En 1998, pour remporter leur première étoiles, les joueurs d’Aimé Jacquet ont gagné six matchs et concédé un nul (remporté aux tirs au but), marqué quinze buts en en concédant seulement deux, et n’ont été menés en tout et pour tout qu’une seule minute sur 687 jouées. Vingt ans plus tard, les hommes de Didier Deschamps étaient à nouveau champions du monde au terme d’un parcours de six victoires et un nul, avec quatorze buts marqués et six encaissés. Ils ont été menés six minutes sur 630 jouées.
Autant dire que les deux parcours semblent à première vue quasiment parallèles, avec une moindre rigueur défensive en 2018. Si on pousse l’analogie un peu plus loin, on retrouve le même adversaire lors du dernier match du premier tour (le Danemark), un but encaissé sur pénalty (Danemark 1998, Australie 2018), le nombre élevé de coups de pied arrêtés ayant amené un but français (4 corners et un pénalty en 1998, 2 coups francs, 3 pénaltys et un corner en 2018), une qualification contre le finaliste de l’édition précédente (Italie en 1998, Argentine en 2018) et un adversaire inattendu en demi-finale (Croatie 1998, Belgique 2018).
Pourtant, sur bien des points, 2018 se distingue de 1998 : en Russie, aucun Bleu n’a été expulsé, alors qu’il y en avait eu trois en France (Zidane, Blanc et Desailly). La génération Griezmann a plié ses quatre matchs à élimination directe dans le temps réglementaire, alors que celle de Zidane a eu besoin du but en or contre le Paraguay et des tirs au but face à l’Italie. Enfin, les hommes de Jacquet ont marqué 9 fois sur 15 au premier tour, alors que ceux de Deschamps ont inscrit 11 buts sur 14 à partir des huitièmes de finale.
Les équipes
Si on compare ligne par ligne les deux équipes-type (en les configurant en 4-4-2), voilà ce qu’on obtient :
Gardiens : avantage 1998
Hugo Lloris a multiplié les arrêts décisifs lors des six matchs qu’il a disputés, et a joué un rôle très important puisque quatre de ces six rencontres ont été gagnées par un seul but d’écart. Mais son manque récurrent de réussite sur pénalty, les six buts encaissés et son erreur de U9 contre Mandzukic et la Croatie (heureusement sans conséquence) le désavantagent face à Fabien Barthez.
Ce dernier n’a encaissé qu’un but dans le jeu en sept matchs, contre la Croatie et Davor Suker qui se présentait seul devant lui suite à une erreur d’alignement de la défense. Lui aussi aurait pu prendre un but stupide en finale quand il s’est déchiré sur une sortie inutile en deuxième mi-temps, mais pour le reste, il a été parfait. Et son jeu au pied est autrement meilleur que celui du gardien de Tottenham.
défense : avantage 1998
Thuram, Blanc, Desailly et Lizarazu constituent à eux quatre la meilleure défense française de tous les temps. En 1998, ils n’ont rien laissé. Face au Danemark au premier tour, seul Desailly est aligné quand Laudrup obtient un pénalty sur un coup franc vite joué. Et si Thuram est fautif sur le but de Sucer en demi-finale, il s’est vite racheté en égalisant et en marquant le deuxième but.
A côté, la défense juvénile de 2018 (Pavard et Hernandez avaient 22 ans, Umtiti 24 et Varane 25) a fait bonne figure, trois des quatre défenseurs ayant inscrit un but, le quatrième signant deux passes décisives. Mais elle a connu plusieurs trous d’air, notamment contre l’Argentine et la Croatie, qui auraient pu coûter cher.
milieu : égalité
Si on considère que le milieu de 1998 était constitué de Deschamps, Petit, Karembeu et Zidane et celui de 2018 représenté par Kanté, Matuidi, Pogba et Griezmann, il est impossible de les départager. Chacun avait ses caractéristiques propres, avec un niveau technique sans doute supérieur en 2018, mais ils se ressemblent aussi avec trois joueurs à vocation plutôt défensive et un créateur libre capable de se muer en troisième attaquant.
attaque : avantage 2018
En 4-4-2, l’attaque de 2018 était composée d’Olivier Giroud, et de Kylian Mbappé. Si le premier n’a pas marqué, il a été directement impliqué dans deux buts du second, contre le Pérou au premier tour (tir contré poussé devant la ligne) et l’Argentine en huitième (passe décisive). Et s’ils ont assez peu joué l’un pour l’autre, ils ont été indispensables dans le système de jeu en transition mis en place par Deschamps, nécessitant la présence d’un pivot et d’une flèche.
