Quand Michel trouvait Cantona consciencieux, à Berlin en 1987

Publié le 25 novembre 2010 - Bruno Colombari

A 21 ans, Cantona était-il déjà un rebelle ? Quelques heures avant sa première sélection, à Berlin en août 1987, il avouait déjà être très mauvais perdant. Quant à Henri Michel, qui se fera traiter un an plus tard de sac à merde, il apprécie l’état d’esprit de son nouvel attaquant.

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Récemment, il appelait à faire la révolution du retrait bancaire, et il tournait dans un clip pour dénoncer le mal logement. Même quand il ne fait pas du cinéma, Canto en fait encore, en représentation permanente dans le rôle qu’il préfère : le sien.


 

Le 12 août 1987, à Berlin, il s’apprêtait à faire ses débuts en équipe de France à 21 ans. Les Bleus sont éliminés de la course à l’Euro 88, Michel Platini vient d’arrêter sa carrière et Henri Michel fait ce qu’il peut pour remonter une équipe qui s’apprête à entrer dans un tunnel de huit ans. Et Cantona ? Il explique qu’il ne s’attendait pas à une aussi bonne ambiance, qu’il est très mauvais perdant, encore un peu langue de bois mais ça ne va pas durer.

Juste après, Henri Michel apprécie.« C’est l’état d’esprit qui doit régner. Il est normal de ne pas être content quand on ne réussit pas ce qu’on entreprend. J’espère que ça ne va pas lui nuire au niveau du terrain. » Du terrain, ça ira (Canto va marquer le seul but français du match), mais au niveau du vestiaire, ça se gâtera vite. A l’été 1988, furieux de ne pas avoir été retenu en amical contre la Tchécoslovaquie, il insultera le sélectionneur et prendra un an de suspension. Un écart de comportement qui incitera Jacquet, prudent, à le mettre à l’écart au moment de former la liste des participants à l’Euro 96.

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