La Coupe du monde idéale : un format court en année impaire ?

Publié le 13 octobre 2022 - Pierre Cazal

Plutôt que le gigantisme, la compacité, avec 16 équipes qualifiées et uniquement des matchs à élimination directe, sur quinze jours. Plutôt que la rareté, la fréquence avec une édition tous les deux ans et seulement cinq qualifiés européens.

Cet article fait partie de la série La Coupe du monde idéale
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Pour moi, la Coupe du monde idéale est… bisannuelle, les années impaires pour éviter la collision avec les Jeux olympiques. Sacrilège ? Le débat a déjà été ouvert, et je ne vais pas y revenir.

Son format serait court : 16 équipes seulement en phase finale, ce qui redonnerait du sens aux phases qualificatives, qui sont actuellement une accumulation de matchs pour pas grand’chose : la preuve c’est que c’est une formalité, de même qu’une corvée pour les Bleus depuis 2002. A mon avis, c’est la fréquence quadriennale qui impose un format lourd pour la phase finale, à 32 et même 48 équipes, à cause de sa rareté. Une épreuve à la fréquence réduite permettrait ipso facto de réduire le format, sans frustrer outre mesure les absents, qui auraient rapidement à nouveau leur chance !

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Cinq Européens et trois Sud-Américains seulement

Pour la répartition, au prorata des nations affiliées par confédérations, avec un petit bonus pour l’Europe et l’Amérique du Sud au titre du palmarès, je verrais bien 5 places pour l’Europe (ça promettrait une belle bagarre en qualifications !), 3 pour l’Amérique du Sud (avec moins de surprises…) et pour l’Afrique, 2 pour l’Asie et la Concacaf et une pour l’Océanie, même si celle-ci ne compte que 11 affiliés, question de principe ! Têtes de séries, bien sûr, les 8 composés par les qualifiés européens et sud-américains.

Resterait bien entendu le problème du pays hôte, qui réduirait le nombre de places imparti aux différentes confédérations ; par contre il n’y a aucune raison de qualifier d’office le tenant.
La phase finale se déroulerait selon le système du KO, comme en 1934 et 1938, et comme pour les huitièmes de finale, quarts de finales, demi-finales actuels. Suspens et tension émotionnelle garantis. Les poules préliminaires assurent des rentrées publicitaires aux télévisions, rien de plus.

16 matchs, tous à élimination directe

Dans l’idéal, on n’est donc pas obligés de se soumettre aux diktats des diffuseurs ! Au total 16 matchs à peine, avec celui décernant la 3ème place, dont on ne s’est pas plaint en 1958 et 1986 !
Rien n’empêcherait d’ailleurs que de compléter le classement au-delà de la quatrième place en faisant se mesurer entre eux les quarts de finalistes éliminés, et pourquoi pas finalement les huitièmes de finalistes éliminés ! Cela rajouterait une douzaine de matchs : idée à creuser, non ?

La Coupe du monde bisannuelle ne nécessiterait que 15 jours pour être jouée, fin mai par exemple, dans son format simple, c’est-à-dire sans phase de classement, et un peu plus (débordant sur juin) dans le format complet avec classement. Les calendriers des championnats n’en seraient guère bouleversés, juste un peu avancés.

Un petit pays pourrait postuler

De même, avantage pour l’organisation, peu de stades requis, tous les pays pourraient postuler : pas de gigantisme, donc un coût inférieur, et de beaucoup, compensant (en partie…) la diminution des rentrées financières générées par les droits TV, lesquelles seraient de toutes façons doublées par la fréquence accrue de l’épreuve.

Une telle Coupe du monde constituerait , selon moi, un championnat du monde bien plus complet et bien plus passionnant que l’énorme machine qui se profile à l’horizon 2026…

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