Que nous réserve 2018 ? Vingt ans après l’apothéose du 12 juillet, les Bleus ont-il une chance de rejoindre l’Uruguay et l’Argentine au palmarès de la Coupe du monde ? En tout cas, force est de constater que les quatre précédentes éditions jouées une année en 8 ont été favorables aux Bleus. Deux d’entre elles ont été jouées à domicile, une a marqué l’entrée des Bleus dans le goths du football mondial et une autre la renaissance d’une jeune équipe prometteuse.
1938 : bienvenue à la maison
Après deux éditions en Uruguay et en Italie, la France est retenue pour accueillir la troisième levée de la coupe Jules-Rimet. Elle fait face en 1936 aux candidatures de l’Argentine et de l’Allemagne, mais l’emporte facilement. Pour la première fois, le pays organisateur et le tenant du titre sont qualifiés directement. Le premier espère bien imiter l’Uruguay et l’Italie, vainqueurs des deux premières éditions.
Le 5 juin, face à la Belgique à Colombes, l’équipe de France dans laquelle Edmond Delfour et le capitaine Etienne Mattler jouent leur troisième Coupe du monde réussit ses débuts avec une victoire (3-1) signée Emile Veinante dès la quarantième seconde et Jean Nicolas, qui inscrit un doublé grâce à une très grosse performance de l’attaquant français Alfred Aston.
Une semaine plus tard, face aux champions du monde italiens, les Bleus jouent le premier quart de finale mondial de leur histoire. Privés de Laurent Bourbotte et Roger Courtois, ils commencent par encaisser un but de Colaussi (7e) sur une erreur de placement de Laurent Di Lorto mais régissent immédiatement par Oscar Heisserer (8e). La puissance de l’attaquant italien Silvio Piola déstabilisera la défense française en deuxième période et les Bleus s’inclinent (1-3) sans avoir vraiment démérité.