Cinq petites années : la carrière internationale d’Alain Giresse fut aussi brève qu’étincelante. Avec lui, pièce majeure du carré magique, les Bleus deviennent une des meilleures équipes du monde.
Alain Giresse, pépite tardive

Né le 2 août 1952 à Langoiran, ce milieu de terrain très technique a passé six ans dans un quasi-anonymat en Bleu, avant que Michel Hidalgo lui donne un rôle de doublure de Platini début 1981, puis de complément à la fin de cette même année dans ce qui préfigurera le carré magique du milieu de terrain (avec Tigana et Genghini, puis Fernandez). Brillant en Espagne en 1982 (il finit l’année deuxième du Ballon d’or, éblouissant à l’Euro 1984, il souffrira de la chaleur et de l’altitude au Mexique en 1986, alors qu’il approchait de ses 34 ans. Il compte 47 sélections et 6 buts.
Cinq petites années : la carrière internationale d’Alain Giresse fut aussi brève qu’étincelante. Avec lui, pièce majeure du carré magique, les Bleus deviennent une des meilleures équipes du monde.
Si les trois meilleurs joueurs français dont la carrière est terminée font consensus, la quatrième place peut faire débat. Par son palmarès, sa longévité et sa technique, Thierry Henry semble le mieux placé. Mais d’autres peuvent légitimement y prétendre. Lesquels ?
Ce n’est pas la plus spectaculaire de toutes, mais elle a produit deux champions d’Europe essentiels dans le rayonnement de Platini. Alain Giresse et Bernard Lacombe, inséparables à Bordeaux, ont fait les beaux jours des Bleus pendant trois ans.
Deuxième partie de cette série, consacrée aux joueurs qui ont quitté l’équipe de France à l’occasion d’une phase finale d’Euro ou de Coupe du monde. Certains l’ont même fait au terme d’une finale...
Patrick Lemoine raconte chez Solar les cinq matchs de l’Euro 1984 à travers les témoignages de Michel Platini, Alain Giresse, Jean Tigana, Luis Fernandez et Bernard Genghini, avec les stats de l’agence Opta.
Ils sont internationaux tricolores et joueurs de champ, mais un jour, ils se sont retrouvés à garder les buts de leur équipe de club, mais aussi, dans les temps héroïques, de la sélection nationale.