, elles peuvent engendrer des victoires inoubliables.
Le tournant
Novembre 1981. Après deux premières saisons très encourageantes, les Bleus patinent entre l’été 1978 et l’été 1980. Les deux victoires à Chypre et contre l’Irlande démarrent idéalement la campagne qualificative pour le Mundial 1982, mais plus rien ne fonctionne à partir de novembre 1980. L’équipe de France est surclassée à Hanovre par la RFA (1-4) et va enchaîner une terrible série de six défaites en sept matches entre février et octobre 1981. Que ce soit en amical (Espagne 0-1, Brésil 1-3, Sutttgart 1-3) ou en compétition (Pays-Bas 0-1, Belgique 0-2, Irlande 2-3), à domicile ou à l’extérieur, tout semble partir en vrille.
L’attaque ne marque plus, la défense prend l’eau, Michel Platini est forfait (trois fois) ou se fait siffler par le public du Parc, des tensions se font jour dans le groupe. Sans la victoire contre la Belgique en avril (3-2) avec une option très offensive [2], les Bleus seraient probablement déjà éliminés. Il leur reste toutefois à battre les Pays-Bas au Parc le 18 novembre, alors qu’un nul suffit aux Hollandais.
Michel Hidalgo va s’en sortir avec une option très risquée, en alignant trois numéros dix au milieu (Genghini, Giresse et Platini), chacun d’eux se sacrifiant alternativement à la récupération. Et il abandonne le système du libéro pour revenir à la défense de zone avec Lopez et Trésor dans l’axe. Après une mi-temps très équilibrée, Platini trouve l’ouverture sur coup franc, son premier depuis deux ans avec les Bleus. Tout devient plus facile pour l’équipe de France peut jouer le contre. Tigana remplace Platini à un quart d’heure de la fin et Six assure le coup à la 82e (2-0). Ce n’est pas encore le carré magique, mais l’idée est là.
Son bilan
Si le total est correct, sans plus, le grand mérite de Michel Hidalgo est de présenter un bilan en compétition très au-dessus de ses prédécesseurs, avec 20 victoires pour 9 défaites (dont quatre en phase finale, contre l’Italie et l’Argentine en 1978, l’Angleterre et la Pologne en 1982). A domicile, le bilan des matches de compétition est impressionnant : 13 victoires pour un seul match nul (contre la Suède en août 1978) et aucune défaite. Enfin, le qualificatif de championne du monde des matches amicaux ne se justifie pas sur la durée, avec 21 victoires pour 9 défaites, dont 4 à domicile (Brésil en 1981, Pérou, Galles et Pologne en 1982).
Ses adversaires
Michel Hidalgo a rencontré 31 sélections étrangères en huit ans. Les plus fréquents sont la RFA, la Belgique, l’Espagne, l’Irlande, les Pays-Bas et la Tchécoslovaquie, avec quatre matches. Le Brésil, l’Italie, la Bulgarie, l’URSS ou la Yougoslavie (entre autres) ont été affrontés trois fois, alors que l’Angleterre et l’Argentine n’ont croisé la route des Bleus qu’à deux reprises entre 1976 et 1984. Dans les absents, on relève l’Uruguay, qui jouera contre la France en août 1985, la Roumanie ou la Norvège.
L’adversaire préférentiel, c’est le Portugal. Les Bleus d’Hidalgo le rencontrent trois fois, pour autant de victoires : au Parc en mars 1978 (2-0), à Guimaraes en février 1983 (3-0, trois passes décisives de Platini) et à Marseille en juin 1984 (3-2). C’est le seul adversaire que Michel Hidalgo a battu trois fois en tant que sélectionneur.
Le pire ? Deux sélections seulement ont battu les Bleus à deux reprises : la République d’Irlande à Dublin, en mars 1977 (0-1) et en octobre 1981 (2-3) en qualifications pour la coupe du monde. Et la Pologne, qui a corrigé l’équipe de France en juillet 1982 (2-3 à Alicante pour la troisième place mondiale) et un mois plus tard au Parc en amical (0-4). Les seules équipes à n’avoir pas été battues par les hommes d’Hidalgo sont l’URSS (deux nuls en 1977 et en 1983, une victoire en 1980), l’Argentine (un nul en 1977, une victoire en 1978), le Pays de Galles et le Pérou (une victoire au printemps 1982).
