Classement des joueurs
Kurt Zouma est donc le 880e international français, et il a eu la chance de le devenir devant le public de son club formateur, ce qui est rare. Il est aussi le plus jeune international en activité, à 20 ans et 5 mois, et le premier représentant de la génération 1994 (il est né le 27 octobre). A noter aussi que au coup d’envoi, c’est Olivier Giroud qui était le joueur le plus expérimenté (34 sélections) et que neuf des 17 joueurs à Saint-Etienne comptaient moins de 10 capes, dont cinq à moins de 5 sélections.
Joueur | Sel | Tps jeu mn | % tit | G | N | P | Buts | Cap | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
44 | Bacary Sagna | 47 | 3822 | 91% | 23 | 14 | 10 | 0 | 0 |
46 | Mathieu Valbuena | 46 | 2768 | 67% | 27 | 8 | 11 | 6 | 0 |
69 | Olivier Giroud | 37 | 1654 | 49% | 20 | 7 | 10 | 10 | 0 |
79 | Blaise Matuidi | 34 | 2208 | 79% | 20 | 6 | 8 | 4 | 3 |
129 | Laurent Koscielny | 22 | 1732 | 86% | 10 | 5 | 7 | 0 | 0 |
160 | Raphaël Varane | 19 | 1649 | 95% | 13 | 3 | 3 | 2 | 3 |
188 | Antoine Griezmann | 16 | 900 | 63% | 11 | 3 | 2 | 5 | 0 |
217 | Dimitri Payet | 13 | 595 | 54% | 8 | 2 | 3 | 0 | 0 |
275 | Morgan Schneiderlin | 9 | 472 | 56% | 5 | 3 | 1 | 0 | 0 |
300 | Christophe Jallet | 8 | 645 | 75% | 4 | 2 | 2 | 1 | 0 |
325 | Josuha Guilavogui | 7 | 395 | 57% | 3 | 2 | 2 | 0 | 0 |
352 | Alexandre Lacazette | 6 | 242 | 33% | 2 | 2 | 2 | 1 | 0 |
481 | Geoffrey Kondogbia | 3 | 139 | 67% | 1 | 1 | 1 | 0 | 0 |
482 | Benoît Trémoulinas | 3 | 181 | 67% | 2 | 0 | 1 | 0 | 0 |
483 | Stéphane Ruffier | 3 | 270 | 100% | 2 | 0 | 1 | 0 | 0 |
555 | Nabil Fekir | 2 | 46 | 0% | 1 | 0 | 1 | 0 | 0 |
643 | Kurt Zouma | 1 | 8 | 0% | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Voir le tableau des joueurs |
Classement des buteurs
Il l’attendait depuis bientôt deux ans qu’il est international : Alexandre Lacazette a marqué son premier but en sélection pour sa deuxième titularisation. Il est le 323e buteur des Bleus. Quant à Olivier Giroud, il entre dans le groupe assez restreint des joueurs à au moins dix buts, dont il est le 36e à franchir le seuil. On lui souhaite de ne pas en rester là.
Joueur | Buts | Sel | buts/ match | CF | Pe | 2 | 3+ | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
35 | Olivier Giroud | 10 | +1 | 37 | 0,27 | 0 | 0 | 2 | 0 |
56 | Mathieu Valbuena | 6 | 0 | 46 | 0,13 | 0 | 0 | 0 | 0 |
66 | Antoine Griezmann | 5 | 0 | 16 | 0,31 | 0 | 0 | 1 | 0 |
93 | Blaise Matuidi | 4 | 0 | 34 | 0,12 | 0 | 0 | 1 | 0 |
174 | Raphaël Varane | 2 | 0 | 19 | 0,11 | 0 | 0 | 0 | 0 |
243 | Alexandre Lacazette | 1 | +1 | 0,17 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
263 | Christophe Jallet | 1 | 0 | 8 | 0,13 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Voir le tableau des buteurs |
Les éliminateurs
On se souvient que les Bleus ont battu le Danemark au premier tour des Euros 84 (1-0) et 2000 (3-0), ainsi que lors du troisième match de la coupe du monde 1998 (2-1). On se souvient aussi que les Rouges ont sorti les Bleus deux fois en phase finale, à l’Euro 1992 (1-2) et dix ans plus tard en Corée (0-2).
Le Danemark n’est pas la seule sélection à avoir éliminé plusieurs fois l’équipe de France à l’Euro ou à la coupe du monde. L’Italie et l’Allemagne ont fait mieux, avec trois KO chacune, avec une mention spéciale à la Mannschaft qui ne fait ça qu’au Mondial, et qu’en match décisif (demi en 1982 et 1986, quart en 2014). L’Argentine vient derrière, avec deux éliminations, à chaque fois au premier tour d’une coupe du monde (1930 et 1978).