Le duo composé de Youri Djorkaeff et de Stéphane Guivarc’h n’a pas connu la même réussite. Le premier n’a marqué qu’un but sur pénalty contre le Danemark et a donné deux passes décisives, pour Thuram contre la Croatie et pour Zidane (corner) face au Brésil. Guivar’ch s’est blessé dès le premier match et n’a retrouvé une place de titulaire qu’en huitième face à l’Italie. Comme Giroud, il n’a pas marqué, et a gâché deux face-à-face contre Taffarel en finale.
sélectionneurs : égalité
L’équipe de France n’était pas plus favorite en 1998 qu’en 2018. Le mérite d’Aimé Jacquet de Didier Deschamps est donc considérable, ayant fait des choix forts et trouvé la bonne formule qui a transformé des équipes sans grande expérience en champions du monde. Ils ont aussi parfaitement géré le groupe en s’appuyant sur des adjoints compétents (Roger Lemerre en 1998, Guy Stéphan en 2018), permettant à des remplaçants de pallier en finale l’absence ou la défaillance des titulaires (Frank Leboeuf et Steven Nzonzi à la place de Laurent Blanc et N’Golo Kanté).
Les matchs
Si l’Afrique du Sud semble supérieure à l’Australie, du moins sur le papier, les Bleus maîtrise bien mieux la première que la seconde. En 1998 à Marseille, ils dominent d’entrée et ouvrent le score à la 34e minute par Christophe Dugarry qui vient d’entrer à la place de Stéphane Guivarc’h. Et ils assurent la fin du match par deux buts de Pierre Issa contre son camp (77e) et Thierry Henry (90e). Propre.
En 2018, c’est beaucoup plus compliqué. Deschamps choisit d’aligner Tolisso et Dembélé à la place de Matuidi et Giroud, et la première période est confuse. Les Bleus n’y sont pas, même quand Griezmann bénéficie d’un pénalty et le transforme (58e). Quatre minutes plus tard, les Australiens égalisent de la même façon après une main incompréhensible d’Umtiti dans la surface. Et il faut un tir de Pogba contré par Behich à la 81e pour plier le match dans la douleur.
La France est devant au score pendant 56 minutes en 1998, 13 minutes en 2018
Certes, on peut objecter que le 4-0 obtenu au Stade de France est flatteur au regard du déroulement du match, où les Saoudiens ont bien tenu le choc, même après l’expulsion de Al Khlaiwi à la 19e. Les Bleus ne font le break qu’à la 68e et perdent Zidane, expulsé lui aussi, deux minutes plus tard. Mais comme contre l’Afrique du Sud, ils finissent fort par deux buts de Henry et Lizarazu dans le dernier quart d’heure.
Face au Pérou, les rentrées de Matuidi et Giroud donnent aux Bleus la configuration gagnante qui fera d’eux les champions du monde. Mais ils souffrent face à une équipe sud-américaine qui gagne en assurance en seconde période et qui trouve même le poteau sur un tir de Aquino (50e). La victoire est au bout contre un adversaire supérieur à celui de 1998, mais ce fut très dur.
La France est devant au score pendant 54 minutes en 1998, 56 minutes en 2018
Le hasard aura voulu que les Danois croisent la route des Bleus pour clôturer le premier tour, comme en 1998 et en 2002, sans oublier l’Euro 1992. A chaque fois, le vainqueur avait remporté le tournoi. C’est le cas en 1998 où, sous le soleil de Lyon, une équipe de France bis se fait peur contre le Danemark de Laudrup, mais l’emporte 2-1 et boucle ainsi un premier tour sans faute.
En 2018, les Danois sont moins impressionnants (malgré Christian Eriksen) et les Bleus bis, encore, jouent avec le frein à main, comme contre la Suisse en 2016 et l’Equateur en 2014. Déjà qualifiés, ils se contentent d’un nul qui leur assure la première place et offrent aux 78 000 spectateurs furieux du stade Loujniki le plus mauvais match du tournoi. Ils reviendront pourtant trois semaines plus tard, et là, il y aura du spectacle.
La France est devant au score pendant 63 minutes en 1998, 0 minute en 2018
Les hommes de José Luis Chilavert n’étaient pas les adversaires les plus probables en huitièmes, mais on se dit bien vite qu’il serait préférable de ne pas aller aux tirs au but face à un gardien dont c’est la spécialité. Privés de Zidane, les Bleus souffrent, poussent, redoutent un contre fatal, vont en prolongations. L’issue fatale se profile quand une combinaison Pirès-Trezeguet arrive sur Laurent Blanc qui marque du tibia. A la 117e minute... Le premier but en or de l’histoire de la compétition sauve les Bleus.