Les plus larges victoires ont été acquises à Chypre (7-0 en octobre 1980), aux Etats-Unis (6-0 en mai 1979) et contre la Belgique (5-0 en juin 1984). Les pires défaites ont été concédées à la Pologne (0-4 en août 1982) et à la RFA (1-4 en novembre 1980).
Ses joueurs
89 internationaux ont participé à au moins un des 75 matches de l’ère Hidalgo entre mars 1976 et juin 1984. Et parmi eux, 64 ont fait leurs débuts en sélection. Vous retrouverez la liste complète dans le tableau ci-dessous.
Si Hidalgo a donc opéré un énorme brassage, celui-ci s’est opéré en deux vagues. 21 nouveaux ont été lancés lors des 13 matches de 1976 et 1977, ce qui est considérable. Rien que lors du France-Tchécoslovaquie inaugural, ils étaient déjà sept (Michel Platini, Maxime Bossis, Didier Six, Patrice Rio, Gilles Rampillon, Gérard Soler et Robert Pintenat). Et 17 en 1981 et 1982 (en 23 matches, il est vrai).
Sur le graphique ci-dessous, sont indiqués le nombre de débutants par année, ainsi que le total de sélections obtenu par les joueurs les plus capés.
Si bien sûr tous ne sont pas devenus des héros nationaux, loin de là, on peut noter que les erreurs de casting ont été plutôt rares : seuls huit d’entre eux n’ont été appelés qu’une fois : Jean-Louis Zanon, Jean-Marc Ferratge, Pierrick Hiard, Roland Wagner, Pierre Pleimelding, Francis Meynieu, Farès Bousdira et Gérard Farison.
Neuf gardiens, et puis Bats
Il y a tout de même un domaine où Michel Hidalgo a longtemps patiné, comme il le reconnaît volontiers lui-même [3] C’est celui du gardien de but. Là, il y a de toute évidence pléthore, puisqu’en huit ans se sont succédés pas moins de dix portiers, presque de quoi faire une équipe entière.
Si Dominique Baratelli (9 matches) et Jean-Paul Bertrand-Demanes (6) avaient débuté sous Boulogne et Kovacs, Hidalgo n’est convaincu sur la durée ni par l’un, ni par l’autre, et appelle Dominique Dropsy (17) en 1978, Philippe Bergeroo (3) en 1979, Jean-Luc Ettori (9) en 1980, Jean Castaneda (9) et Pierrick Hiard (1) en 1981.
En Espagne, conseillé par Ivan Curkovic, il opte au dernier moment pour le monégasque Ettori, provoquant la colère de Baratelli qui se voyait titulaire, Castaneda étant promu numéro 2. Après la coupe du monde, Hidalgo teste Jean-Pierre Tempet (5) à l’automne avant de choisir Joël Bats (12) en septembre 1983. Le dernier sera aussi le meilleur, malgré des débuts délicats (quatre buts encaissés lors des deux premières sélections, autant que lors des dix suivantes).
Son équipe-type
Pas vraiment de surprise de ce côté. Hormis le poste de gardien, qui échoit finalement à Dominique Dropsy. La défense est plutôt old-school, puisque Gérard Janvion et Christian Lopez n’ont plus été appelés après 1982, et Marius Trésor a jeté l’éponge fin 1983. Bernard Genghini (24 sélections avec Hidalgo) et Luis Fernandez (17) sont loin derrière le trio Platini-Giresse-Tigana, même si le dernier n’a débuté qu’à mi-parcours, en 1980. Et l’attaque est archi-classique. Même si Dominique Rocheteau n’était que remplaçant à l’Euro 84, il aura accompagné Hidalgo jusqu’au bout avant de briller au Mexique deux ans plus tard, Lacombe et Six ayant pour leur part arrêté en même temps que leur sélectionneur.