On mentionnera enfin l’Autriche (1934), la Yougoslavie (1954), le Brésil (1958), l’Angleterre (1966), la République tchèque (1996), la Grèce (2004), l’Afrique du Sud (2010) et l’Espagne (2012).
On pourrait maintenant étendre cette recherche aux matches de Coupe d’Europe des Nations (entre 1960 et 1976) et aux phases qualificatives européennes et mondiales. L’exercice est plus compliqué, car lors d’une élimination en phase de groupe, comment définir quel est le pays qui élimine ? Le critère retenu, c’est le dernier match décisif, celui qui élimine les Bleus en cas de résultat défavorable. L’adversaire n’est pas forcément qualifié ou mieux classé.
A ce petit jeu, la Yougoslavie et la Bulgarie méritent leur titre de bête noire. Les premiers nous ont privé de la coupe du monde 1950, d’une finale européenne en 1960 et de la coupe d’Europe des Nations 1968. Les seconds se sont mis en travers de la route des coupes du monde 1962 et 1994 et de la coupe des Nations 1972. La Norvège a fait fort également, anéantissant coup sur coup les espoirs français pour l’Euro 1988 et le Mondial 1990.
La Hongrie (1964), la Suède (1970), l’URSS (1974), la RDA (1976) et la Tchécoslovaquie (1980) complètent le tableau. On comprend le soulagement de la FFF lors de la disparition du rideau de fer en 1989 !
L’équipe de France à Geoffroy-Guichard
C’est la septième fois que l’équipe de France se produit à Saint-Etienne. Curieusement, il a fallu attendre 1984, soit deux ans après la grande époque des Verts (1957-1982), pour que les Bleus jouent dans le Chaudron. Ils y battent la Yougoslavie à l’Euro 3-2 grâce à un incroyable triplé de Platini en 17 minutes. Ils y sont revenus dix ans plus tard pour un terne 0-0 contre la Roumanie, puis en 1997 contre l’Ecosse (2-1), en 2003 face au Japon (2-1), en 2006 contre la Chine pour le dernier match de Zidane disputé en France (3-1) et en 2009 pour une piteuse défaite contre le Nigéria (0-1). Hormis Laurent Blanc en 1994, aucun Stéphanois n’a été aligné lors de ces rencontres.
Quand les Bleus étaient Verts
Il y a eu pas moins de cinq anciens Stéphanois sur la pelouse à Geoffroy-Guichard contre le Danemark, en plus de Ruffier bien sûr : Benoît Trémoulinas, Dimitri Payet, Joshua Guilavogui, Blaise Matuidi et Kurt Zouma.
L’occasion de rappeler qu’à la fin des années soixante, le Bleu de l’équipe de France tirait largement sur le Vert. A l’automne 1968, contre la RFA à Marseille, Louis Dugauguez aligna ainsi six Stéphanois : le gardien Georges Carnus, les défenseurs Roland Mitoraj et Bernard Bosquier, le milieu de terrain Aimé Jacquet et les attaquants Hervé Revelli et Georges Bereta. C’est d’ailleurs sur un corner de ce dernier que Bosquier ouvrit le score, avant l’égalisation tardive de Overath (1-1).
Trois semaines plus tard, à Lyon contre l’Espagne, il y avait toujours six Verts chez les Bleus, Robert Herbin remplaçant Hervé Revelli. Entre 1980 et 1982, il y eu plusieurs fois cinq Stéphanois en même temps sur le terrain, avec Castaneda, Janvion, Battiston, Lopez, Larios, Platini ou Zimako.
Mais le record est détenu avec sept joueurs d’un même club par le Red Star en janvier 1923 contre l’Espagne (Chayriguès, Gamblin, Joyaut, Hugues, Bonnardel, Brouzes et Paul Nicolas), le Stade de Reims deux fois de suite à l’automne 1959 contre la Bulgarie et le Portugal avec Colonna, Jonquet, Wendling (puis Piantoni), Kopa, Fontaine, Vincent et Muller.
Enfin, plus près de nous, l’OM a aligné 7 joueurs à cinq reprises lors de la saison 1991-1992 avec Angloma, Boli, Casoni, Amoros, Sauzée, Deschamps, Durand, Papin et Cantona. Platini retint même à deux reprises huit des neuf joueurs cités en cours de match, contre la Pologne en août 1991 et l’Espagne en octobre.