En 2018, on attendait plutôt la Croatie ou le Nigéria. C’est l’Argentine de Messi qu’il faut battre à Kazan. Et dans un match fou à sept buts, les Bleus démarrent à fond, ouvrent le score, se font rejoindre et même mener pendant six minutes (les seules du tournoi) et renversent tout en un quart d’heure explosif. Puis se font peur en oubliant Agüero aux 5,50 mètres dans le temps additionnel. Mais c’est ce match qui fait changer de dimension aux Bleus et révéler Mbappé au monde entier.
La France est devant au score pendant 0 minute en 1998, 54 minutes en 2018
0-0 et tirs au but contre les Pays-Bas et la République tchèque en 1996, 0-0 et but en or contre le Paraguay en 1998 : les hommes de Jacquet n’arrivent pas à marquer dans le temps réglementaire en match à élimination directe. Rebelote contre l’Italie de Roberto Baggio et Christian Vieri. Rien non plus en prolongations dans un match cadenassé, la plus chaude alerte venant de Baggio dont la volée longe le poteau de Barthez. Les Bleus s’en sortent au tirs au but, autant dire la loterie, grâce à Henry et Trezeguet qui ne se défilent pas, et Barthez qui sort une tentative italienne.
Rien à voir avec le quart de 2018 contre l’Uruguay, où les Bleus l’emportent avec une froideur clinique. Sans Cavani, la Celeste ne pèse pas en attaque et Griezmann est décisif deux fois : sur un coup franc déposé sur la tête de Varane et d’une frappe flottante sur laquelle Musrela se déchire. L’absence de Matuidi, suspendu et remplacé par Tolisso, n’a pas eu de conséquences. C’est la première fois du tournoi que l’équipe de France finit avec deux buts d’avance.
La France est devant au score pendant 0 minute en 1998, 50 minutes en 2018
A la mi-temps de la demi-finale contre la Croatie, Aimé Jacquet secoue sévèrement ses joueurs : s’ils ne veulent pas se qualifier, ils n’ont qu’à continuer comme ça. Et ils le font d’ailleurs puisqu’ils encaissent un but au bout de 25 secondes en seconde période, sur une ouverture d’Asanovic pour Suker couvert par Thuram. Les Bleus sont éliminés pendant une minute et six secondes. Le temps de réengager et de voir Thuram gratter un ballon devant la surface croate, s’appuyer sur Djorkaeff et égaliser. Sur sa lancée, le latéral droit enfonce le clou à la 70e, puis les Bleus perdent Laurent Blanc et serrent les fesses jusqu’au bout (2-1).
Auréolée d’une victoire inattendue et prestigieuse contre le Brésil de Neymar, la Belgique se voit un peu vite en finale. L’équipe de France l’attend très bas, se fait quelques frayeurs côté droit où Hazard balade Pavard, puis finit par mettre le pied sur le ballon. Et l’emporte sur un corner catapulté de la tête par Umtiti. Giroud aura une magnifique balle de 2-0 sur un rateau-talonnade de Mbappé, tout comme Tolisso en fin de match. Les Belges sont furieux, mais ils sont éliminés à la régulière par une équipe qui semble invulnérable.
La France est devant au score pendant 20 minutes en 1998, 39 minutes en 2018
Les Croates à Moscou ont sans doute bien mieux joué que les Brésiliens à Saint-Denis. Mais les Bleus 2018 ont moins maîtrisé le match que leurs aînés de 1998. Lesquels ont beaucoup gâché d’occasions au cours d’un match qu’ils ont remporté 3-0, alors que ceux de 2018 ont mené 2-1 une première mi-temps sans aucun tir cadré dans le jeu...
Difficile, voire impossible de départager deux finales aux scénarios aussi improbables l’un que l’autre. Qui aurait dit que les Bleus 1998 mèneraient 2-0 à la mi-temps avec deux buts sur corner, marqués de la tête par Zidane ? Qui aurait pu prévoir la terrible défaillance de Kanté en 2018, ou le but casquette de Lloris qui remettait les Croates dans la partie ?
La finale 1998 aura été bien mieux maîtrisée que celle de 2018, mais il faut se souvenir qu’en deuxième période, les Bleus étaient acculés devant leur surface et que le Brésil s’est créé trois occasions nettes, par Bebeto (tir dégagé sur la ligne par Desailly), Ronaldo (arrêt réflexe de Barthez) et Denilson (tir qui ricoche sur le dessus de la barre). A 2-1 et à dix (après l’expulsion stupide de Desailly à la 68e), la fin de match aurait sans doute été différente...