Sur ces onze-là, sept ont affronté l’Argentine en 1978 à Buenos Aires, neuf ont joué la demi-finale de Séville en 1982 contre la RFA et six celle de Marseille en 1984 face au Portugal. C’est dire à quel point, malgré un brassage de joueurs très important, Michel Hidalgo s’est appuyé sur une ossature stable pendant huit années.
Son type dans l’équipe
Vous pensez évidemment à Platini. Ça paraît évident, tant le futur président de l’UEFA a semblé jouer le rôle de sélectionneur-bis au cours des deux dernières années d’Hidalgo. Mais pourtant, celui dont la carrière internationale a épousé quasi-parfaitement celle de son coach, c’est Didier Six. Appelé pour la première fois lors des débuts d’Hidalgo, en mars 1976 contre la Tchécoslovaquie au Parc, le Valenciennois joue son dernier match international le 23 juin 1984 face au Portugal à Marseille.
Quatre jours plus tard, Hidalgo quitte les Bleus avec la coupe Henri-Delaunay dans les bras. Six est sur la photo, mais son sourire est crispé. Il n’aura pas joué une minute de la finale, Bruno Bellone lui ayant été préféré en attaque. Gaucher surdoué capable du meilleur (amorti poitrine-sombrero-volée contre le Brésil en 1977) comme du pire (tir au but complètement raté contre la RFA en 1982, après un match brouillon), il aura apporté son grain de folie dans une équipe pleine de talents.
Et après ?
A l’été 1984, tout le monde veut Michel Hidalgo. Le nouveau premier ministre, Laurent Fabius, lui téléphone pour lui proposer le ministère des sports. Hidalgo demande vingt-quatre heures pour se décider, ce n’est pas possible. Quelques jours plus tard, c’est le Real Madrid qui lui propose le poste d’entraîneur. L’ex-coach des Bleus hésite, puis refuse. En réalité, il regrette d’avoir promis le poste à Henri Michel un an plus tôt [4]. Il reste directeur technique national jusqu’en 1986 puis accepte la proposition de Bernard Tapie de devenir directeur sportif de l’OM.
Il y retrouvera Alain Giresse, Bernard Genghini, Yvon Le Roux, Jean-François Domergue, Jean Tigana Philippe Vercuysse et Manuel Amoros au cours de ses cinq années passées au Vélodrome. Ce n’était pas une bonne idée : en 1998, il est condamné en appel à huit mois de prison avec sursis et 500 000 francs d’amende dans l’affaire des comptes de l’OM pour lesquels Bernard Tapie, Alain Laroche et Jean-Pierre Bernès sont également sanctionnés.
Le tableau de ses 89 joueurs
La colonne sel MH décompte le nombre de matches joués sous la direction de Michel Hidalgo, ainsi que les colonnes suivantes. La dernière rappelle le total de sélections obtenu par chaque joueur durant sa carrière internationale.
