C’est le code-barres de France-Bosnie
874e match depuis 1904 (435 victoires, 183 nuls, 255 défaites ; 1555 buts marqués, 1206 encaissés)
452e match à domicile (262 victoires, 88 nuls et 101 défaites ; 491 buts marqués, 544 encaissés)
364e match en compétition (208 victoires, 78 nuls, 77 défaites ; 698 buts marqués, 361 encaissés)
6e match contre la Bosnie (3 victoires, 2 nuls ; 7 buts marqués, 3 encaissés)
4e match à Strasbourg (2 victoires, 1 défaite) ; 3 buts marqués, 1 encaissé)
Les matchs de compétition en province
Sur 147 rencontres de compétition jouées à domicile, l’équipe de France compte 107 victoires (73%), 24 nuls et 16 défaites (11%). Si on exclut la région parisienne, il reste 27 victoires, 5 nuls et 2 défaites. Ces résultats meilleurs en province (79% de victoires, 6% de défaites) s’expliquent facilement par le niveau des adversaires rencontrés. Hormis lors des phases finales à domicile, où les Bleus ont croisé la Belgique à Nantes (1984), la Yougoslavie à Saint-Etienne (1984), la Tchécoslovaquie (1960), le Portugal (1984) et l’Allemagne (2016) à Marseille, la très grande majorité des matchs concernent des sélections modestes comme la Norvège, les Féroé, Chypre, la Lituanie, le Luxembourg ou l’Azerbaïdjan.
Sept équipes ont quand même tenu les Bleus en échec en province en compétition : la Belgique (1-1 à Nantes, 1967), la Yougoslavie (1-1 à Marseille, 1968), la Roumanie (0-0 à Saint-Etienne, 1994), la Suisse (0-0 à Villeneuve d’Asq, 2016) et le Luxembourg (0-0 à Toulouse, 2017). Et deux autres l’ont battue, mais c’était il y a très longtemps : la Tchécoslovaquie (0-2 à Marseille en 1960) et la Norvège (0-1 à Strasbourg en 1968).
Jouer un 1er septembre
C’est une date assez peu fréquente pour l’équipe de France, puisqu’elle correspond historiquement au début de la saison en club. Le tout premier date de 1957, avec une large victoire en Islande grâce à des buteurs très « Mittel Europa » : Cisowski (doublé), Ujlaki (doublé) et Wisniewski. Les deux suivants sont moins bons, avec ou sans Platini. Le quatrième est la seule défaite du lot, lors de la tournée mondiale post-Euro 2000 à Santiago du Chili. Enfin, le dernier est une jolie victoire en Italie après l’Euro.
Islande (1957) à Reykjavik - 5-1 - qCM
Danemark (1976) à Copenhague - 1-1 - Amical
Suède (1978) à Paris 2-2 - qEuro
Chili (2001) à Santiago - 1-2 - Amical
Italie (2016) à Bari - 3-1 - Amical
Bosnie (2021) à Strasbourg - qCM
Les stats à surveiller
– Les Bleus sont invaincus face à la Bosnie. Seules cinq autres sélections ont été rencontrées plus souvent sans jamais battre l’équipe de France : l’Islande (15 fois), l’Irlande du Nord (9), Chypre et la Croatie (8) et les Féroé (6). Attention toutefois : c’était déjà le cas de la Finlande en novembre 2020 (8 défaites sur 8) et ça n’avait pas empêché les Hiboux Grands Ducs de venir taper les Français à Saint-Denis (0-2), devenant ainsi la troisième équipe à battre les champions du monde 2018 après les Pays-Bas et la Turquie.
– Trois matchs sans victoire : c’est la série en cours qu’il faudra achever à Strasbourg. Même s’ils n’ont perdu aucune de leurs trois dernières sorties, les Bleus restent sur trois nuls consécutifs. Il faut remonter à l’année 2013 pour voir une série au moins aussi longue sans aucun match gagné : à l’époque, les joueurs de Didier Deschamps avaient enchaîné trois défaites (Espagne 0-1, Uruguay 0-1, Brésil 0-3) et deux nuls (Belgique 0-0, Géorgie 0-0). Et sans marquer le moindre but, en plus.
– S’il marque son 18e but face à la Bosnie, Kylian Mbappé rejoindra deux légendes de 1958 au classement des buteurs : Roger Piantoni et Raymond Kopa. S’il est évidemment très en avance en âge sur ses deux aînés (22 ans contre 30 et 29 ans), ces derniers ont eu besoin de moins de matchs pour marquer 18 fois : 37 pour Piantoni, 45 pour Kopa. Autrement dit, pour les dépasser, Mbappé devra marquer deux fois.
– S’il joue, Aurélien Tchouaméni deviendra le deuxième plus jeune international A en activité après Eduardo Camavinga (né en novembre 2002, et toujours le seul joueur né au 21e siècle). Le Monégasque serait le premier représentant de la génération 2000 (né le 27 janvier). Même chose pour Moussa Diaby, né le 7 juillet 1999, une année qui ne comptait aucun représentant jusqu’alors.
– S’il joue, Jordan Veretout sera le 11e natif de 1993 après Pogba, Varane, Fekir, Umtiti, Thauvin, Areola (tous six champions du monde), Digne, Kondogbia, Plea et Aguilar. 1993 compterait alors assez de joueurs pour former une équipe complète (comme 21 autres). Et elle serait très bien répartie au niveau des postes : Areola - Aguilar, Varane, Umtiti, Digne - Kondogbia, Veretout, Pogba - Fekir, Plea, Thauvin.
Joueurs et buteurs contre la Bosnie
Ils sont 54 à avoir croisé la Bosnie dans leur carrière en équipe de France. Mais aucun ne l’a fait plus de trois fois, malgré le fait que les quatre premières confrontations aient été relativement proches dans le temps (2004, 2006, 2010 et 2011). Florent Malouda, Eric Abidal et Hugo Lloris comptent trois capes contre la Bosnie, le capitaine des Bleus aura donc l’occasion de prendre la tête de ce classement mercredi soir. Henry, Gallas, Evra, Mavuba, A.Diarra, Givet, Rami et M’Vila l’ont rencontrée deux fois.
Côté buteurs, c’est encore plus rapide, puisque les sept buts français ont été inscrits par sept joueurs différents : Griezmann, Benzema, Malouda, Nasri, Gallas, Faubert et Luyindula. Les deux premiers pourront tenter d’améliorer leur total.