De même qu’en 2018, l’invraisemblable match de Danijel Subasic dans les cages croates et le gros trou d’air à l’heure de jeu auraient pu déboucher sur un carton historique en finale. Mais si l’arbitre n’accorde pas un coup franc imaginaire à Griezmann, dont le centre est dévié de la tête dans son but par Mandzukic, les Bleus auraient sans doute bu le bouillon en première mi-temps.
La France est devant au score pendant 62 minutes en 1998, 62 minutes en 2018
Conclusion : avantage 1998 côté joueurs, égalité côté matchs
S’il semble évident que ni 2018 ni 1998 n’ont vu les plus belles équipes de France de l’histoire (mais certainement les plus opportunistes), il est très difficile de les départager. Il y a égalité si l’on analyse deux par deux les matchs de chaque tournoi, avec un net avantage pour 1998 sur le premier tour, une domination de 2018 sur le huitième, le quart et la demi, et une égalité sur la finale.
C’est côté joueurs qu’une (petite) différence se fait : la défense de 1998 est meilleure, l’attaque de 2018 plus efficace et les deux milieux se valent. Je donne tout de même une avance à Barthez sur Lloris au poste de gardien, mais ça se discute.
Il sera intéressant de refaire ce test comparatif en 2020, à condition bien entendu que l’équipe de France l’emporte à Wembley. Mais il n’y avait pas de huitième de finale en 2000, il ne sera donc pas possible de faire une comparaison match par match comme entre 1998 et 2018. Pas grave : il reste dix-huit mois pour trouver une solution. Et pour que les Bleus de Griezmann progressent afin de faire aussi bien, voire mieux, que leurs aînés de 2000.
Vos commentaires
# Le 19 avril 2020 à 01:54, par Nhi Tran Quang En réponse à : 1998-2018, le test comparatif
Pour le 1er tour pour certains qui trouveraient que le groupe de la France était un peu trop facile, il faut savoir que l’Afrique du Sud était sur la vague de résultats assez positif cad 2 finales continentales de suite dont une victorieuse en 1996 & d’un parcours maîtrisé pour se qualifier lors des éliminatoires & ce malgré une mauvaise coupe des Confédérations 1997 (3 défaites en 3 matches). C’était une équipe qui a joué sa première coupe du monde certes mais qui avait des joueurs jouant à un bon niveau en Europe comme Vonk, Fish, Khumalo, Moshoeu Masinga & surtout McCarthy & une expérience des phases finale de compétition (avantage de la CAN qui se joue tous les 2 ans).
# Le 19 avril 2020 à 02:02, par Nhi Tran Quang En réponse à : 1998-2018, le test comparatif
Concernant l’Arabie Saoudite, malgré qu’ayant un noyau de joueurs jouant uniquement que dans le championnat local, cette dernière jouait sa 2ème coupe du monde de suite avec +ou- le même noyau de joueur (9 joueurs jouant la coupe du monde 98 & étaient déjà présent en 94) & sur le continent asiatique malgré un parcours en éliminatoire un peu chaotique pour se qualifier en 98, elle était la meilleure équipe asiatique du moment avec 3 finales continentales de suite dont 2 victoires (1988,96) & un 1/8 finale lors de la précédente coupe du monde 94 au vue des derniers résultats de la décennie. Cependant sur le papier, elle me paraît moins forte que le Pérou de 2018 qui, malgré qu’elle jouait sa 1ère coupe du monde depuis 36 ans) avait un noyau de joueurs + talentueux que celui de l’Arabie Saoudite au vue des CV des joueurs péruviens.
# Le 19 avril 2020 à 02:14, par Nhi Tran Quang En réponse à : 1998-2018, le test comparatif
Concernant le Danemark malgré qu’il jouait sa 2ème coupe du monde de son histoire (la plupart en dehors M.Laudrup jouait leur 1er coupe du monde) l’équipe restait sur 4 qualifications de suite en phase finale d’un Euro entre 1984-96 même si celle de 1992 est particulière. C’était une équipe qui était plus expérimentée de ce qu’elle en avait l’air avec certains joueurs jouant ou ayant joué dans certains grands clubs européens comme les frères Laudrup, Schmeichel, ou même Heintze par ex.