Nom | sel MH | Tps jeu | G | N | P | Buts | Cap. | Sel. total |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Maxime Bossis | 60 | 5362 | 33 | 12 | 15 | 1 | 3 | 76 |
Michel Platini | 53 | 4594 | 27 | 12 | 14 | 35 | 32 | 72 |
Didier Six | 52 | 3431 | 29 | 11 | 12 | 13 | 2 | 52 |
Marius Trésor | 40 | 3441 | 18 | 13 | 9 | 3 | 24 | 65 |
Gérard Janvion | 39 | 3310 | 19 | 8 | 12 | 0 | 0 | 40 |
Christian Lopez | 37 | 2987 | 21 | 4 | 12 | 1 | 9 | 39 |
Patrick Battiston | 36 | 2875 | 27 | 5 | 4 | 2 | 1 | 56 |
Dominique Rocheteau | 36 | 2453 | 23 | 6 | 7 | 10 | 0 | 49 |
Bernard Lacombe | 34 | 2443 | 23 | 6 | 5 | 10 | 0 | 38 |
Jean Tigana | 33 | 2535 | 20 | 4 | 9 | 0 | 0 | 52 |
Alain Giresse | 32 | 2769 | 20 | 7 | 5 | 5 | 1 | 47 |
Bernard Genghini | 24 | 1678 | 15 | 5 | 4 | 5 | 0 | 27 |
Manuel Amoros | 23 | 1998 | 13 | 6 | 4 | 0 | 0 | 82 |
Dominique Bathenay | 19 | 1638 | 9 | 7 | 3 | 3 | 0 | 20 |
Luis Fernandez | 17 | 1522 | 12 | 4 | 1 | 2 | 0 | 60 |
Dominique Dropsy | 17 | 1354 | 12 | 1 | 4 | 0 | 0 | 17 |
Bruno Bellone | 17 | 1215 | 10 | 3 | 4 | 2 | 0 | 34 |
Patrice Rio | 17 | 1510 | 8 | 6 | 3 | 0 | 0 | 17 |
Jean-François Larios | 17 | 1244 | 7 | 0 | 10 | 5 | 0 | 17 |
Olivier Rouyer | 17 | 867 | 7 | 6 | 4 | 2 | 0 | 17 |
Léonard Specht | 16 | 1373 | 8 | 1 | 7 | 1 | 0 | 18 |
Gérard Soler | 15 | 1045 | 8 | 3 | 4 | 4 | 0 | 16 |
Jacques Zimako | 13 | 678 | 7 | 2 | 4 | 2 | 0 | 13 |
Jean Petit | 12 | 799 | 10 | 1 | 1 | 1 | 0 | 12 |
Joël Bats | 12 | 1082 | 9 | 2 | 1 | 0 | 0 | 50 |
Yvon Le Roux | 12 | 1075 | 8 | 3 | 1 | 1 | 0 | 28 |
Thierry Tusseau | 12 | 653 | 8 | 3 | 1 | 0 | 0 | 22 |
Loïc Amisse | 12 | 920 | 8 | 2 | 2 | 2 | 0 | 12 |
Henri Michel | 12 | 988 | 6 | 4 | 2 | 0 | 6 | 58 |
Alain Couriol | 12 | 625 | 3 | 4 | 5 | 2 | 0 | 12 |
Jean-Marc Ferreri | 11 | 664 | 7 | 3 | 1 | 1 | 0 | 37 |
Marc Berdoll | 11 | 661 | 7 | 2 | 2 | 3 | 0 | 16 |
André Rey | 10 | 854 | 5 | 4 | 1 | 0 | 0 | 10 |
Daniel Bravo | 9 | 473 | 4 | 2 | 3 | 1 | 0 | 13 |
Jean Castaneda | 9 | 764 | 4 | 0 | 5 | 0 | 0 | 9 |
Yannick Stopyra | 9 | 396 | 4 | 3 | 2 | 3 | 0 | 33 |
Jean-Luc Ettori | 9 | 794 | 4 | 3 | 2 | 0 | 0 | 9 |
Dominique Baratelli | 9 | 755 | 3 | 3 | 3 | 0 | 0 | 21 |
Philippe Mahut | 9 | 685 | 2 | 2 | 5 | 0 | 0 | 9 |
Jean-Marc Guillou | 7 | 465 | 4 | 1 | 2 | 0 | 1 | 19 |
René Girard | 7 | 300 | 3 | 1 | 3 | 1 | 0 | 7 |
Alain Moizan | 7 | 587 | 3 | 0 | 4 | 0 | 0 | 7 |
Jean-François Domergue | 6 | 464 | 6 | 0 | 0 | 2 | 0 | 9 |
Bruno Baronchelli | 6 | 409 | 4 | 1 | 1 | 1 | 0 | 6 |
Omar Sahnoun | 6 | 424 | 4 | 2 | 0 | 0 | 0 | 6 |
Jean-Paul Bertrand-Demanes | 6 | 505 | 3 | 1 | 2 | 0 | 0 | 11 |
Didier Christophe | 6 | 411 | 1 | 1 | 4 | 1 | 0 | 6 |
Jean-Pierre Tempet | 5 | 450 | 3 | 2 | 0 | 0 | 0 | 5 |
