L’Allemagne en février, l’Angleterre en juin, l’Uruguay en août, l’Espagne en octobre et l’Italie en novembre : avec cinq champions du monde au programme, la FFF (ainsi que l’UEFA et la FIFA) a mitonné un agenda 2012 particulièrement relevé. Ne manquent que l’Argentine et le Brésil (rencontrés en 2009 et 2011).
D’autant que quatre de ces cinq champions du monde sont dans le top 5 du classement FIFA (la France est quinzième) : L’Espagne première, l’Allemagne troisième, l’Uruguay quatrième et l’Angleterre cinquième, l’Italie pointant pour sa part à la neuvième position.
Notons d’ailleurs qu’il n’est pas exclu, à condition de sortir du premier tour de l’Euro, de retrouver l’Italie, l’Allemagne ou l’Espagne (voire les trois) en juin prochain.
Le reste du programme se compose de matches contre des équipes moyennes (Serbie, Estonie, Ukraine, Suède, Biélorussie et Japon) et seulement deux rencontres face à des sélections prenables (Islande et Finlande). Autant dire que le niveau sera bien plus relevé qu’en 2011.
Côté séries en cours, six adversaires n’ont jamais battu les Bleus : l’Islande, la Serbie, l’Ukraine, la Finlande,le Japon et l’Estonie, seul nouvel adversaire cet année (et qui remplace l’Ecosse pour le dernier match préparatoire avant l’Euro). Il est vrai que deux d’entre eux sont des sélections récentes issues de la partition de la Yougoslavie et de l’URSS. Deux autres restent sur au moins une victoire contre les Bleus : l’Italie (en 2008) et l’Espagne (2008 et 2010). Quant à la Biélorussie, elle n’a pour l’instant jamais perdu contre la France.
Les dernières défaites françaises contre l’Uruguay et la Suède remontent sinon à la préhistoire, du moins à l’antiquité : 1966 pour la Céleste et 1969 pour les Scandinaves. Enfin, les Bleus détiennent deux belles séries en cours contre l’Allemagne et l’Angleterre (un nul et quatre victoires), les derniers échecs datant respectivement de 1987 et 1997.