Cette équipe de 1998 me semble supérieur à celle de 2018 en talent pur voire même dans l’expérience car même si en 1998, le Danemark jouait sa 2ème coupe du monde & que la plupart jouait leur 1ère, le gros du noyau avait déjà une expérience en phase finale de compétition comme Rieper, Hogh ou Helveg (pour ne citer qu’eux) contrairement à celle de 2018 dans laquelle la plupart jouait leur premiere phase finale tout court cad dans le noyau 2018 seuls Kvist, K.Schmeichel (euro 2012 tous les 2) & Erikssen (coupe du monde 2010 & euro 2012)avaient déjà participé à une phase finale de compétition
# Le 13 juin 2020 à 13:36, par Nhi Tran Quang En réponse à : 1998-2018, le test comparatif
Concernant les 1/8finales, il est inconstestable qu’il est + valorisant de battre l’Argentine de Messi que le Paraguay de Chilavert tout comme de dire que le match contre l’Argentine était meilleur que celui du Paraguay. Cependant si au niveau offensif, le Paraguay semblait être un peu juste par contre au niveau défensif, l’équipe n’avait rien à envier à certaines grandes équipes (2ème meilleure défense lors des qualifs amsud et 1 but en phase finale au moment d’aborder le 1/8) avec des joueurs jouant au Brésil & en Argentine dont le + important Chilavert
# Le 13 juin 2020 à 13:44, par Nhi Tran Quang En réponse à : 1998-2018, le test comparatif
Si on compare les 2 effectifs, si l’effectif argentin est en général superieur à celui du Paraguay seul le secteur défensif, où le Paraguay rivalise (et même me paraît supérieur) à l’Argentine
# Le 25 juin 2020 à 13:09, par Nhi Tran Quang En réponse à : 1998-2018, le test comparatif
Sur papier si jouer contre l’Italie est un tout petit peu plus valorisant que l’Uruguay, sur le terrain gagner contre ce dernier dans le temps réglementaire par 2 buts d’écarts avec maîtrise est plus valorisant que de gagner aux tir au but contre l’Italie malgré que la France ait fait un bon match contre elle en général.
# Le 4 juillet 2020 à 06:19, par Nhi Tran Quang En réponse à : 1998-2018, le test comparatif
Pour les 1/2 finales, je donne avantage 2018 au vue de la qualité du match joué contre la Belgique. Au vue des effectifs, celui de la Belgique 2018 me semble supérieur à celui de la Croatie 1998 malgré des joueurs comme Suker, Boban & Jarni
# Le 10 juillet 2020 à 12:18, par Nhi Tran Quang En réponse à : 1998-2018, le test comparatif
Pour la finale, j’opte pour 1998, du fait qu’à l’époque, même si son parcours a été un peu difficile, le Brésil était l’équipe favorite du moment de par son effectif auquel certains de ses remplaçants seraient titulaires si ils n’étaient pas brésilien (edmundo, giovanni, dida, emerson etc...), de ses résultats de ces 4 dernières années même si il y a eu quelques couacs (gold cup 1996 & 98, copa america 95) contrairement à la Croatie de 2018 qui est arrivé en finale comme elle a été en demi en 1998 malgré son effectif de qualité.
Concernant la qualité, j’ai trouvé la finale 1998 mieux maitrisée que celle de 2018 auquel je n’ai jamais eu le sentiment que le Brésil était supérieur à la France durant le match quel que soit le domaine & que la France a été à la hauteur de l’événement, j’ai trouvé un Brésil réactif que actif durant le match tandis que la France était bien dans son match et prenait l’initiative sans pour autant que ce soit toujours efficace (dixit Guivarc’h) jusqu’au 1er but
# Le 10 juillet 2020 à 12:26, par Nhi Tran Quang En réponse à : 1998-2018, le test comparatif
Pour la finale, j’opte pour 1998, du fait qu’à l’époque, même si son parcours a été un peu difficile, le Brésil était l’équipe favorite du moment de par son effectif auquel certains de ses remplaçants seraient titulaires si ils n’étaient pas brésilien (edmundo, giovanni, dida, emerson etc...), de ses résultats de ces 4 dernières années même si il y a eu quelques couacs (gold cup 1996 & 98, copa america 95) contrairement à la Croatie de 2018 qui est arrivé en finale comme elle a été en demi en 1998 malgré son effectif de qualité.
Concernant la qualité, j’ai trouvé la finale 1998 mieux maitrisée que celle de 2018 auquel je n’ai jamais eu le sentiment que le Brésil était supérieur à la France durant le match quel que soit le domaine & que la France a été à la hauteur de l’événement, j’ai trouvé un Brésil réactif que actif durant le match tandis que la France était bien dans son match et prenait l’initiative sans pour autant que ce soit toujours efficace (dixit Guivarc’h) jusqu’au 1er but