Éric Pécout | 5 | 232 | 3 | 1 | 1 | 1 | 0 | 5 |
Albert Gemmrich | 5 | 280 | 3 | 2 | 0 | 2 | 0 | 5 |
François Bracci | 5 | 234 | 3 | 1 | 1 | 0 | 0 | 18 |
Christian Dalger | 5 | 355 | 2 | 2 | 1 | 2 | 0 | 6 |
Roger Jouve | 5 | 301 | 2 | 3 | 0 | 0 | 0 | 7 |
Raymond Domenech | 5 | 404 | 2 | 2 | 1 | 0 | 0 | 8 |
Albert Emon | 5 | 389 | 1 | 1 | 3 | 1 | 0 | 8 |
Bernard Zénier | 4 | 170 | 2 | 1 | 1 | 1 | 0 | 5 |
Christian Synaeghel | 4 | 342 | 2 | 1 | 1 | 0 | 0 | 5 |
Francis Piasecki | 3 | 241 | 3 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 |
José Touré | 3 | 259 | 2 | 1 | 0 | 1 | 0 | 16 |
Patrice Lecornu | 3 | 112 | 2 | 0 | 1 | 0 | 0 | 3 |
Philippe Bergeroo | 3 | 162 | 2 | 0 | 1 | 0 | 0 | 3 |
Gilles Rampillon | 3 | 181 | 1 | 2 | 0 | 1 | 0 | 3 |
Robert Pintenat | 3 | 270 | 1 | 1 | 1 | 1 | 0 | 3 |
Jean-Michel Larqué | 3 | 270 | 1 | 1 | 1 | 0 | 2 | 14 |
Laurent Roussey | 2 | 142 | 2 | 0 | 0 | 1 | 0 | 2 |
Raymond Kéruzoré | 2 | 180 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 |
Patrick Revelli | 2 | 134 | 2 | 0 | 0 | 1 | 0 | 5 |
Philippe Anziani | 2 | 81 | 1 | 0 | 1 | 0 | 0 | 5 |
Carlos Curbelo | 2 | 130 | 1 | 0 | 1 | 0 | 0 | 2 |
Jean-Claude Lemoult | 2 | 180 | 0 | 2 | 0 | 0 | 0 | 2 |
Patrick Delamontagne | 2 | 121 | 0 | 0 | 2 | 0 | 0 | 3 |
Daniel Xuereb | 2 | 71 | 0 | 1 | 1 | 0 | 0 | 8 |
François Brisson | 1 | 22 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 |
Jean-Marc Ferratge | 1 | 68 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
Roland Wagner | 1 | 46 | 1 | 0 | 0 | 1 | 0 | 1 |
Pierre Pleimelding | 1 | 57 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
Farès Bousdira | 1 | 34 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
Gérard Farison | 1 | 90 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
Claude Papi | 1 | 46 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 |
Jean-Louis Zanon | 1 | 90 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 |
William Ayache | 1 | 90 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 20 |
Philippe Vercruysse | 1 | 4 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 12 |
Jean-Christophe Thouvenel | 1 | 90 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 4 |
Dominique Bijotat | 1 | 46 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 8 |
Pierrick Hiard | 1 | 90 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 1 |
Francis Meynieu | 1 | 90 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 1 |
Jean Gallice | 1 | 90 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 7 |
Christian Sarramagna | 1 | 90 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 4 |
Jean-Pierre Adams | 1 | 90 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 22 |
Le tableau de ses 75 matches
