La cinquième meilleure série
Grâce à ce dix-septième match sans défaite, la série de 2004-2005 est désormais dépassée (au nombre de victoires, onze contre huit). Les similitudes sont d’ailleurs nombreuses avec cette époque, celle des débuts de Raymond Domenech avec une équipe en reconstruction solide derrière mais bien terne devant. Le prochain objectif est donc de faire aussi bien qu’en 1998-1999, où les Bleus avaient enchaîné treize victoires et six nuls. Pour y parvenir, il faudrait remporter les deux prochains matches, dont celui à venir contre l’Allemagne le 29 février. Pour le coup, ce serait une très grosse performance.
Benzema dans le top 50
En rejoignant Bernard Bosquier avec 42 sélections, Karim Benzema est entré dans le top 50 aux sélections. Il devrait atteindre les 50 sélections en juin prochain, mais pour cela, il faudrait que les Bleus atteignent au moins les quarts de finale. Quant à Malouda, toujours en tête dans les joueurs actuels (73 sélections), il a dépassé Michel Platini (72) et se rapproche de Maxime Bossis (76). Sans se faire remarquer (ce n’est pas son genre), Hugo Lloris a atteint le cap des 30 sélections, le tout en à peine trois ans.
Notre adversaire préféré
La Belgique, c’est l’adversaire préféré des Bleus, avec 71 oppositions en 748 matches. Pendant longtemps, France-Belgique sera synonyme de match international, à tel point qu’entre 1904 et 1924 les deux voisins se sont rencontrés chaque année, à l’exception de 1916, 1917 et 1918. Soit 18 France-Belgique en 63 rencontres internationales (5 victoires, 3 nuls et 10 défaites). Il faut dire qu’à la Belle époque et aux Années folles, le trajet Paris-Bruxelles en train prenait une dizaine d’heures. Et c’était le plus court chemin pour jouer à l’étranger...
Jusqu’à la fin du siècle, Belges et Français ne sont jamais restés loin l’un de l’autre, ils se sont même affrontés à deux reprises la même année en 1981, 1966, 1961, 1954, 1952, 1950, 1948, 1938, 1926 et 1924. En 1930, il y a même eu trois France-Belgique en huit mois en avril, mai et décembre, tous en amical.
Depuis, les choses ont bien changé. A tel point que l’intervalle qui sépare le dernier match de l’avant-dernier (disputé le 18 février 2004 à Bruxelles) est le plus long de l’histoire : sept ans, huit mois et vingt-huit jours : c’est l’intervalle qui sépare le dernier France-Belgique de l’avant-dernier, disputé le 18 février 2004 à Bruxelles.