Le temps de jeu (en minutes) des titulaires est indiqué en blanc sur fond bleu (victoire), gris (nul) ou rouge (défaite). Celui des remplaçants est indiqué sur fond blanc selon le même code couleur. Le temps de jeu cumulé sur l’année est reporté en bout de ligne à droite. Les joueurs sont listés par ordre d’apparition (en haut, les titulaires lors du premier match de l’année, en bas les joueurs appelés en fin d’année).
Avec douze attaquants (même si le 4-2-3-1 nous incite à classer dans cette catégorie des milieux offensifs comme Nabil Fekir, Dimitri Payet ou Thomas Lemar), Didier Deschamps a fait mieux qu’en 2016 (10) et 2015 (11). Par rapport à l’an dernier, il a perdu André-Pierre Gignac, retrouvé Alexandre Lacazette et appelé Florian Thauvin et Kylian Mbappé. Les neuf autres étaient tous là en 2016, preuve de la recherche d’un minimum de continuité.
Si aucun attaquant n’a participé à tous les matchs, un trio se détache : Antoine Griezmann (10 sélections dont neuf titularisations, 750 minutes de jeu), Olivier Giroud (10 matchs dont huit comme titulaire, 632 minutes) et Kylian Mbappé (10 capes, six fois titulaire, 544 minutes). Autant les deux premiers étaient prévisibles, autant personne n’avait vu venir le troisième en début d’année. Même pas lui.
Pour autant, ces trois-là — qui n’ont débuté ensemble que deux fois, contre le Luxembourg et face au pays de Galles — sont loin d’avoir monopolisé le secteur offensif des Bleus en 2017. Le 4-2-3-1 adopté par Deschamps offre ainsi une quatrième place, que se sont partagés Thomas Lemar (4 titularisations, 8 matchs), Dimitri Payet (3 titularisations en cinq rencontres), Ousmane Dembélé (3 sur 4) et Kingsley Coman (3 sur 4).
Olivier Giroud est encore là
Comme en 2015 et en 2016, il finit meilleur buteur des Bleus avec huit réalisations, parmi lesquelles sont premier triplé en sélection contre le Paraguay en juin. C’est probablement la dernière année complète de l’attaquant d’Arsenal en équipe de France. La concurrence ne vient plus de Karim Benzema, que le sélectionneur semble décider à maintenir à l’écart du groupe, mais de la jeune génération qui arrive en force. La chance de Giroud, c’est d’être désormais à la tête d’un capital buts (29, septième meilleur buteur en bleu) qui le légitime comme titulaire. Et aussi d’avoir un profil de remiser/joueur de tête sans équivalent actuellement en sélection. Si la concurrence ne se fait pas trop forte d’ici l’été, il a de très grandes chances d’aller en Russie, à condition qu’il trouve un club lui assurant un minimum de temps de jeu.