Seuls les matches officiels sont mentionnés. Michel Hidalgo a dirigé les Bleus contre la Roumanie (en février 1977 à Bordeaux, victoire 2-0, buts de Platini et Rouyer) mais le match n’a pas été reconnu par la fédération roumaine. L’équipe de France a également affronté des clubs en début de saison : Mönchengladbach en août 1976 (5-0, doublé de Six, buts de Platini, Lacombe et Rocheteau), Mineiro en juillet 1977 (1-3, but de Trésor), Hambourg en août 1977 (4-2, but de Pécout et triplé de Platini), Anderlecht en août 1978 (1-0, but de Six), le Bayern Munich en août 1979 (4-1, buts de Larios, Lopez, Zimako et Platini), la Juventus en septembre 1980 (1-0, but de Zimako), Stuttgart en août 1981 (1-3, but de Giresse), Auxerre en novembre 1981 (3-1, buts de Giresse, Platini et Lopez), Andorre en mai 1982 (2-1, buts de Platini et Lopez) la Real Sociedad en juin 1982 (3-1, buts de Platini, Rocheteau et Lacombe), Penarol en août 1983 (1-0, but de Ferreri) et Andorre en mai 1984 (9-0, doublés de Le Roux et Rocheteau, buts de Giresse, Ferreri, Bellone, Six et Bravo) [5]
# | Genre | Date | Ville | Adversaire | score |
---|---|---|---|---|---|
439 | Euro | 27/06/1984 | Paris (Parc) | Espagne | 2-0 |
438 | Euro | 23/06/1984 | Marseille | Portugal | 3-2 |
437 | Euro | 19/06/1984 | Saint-Etienne | Yougoslavie | 3-2 |
436 | Euro | 16/06/1984 | Nantes | Belgique | 5-0 |
435 | Euro | 12/06/1984 | Paris (Parc) | Danemark | 1-0 |
434 | Amical | 01/06/1984 | Marseille | Ecosse | 2-0 |
433 | Amical | 18/04/1984 | Strasbourg | Allemagne | 1-0 |
432 | Amical | 28/03/1984 | Bordeaux | Autriche | 1-0 |
431 | Amical | 29/02/1984 | Paris (Parc) | Angleterre | 2-0 |
430 | Amical | 12/11/1983 | Zagreb | Yougoslavie | 0-0 |
429 | Amical | 05/10/1983 | Paris (Parc) | Espagne | 1-1 |
428 | Amical | 07/09/1983 | Copenhague | Danemark | 1-3 |
427 | Amical | 31/05/1983 | Luxembourg* | Belgique | 1-1 |
426 | Amical | 23/04/1983 | Paris (Parc) | Yougoslavie | 4-0 |
425 | Amical | 23/03/1983 | Paris (Parc) | URSS | 1-1 |
424 | Amical | 16/02/1983 | Guimaraes | Portugal | 3-0 |
423 | Amical | 10/11/1982 | Rotterdam | Pays-Bas | 2-1 |
422 | Amical | 06/10/1982 | Paris (Parc) | Hongrie | 1-0 |
421 | Amical | 31/08/1982 | Paris (Parc) | Pologne | 0-4 |
420 | CM | 10/07/1982 | Alicante* | Pologne | 2-3 |
419 | CM | 08/07/1982 | Séville* | Allemagne | 3-3 |
418 | CM | 04/07/1982 | Madrid* | Irlande du Nord | 4-1 |
417 | CM | 28/06/1982 | Madrid* | Autriche | 1-0 |
416 | CM | 24/06/1982 | Valladolid* | Tchécoslovaquie | 1-1 |
415 | CM | 21/06/1982 | Valladolid* | Koweït | 4-1 |
414 | CM | 16/06/1982 | Bilbao* | Angleterre | 1-3 |
413 | Amical | 02/06/1982 | Toulouse | Galles | 0-1 |
412 | Amical | 14/05/1982 | Lyon | Bulgarie | 0-0 |
