Ces fils d’internationaux français qui n’ont pas percé

Publié le 17 août 2023 - Matthieu Delahais

Sept Bleus ont eu le bonheur de voir leur rejeton porter le maillot de l’équipe de France, mais d’autres “fils de” ont également fait carrière dans le football sans toutefois atteindre les sommets de leur père.

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Lilian Thuram, père de Marcus et Khéphren, est le seul ancien Bleu à avoir vu deux de ses enfants devenir internationaux. Pour leur part, René Pleimelding (père de Pierre), Guy Sénac (Didier), René Gallice (Jean), Julien Stopyra (Yannick), Roger Rio (Patrice) et Jean Djorkaeff (Youri) ont aussi eu cette joie avec l’un de leurs fils.

Thibault Giresse et Benjamin Genghini, en mode mineur

Deux enfants de la grande équipe de France des années 1980 ont vu leur nom apparaitre dans la presse sportive après leur glorieux père. S’il n’a jamais porté le maillot national, même en équipes de jeunes, Thibault Giresse (né en 1981) a eu une belle petite carrière. Vainqueur de la Coupe de France en 2014 avec Guingamp et champion de France de Ligue 2 en 2003 avec Toulouse, le fils de Gigi, milieu offensif comme son père, compte près de de 200 matchs de Ligue 1 et plus de 250 à l’échelon inférieur.

Benjamin Genghini (1985) a eu les honneurs de l’équipe de France des moins de 18 ans (3 capes pour une réalisation) mais a fait une carrière plus modeste. S’il débute à Sochaux, il fait l’essentiel de sa carrière dans des équipes plus modestes (Raon-L’étape, Gueugnon, Strasbourg alors que le club était relégué dans les bas-fonds du football français, Mulhouse, SC Schiltigheim, Biesheim, AS Mutzig).


 

Valère Germain (1990), fils de Bruno (une sélection en 1987), est passé par Monaco, Nice, Marseille et Montpellier avant de partir cet été au Macarthur FC en Australie. Valère est champion de France en 2017 avec Monaco. Il a porté quatre fois le maillot de l’équipe de France espoirs et quatre fois celui des moins de 20 ans.

Oan Djorkaeff et les enfants Zidane : l’ADN ne suffit pas

La génération 1998-2000 a vu certain de ses enfants faire carrière dans le ballon rond. En plus de Marcus et Khéphren Thuram déjà internationaux A, les fils Zidane ainsi qu’Oan Djorkaeff ont tenté de percer dans le football. Les quatre fils de Zidane ont porté le maillot de l’équipe de France dans les catégories de jeunes. Enzo (né en 1995) compte deux sélections U19 (ainsi qu’une U15 avec l’Espagne), Lucas (1998) a 30 sélections avec les Bleuets entre les U16 et U20, Théo (2002) 21 en U16, U17 et U20 et Elyaz (2005) 17 en U17 et U18. Lucas a été champion d’Europe U17 en 2015 et Elyaz a fait de même en 2022 (aux côtés de Lisandru Olmeta, dont le père Pascal s’était assis sur le banc des remplaçants lors d’un France-Luxembourg en 1985 avant d’être réserviste pour l’Euro 1992).

Les quatre fistons sont passés par le Real Madrid sans réussir à s’y imposer. Enzo est crédité d’une rencontre avec l’équipe première, Lucas en a joué deux et Théo se contente pour l’instant de l’équipe B. Elyaz, pas encore 18 ans, a encore un peu de temps devant lui. Si les deux cadets sont toujours membres de la maison Merengue, Enzo évolue maintenant en seconde division espagnole (Fuenlabrada) tout comme Lucas (Eibar).

Théo Pirès et Kaïs Anelka arrivent

Oan Djorkaeff (1997) a une carrière moins marquante. Après des débuts à Thonon Evian, puis dans les équipes B de Montpellier et Nantes, il est passé par St Mirren (Ecosse), SC Kriens (Suisse, D2) et joue maintenant à Rapperswil-Jona (Suisse, D3).

Le fils de Robert Pirès, Théo (2007), et celui d’Anelka, Kaïs (2008), débutent pour leur part leur carrière. Le premier, après un essai à Arsenal, a rejoint le centre de formation du FC Metz en 2023 et le second celui du Paris SG il y a un mois.

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Hommage à Pierre Cazal