411 | Amical | 28/04/1982 | Paris (Parc) | Pérou | 0-1 |
410 | Amical | 24/03/1982 | Paris (Parc) | Irlande du Nord | 4-0 |
409 | Amical | 23/02/1982 | Paris (Parc) | Italie | 2-0 |
408 | qCM | 05/12/1981 | Paris (Parc) | Chypre | 4-0 |
407 | qCM | 18/11/1981 | Paris (Parc) | Pays-Bas | 2-0 |
406 | qCM | 14/10/1981 | Dublin | Rep. d’Irlande | 2-3 |
405 | qCM | 09/09/1981 | Bruxelles | Belgique | 0-2 |
404 | Amical | 15/05/1981 | Paris (Parc) | Brésil | 1-3 |
403 | qCM | 29/04/1981 | Paris (Parc) | Belgique | 3-2 |
402 | qCM | 25/03/1981 | Rotterdam | Pays-Bas | 0-1 |
401 | Amical | 18/02/1981 | Madrid | Espagne | 0-1 |
400 | Amical | 19/11/1980 | Hanovre | Allemagne | 1-4 |
399 | qCM | 28/10/1980 | Paris (Parc) | Rep. d’Irlande | 2-0 |
398 | qCM | 11/10/1980 | Limassol | Chypre | 7-0 |
397 | Amical | 23/05/1980 | Moscou | URSS | 0-1 |
396 | Amical | 26/03/1980 | Paris (Parc) | Pays-Bas | 0-0 |
395 | Amical | 27/02/1980 | Paris (Parc) | Grèce | 5-1 |
394 | qEuro | 17/11/1979 | Paris (Parc) | Tchécoslovaquie | 2-1 |
393 | Amical | 10/10/1979 | Paris (Parc) | Etats-Unis | 3-0 |
392 | qEuro | 05/09/1979 | Stockholm | Suède | 3-1 |
391 | Amical | 02/05/1979 | New York | Etats-Unis | 6-0 |
390 | qEuro | 04/04/1979 | Bratislava | Tchécoslovaquie | 0-2 |
389 | qEuro | 25/02/1979 | Paris (Parc) | Luxembourg | 3-0 |
388 | Amical | 08/11/1978 | Paris (Parc) | Espagne | 1-0 |
387 | qEuro | 07/10/1978 | Luxembourg | Luxembourg | 3-1 |
386 | qEuro | 01/09/1978 | Paris (Parc) | Suède | 2-2 |
385 | CM | 10/06/1978 | Mar del Plata* | Hongrie | 3-1 |
384 | CM | 06/06/1978 | Buenos Aires* | Argentine | 1-2 |
383 | CM | 02/06/1978 | Mar del Plata* | Italie | 1-2 |
382 | Amical | 19/05/1978 | Villeneuve d’Ascq | Tunisie | 2-0 |
381 | Amical | 11/05/1978 | Toulouse | Iran | 2-1 |
380 | Amical | 01/04/1978 | Paris (Parc) | Brésil | 1-0 |
379 | Amical | 08/03/1978 | Paris (Parc) | Portugal | 2-0 |
378 | Amical | 08/02/1978 | Naples | Italie | 2-2 |
377 | qCM | 16/11/1977 | Paris (Parc) | Bulgarie | 3-1 |
376 | Amical | 08/10/1977 | Paris (Parc) | URSS | 0-0 |
375 | Amical | 30/06/1977 | Rio de Janeiro | Brésil | 2-2 |
374 | Amical | 26/06/1977 | Buenos Aires | Argentine | 0-0 |
373 | Amical | 23/04/1977 | Genève | Suisse | 4-0 |
372 | qCM | 30/03/1977 | Dublin | Rep. d’Irlande | 0-1 |
371 | Amical | 23/02/1977 | Paris (Parc) | Allemagne | 1-0 |
370 | qCM | 17/11/1976 | Paris (Parc) | Rep. d’Irlande | 2-0 |
369 | qCM | 09/10/1976 | Sofia | Bulgarie | 2-2 |
368 | Amical | 01/09/1976 | Copenhague | Danemark | 1-1 |
367 | Amical | 22/05/1976 | Budapest | Hongrie | 0-1 |
366 | Amical | 24/04/1976 | Lens | Pologne | 2-0 |
365 | Amical | 27/03/1976 | Paris (Parc) | Tchécoslovaquie | 2-2 |